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LE CHOIX DU CHEF DE L’ETAT NE FRAGILISE PAS L’APR

La nomination d’Idrissa Seck est une pilule amère qui passe difficilement. Le Directeur général du Conseil Sénégalais des Chargeurs et patron de l’Apr à Diass ne semble pas gêné par cette reconfiguration

Abou SY  |   Publication 04/11/2020

Au sein de l’Apr, ça râle dans les chaumières. La nomination d’Idrissa Seck est une pilule amère qui passe difficilement. Le Directeur général du Conseil Sénégalais des Chargeurs et patron de l’Apr à Diass ne semble pas gêné par cette reconfiguration. Mamadou Ndione se présente comme un émissaire du Consensus. Dans cette interview avec «L’As», il défend la posture de son président, jette un regard d’économiste sur le plan de résilience et passe au peigne fin plusieurs questions de l’actualité.

«L’As» : Que vous inspire ce nouveau gouvernement marqué par son ouverture avec des leaders de l’opposition ?

Mamadou Dione : Je tenais quand même à dire clairement que ce gouvernement d’ouverture est une excellente chose. D’autant que le Chef de l’Etat est resté constant depuis son élection. Il a toujours tendu la main à l’opposition et aux forces vives de la nation. Aujourd’hui, face à la Covid-19 et le contexte mondial dégradé, cette ouverture à l’opposition est à saluer.

N’a-t-il pas sacrifié ses partisans pour faire la place à ses anciens frères libéraux ?

Le Chef de l’Etat est constant. Sous l’angle purement politique, tous les choix du Chef de l’Etat depuis 2012, en termes d’implication d’autres forces vives, ont été gagnants. En politique, le premier indicateur pour évaluer la pertinence d’un choix, c’est la victoire. Aujourd’hui, le choix qui est fait politiquement est un bon choix à tout point de vue. Au niveau de l’Alliance pour la République (Apr), nous devons comprendre que les dynamiques de victoire ont été obtenues dans un contexte de générosité politique et d’ouverture. Et ce contexte ne peut pas changer. Donc, j’en appelle à la responsabilité de tous les militants qui doivent comprendre que les choix du Chef de l’Etat ont été toujours gagnants. Nous devons tous faire bloc autour du président Sall.

Votre parti ne risque-t-il pas d’imploser avec l’arrivée de Rewmi et d’anciens barons du PDS ?

Je pense que dans le choix libre du chef de l’Etat de ses collaborateurs, nous devons faire preuve de modestie. L’APR est un très grand parti et bien organisé à la base même si, par ailleurs, nous avons une forme d’organisation très atypique par rapport à certains partis. Mais il va sans dire que nous devons toujours continuer à faire confiance au Chef de l’Etat. Le choix actuel ne fragilise pas l’APR. C’est un choix qui renforce non seulement les options du parti mais aussi les choix économiques du Sénégal.

On reproche au chef de l’Etat d’avoir maintenu dans le gouvernement certains ministres très contestés alors que d’autres réputés travailleurs ont été tout simplement remerciés. Qu’est-ce qu’il fait de son ambition de développer le pays ?

En fait, le choix des hommes incombe au Chef de l’Etat. Sous ce rapport, nous devrons faire très attention sur certains discours. Le seul critère d’évaluation de l’action d’un ministre, c’est le vécu. Le Chef de l’Etat est le seul à pouvoir apprécier le travail d’un membre du gouvernement. Choisir, c’est certes éliminer, mais c’est aussi se mettre dans une perspective de recherche et de l’accélération du PAP2A qui est le versant du PSE dans sa deuxième phase qui doit être accéléré. Le Chef de l’Etat est le seul maître à bord. Il y a un critère d’évaluation et il a une table de valeurs dont nous ne disposons pas. Et nous devons quand même comprendre cela. Ceux qui ont été choisis au départ, ils ont été méritants. Mais sont-ils plus méritants que les autres ? C’est une question. Au-delà de la notion de mérite, il y a la confiance. Quand on choisit une personne c’est parce qu’on a confiance en elle.

Quelles doivent être les priorités de cette nouvelle équipe gouvernementale ?

Ce nouveau gouvernement a une feuille de route qui est partie du PAPI dans saphase2014-2018.Ce qui avait permis d’avoir des taux record en terme de croissance économique mais également de régler la question de la production agricole sans compter ce qui a été fait du côté social. Avant le PAP 2A, nous étions déjà sur une très bonne voie avec les cinq initiatives phares : les trois programmes sectoriels et les cinq accès universels. Maintenant, il y a eu la Covid-19 qui, en termes de raréfaction de ressources et d’impacts sur le tissu économique et social, a été plus ou moins contenu par le Plan de résilience économique et social. Ce plan a permis, en termes de gouvernance globale, d’engranger de très bons points. Aujourd'hui, nous sommes dans une phase de relance accélérée et ajustée. Les priorités, ce sont les secteurs agricoles, sanitaire et l’implication davantage du secteur privé. C’est également une super priorité d’accorder au secteur informel, notamment l’artisanat, un soutien conséquent de l’Etat. Sur cette base, je pense que pour accélérer les leviers, il ne devrait pas y avoir de problèmes majeurs. Ce, d’autant que le Chef de l’Etat a déjà donné le tempo. Le Président Macky Sall va davantage confier des pans entiers de notre économie au secteur privé national avec un accompagnement de l’Etat. Il appartiendra aux différents ministres de mettre en musique ce qui a été clairement balisé et défini par le Chef de l’Etat. Sous ce rapport, je pense que nous sommes sur la bonne voie. Et collectivement, il faut que les Sénégalais soutiennent ce gouvernement en termes d’implication et de contribution à la réflexion et à la l’action.

Vous êtes économiste. Les signaux sont toujours presque au rouge. Est-ce que le Sénégal peut sortir rapidement de la récession ?

Nous en saurons plus avec les chiffres de la production agricole. Grâce à la forte implication de l’Etat et du Chef de l’Etat qui a revu à la hausse le budget du ministère de l’Agriculture et la réaction rapide du monde rural, je pense que le secteur agricole va nous permettre d’atténuer la récession qui était prévue. En termes de perspectives, le taux de 2% pourrait être visé mais cela va être un taux assez exceptionnel. Ce, d’autant qu’à travers le monde, nous assistons à une récession. Il y a des pays de l’OCDE qui vont avoir des taux négatifs de -7%. AuxEtats-Unis, ce sont des millions d’Américains qui sont déjà en chômage. Cela veut dire que le Sénégal, grâce à la vision d’un homme et une bonne compréhension des enjeux à l’échelle mondiale, a pu résister à la secousse Covid-19. Notre pays est en train de décoller avec un paradigme un peu plus prononcé par rapport à la souveraineté économique et sociale, à travers celle alimentaire, sanitaire et pharmaceutique. Donc, nous sommes sur la bonne voie. Je sais qu’au bout du compte, nous allons avoir un taux de croissance qui est assez exceptionnel par rapport au contexte mondial dégradé.

Croyez-vous à l’atteinte des objectifs fixés par le Chef de l’Etat dans le cadreduPAP2A, notamment un taux de croissance à deux chiffres d’ici trois ans ?

Le taux de croissance à deux chiffres est prévu en 2023. Nous pouvons le faire dans la mesure où l’Etat du Sénégal a balisé le chemin. Il ne faut pas oublier qu’au Sénégal, il y a pratiquement plus de coupures d’électricité. Parce que nous sortons d’une période entre 2011 avec 500 mégas de capacité installées. Après quelques années, nous avons dépassé de loin les 1000 mégas. Le mix énergétique est en place et la maîtrise de l’eau a été de plus en plus prononcée notamment en milieu rural en dépit des difficultés liées à la distribution du contrat de concession avec l’une des structures en place. Dans le domaine infrastructurel, de nombreuses routes notamment orientées vers les zones de productions ont été faites. Il y a le PACASEN, le programme de 100 000 lampadaires solaires qui ont été mis en place. Toutes ces réalisations montrent que le Sénégal est sur la bonne voie. Je pense que nous pouvons largement atteindre ce taux. On avait un pays dont la croissance n’était tirée que par Dakar. Maintenant de plus en plus, partout au Sénégal des zones de productions émergent. Il ne reste pratiquement que la résolution des questions logistiques. Maintenant, il reste à encourager les initiatives privées avec l’accompagnement de l’Etat pour pouvoir booster davantage les productions et la transformation de nos produits. Aujourd’hui, dans le cadre des agropoles, il y a l’agropole Sud qui sera bientôt installé à Adéane et l’agropole centre également est en cours. Ça veut dire qu’en termes de transformations des produits locaux, il va y avoir un effet levier sur toutes les chaînes de valeurs et sur la croissance du pays.

Les locales, c’est bientôt. Craignez-vous une fissure au sein de la coalition BBY au niveau local ?

Le choc des ambitions, il y en aura toujours. Mais aujourd’hui, dans le cadre de Benno Bokk Yaakaar, il y a un travail qui a été fait au niveau local pour rapprocher les structures et faire en sorte que les gens travaillent ensemble. Lors de la dernière présidentielle, il y avait un processus de collecte des parrainages. Un processus qui avait permis de dégager plus ou moins les leaderships locaux à travers la notion de collecteur. Aujourd’hui, au niveau local, il y a une certaine visibilité. Mais il va sans dire qu’il y aura toujours des chocs au niveau des ambitions. Mais le plus important, c’est de faire gagner largement la coalition. Parce qu’il faut qu’il y ait une certaine articulation entre les politiques au sommet et à la base. Ce que l’Etat est en train de faire en milieu rural en termes d’investissements, il faut qu’il y ait de la cohérence avec ce qui se passe au sommet. Sous ce rapport, je sais que le moment venu, on va pouvoir plus ou moins, avec les velléités des uns et des autres, s’inscrire dans une dynamique unitaire qui fera gagner très largement la coalition.

Êtes-vous sur les starting block aux prochaines Locales ?

Je suis de Diass et je travaille à être Maire. Je ne le cache pas. C’est un secret de Polichinelle. Parce que tout simplement l’ancrage que j’ai avec ma communauté est assez profond. D’ailleurs, dans le cadre du plan de relance agricole, nous avons accompagné des jeunes et des femmes qui sont en période de récolte. Ils ont pu cultiver plus de 50 hectares sans compter ce que nous faisons à la base en termes d’articulation entre politiques publiques au sommet et ce qui doit être fait au niveau local. Lors des parrainages citoyens pour l’élection présidentielle dernière, j’étais le principal parrain à Diass avec 4 154 parrains pour un total de 5 798 parrains soit 70 % des parrains du candidat Macky Sall dans la zone. Au-delà même de notre coalition, c’est d’autres forces vives même de la localité qui portent ma candidature. Donc, je suis candidat aux élections locales à Diass. D’ailleurs, je suis soutenu par plusieurs forces vives de la localité dont même d’autres partis politiques au-delà de l’Apr.

Ne trouvez-vous pas que le retour d’Idrissa Seck dans la mouvance présidentielle sonne comme la fin de la récréation sur la question du dauphin de Macky Sall en 2024 ?

Je ne suis pas un devin. Et comme on dit, je ne sais pas lire à travers les cauris même si je suis un sérère bon teint. Je pense qu’il faut éviter d’installer le pays dans une sorte de logique de météo politique sur une question qui n’est pas encore à l’ordre du jour. Cela participe même à apaiser le climat politique et même celui social et économique. C’est un débat qui n’est pas à son heure. Mais le plus important aujourd’hui, c’est de rester concentré sur cette dynamique d’ouverture et de travailler dans l’intérêt des Sénégalais. Et le Chef de l’Etat l’a compris. Et j’imagine également que tous les acteurs l’ont compris. Le Sénégal ne peut pas faire de la politique 365 jours sur 365 multipliés par 5 ans. Il faut que les gens sachent qu’il y a un seul capitaine à bord et nous devons travailler pour rendre visible ce qu’il fait pour accompagner le processus global vers l’émergence du pays. Le plus important aujourd’hui, c’est de faire confiance au Chef de l’Etat qui a fait gagner depuis 2012 toute la coalition et à toutes les élections.

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