«LE DIKTAT DE L’OPPOSITION NE PASSERA PAS»
Face à la presse, avant-hier, Me Moussa Bocar Thiam, un des conseils du maire de Guédiawaye, a fait des révélations fracassantes contre les détracteurs de son client, tout en appelant le peuple à la résistance

La contre-offensive des défenseurs d’Aliou Sall se poursuit de plus belle. Face à la presse, avant-hier, Me Moussa Bocar Thiam, un des conseils du maire de Guédiawaye, a fait des révélations fracassantes contre les détracteurs de son client, tout en appelant le peuple à la résistance
«Depuis le reportage de la BBC, les Sénégalais s’interrogent sur les réels enjeux de l’exploitation de notre pétrole. Au-delà des accusations gratuites contre Aliou Sall, qui a fini de démonter la spéculation savamment orchestrée par des multinationales, des lobbies et des opposants en quête de souffle nouveau à la suite de leur dérive du 24 février 2019, il est important d’expliquer davantage aux Sénégalais la géopolitique africaine du marché des hydrocarbures». Voilà ce qu’a, d’emblée déclaré, avant-hier, Me Moussa Bocar Thiam, un des avocats de l’ex-Directeur de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), lors de son point de presse. Le conseil de l’édile de Guédiawaye d’ajouter : «Ils disent que le salaire d’Aliou Sall était de 12 millions de F CFA, alors qu’au même moment, Abdoul Mbaye gagnait 65 millions par mois et Moustapha Diakhaté 13 millions. Ça personne ne le dit. C’est faux de dire que les décrets ont été signés sur la base de faux. Abdoul Mbaye raconte des contrevérités. Il a reçu un dossier complet avec les titres d’existence des sociétés Petro Tim, Timis et Petro Asia», a tonné Me Moussa Bocar Thiam. Avant de marteler : «Il est faux de dire que Franck Timis n’a pas les capacités financières et techniques. L’article 8 du code pétrolier ne bannit pas les jointventures entre juniors, majors, fonds de pension, pour justifier la capacité financière technique. Aliou Sall a fini de démontrer aux Sénégalais sa grandeur et ses vertus. Très peu de personnes osent jurer sur le Coran, dernier rempart de notre existence face à la méchanceté, la calomnie et l’injustice».
«La découverte de pétrole est une aubaine»
Interpellé sur les révélations du rapport de l’Inspection générale d’Etat, Me Thiam a asséné : «Le rapport de l’IGE n’est pas un avis conforme, c’est un avis consultatif qui ne lie personne». Poursuivant son propos, il appelé les populations à la résistance. «Nous félicitons le peuple de Guédiawaye, en particulier, et le peuple sénégalais, qui a su faire preuve de sérénité. Le diktat de l’opposition sénégalaise ne passera pas. L’heure n’est pas à assouvir votre désir de pouvoir, mais de construire ensemble un Sénégal dont la découverte de pétrole est une aubaine et non une malédiction. Nous ferons face à ces forces obscures, mues que par leur volonté d’apporter la confusion dans l’esprit de nos concitoyens. Nous les appelons à la résistance», a-t-il indiqué. Revenant sur le reportage de la journaliste de la BBC, Me Thiam de souligner : «Mayéni Jones est correspondante de BBC dans son pays au Nigéria. Au moment où elle fait ce reportage, la NNPC (société nationale nigériane de pétrole) est éclaboussée par un scandale de 20 milliards de dollars des comptes en une année. Elle n’en parle pas. Jusqu’à ce jour, il n’est pas démontré que le pétrole et le gaz sénégalais sont bradés. Au contraire, le Sénégal gagnera 420 milliards par an». «En 2014, le Sénégal comptait au total 18 blocs attribués dont 10 en offshore et 8 en on shore. Au total, 11 compagnies pétrolières opèrent au Sénégal en exploitation production des hydrocarbures. Sur l’ensemble du bassin sénégalais, seul le cham Gadiaga N°2 situé sur le bloc pon shore de Diender était en production en 2014. La production totale du gaz s’élève à 35 163 521 Nm3 en 2014 contre 41 401 755 Nm3 en 2013». A l’en croire, «l’intégralité de cette production a permis de produire de l’électricité. Sur les 18 autres blocs, 11 faisaient l’objet de travaux de recherche».