LE PIT TIRE TROIS LEÇONS DU PHENOMENE DES INONDATIONS
Les pluies diluviennes avec leur corollaire d’inondations, de dégâts matériels et de pertes en vies humaines continuent de susciter moult réactions

Les pluies diluviennes avec leur corollaire d’inondations, de dégâts matériels et de pertes en vies humaines continuent de susciter moult réactions. Cette fois-ci, c’est le Secrétariat du Comité central du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), qui dit avoir tiré 3 leçons de ce temps d’épreuves, dont notamment la politisation de la situation.
Suite aux pluies diluviennes tombées sur le territoire national, avec comme conséquences des quartiers entiers de Dakar et d’autres villes du pays inondés, le Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a fait un diagnostic de la situation. Dans une déclaration rendue publique hier, mardi 8 septembre, Samba Sy, Secrétaire général dudit parti et ses camarades du Secrétariat du Comité central disent avoir tiré 3 leçons de ce temps d’épreuves. Tout d’abord, le Secrétariat du Comité central du Pit estime que «la première de celles-ci pourrait être, aux yeux du Parti de l’Indépendance et du Travail, que notre pays, en l’état, n’est pas encore prêt à recevoir des centaines de millimètres de pluies en 24 ou 48 heures.
Et ceci, en dépit des incontestables pas faits depuis 2012 en matière de bassins de rétention, de stations de pompage, de canalisations et autres sites de relogement, pour tout dire de l’amélioration du cadre de vie de beaucoup de Sénégalais». Comme deuxième leçon, Samba Sy et compagnie trouvent que «quant au fond déjà dicté par la Covid 19, c’est qu’il faut, au Sénégal comme à tous les autres pays du monde, s’attendre, de plus en plus, à des événements inédits, découlant des méfaits de l’action inconsidérée de l’homme sur la nature.
Autrement dit et en l’occurrence, le dérèglement climatique, l’expansion des villes et les nouveaux modes de vie vont continuer à provoquer de plus en plus des retours de flammes aux effets ravageurs. Alors grosse question : comment se préparer à faire face à l’imprévu alors que les ressources du jour ne suffisent pas à la correcte prise en charge des besoins quotidiens ?»
La troisième leçon, selon le Pit, «c’est qu’il est bien inutile de vouloir surfer sur le malheur de ses compatriotes en espérant, à ce compte, engranger des gains politiques à moindres frais. Nulle part au monde, la démagogie, la fausse compassion, la prétention n’ont permis de venir à bout des difficultés».
Par là, le Pit semble ainsi prendre le contre-pied de ceux qui s’insurgent contre l’inefficacité du Programme décennal de lutte contre les inondations (Pdli) d’un coût global de 767 milliards FCFA. Par conséquent, Samba Sy et compagnie estiment que «la situation présentement vécue est suffisamment sérieuse pour être considérée avec un maximum de lucidité, de rationalité et de réalisme. Elle requiert, au-delà des mesures d’urgence que le gouvernement est en train de mettre en œuvre, des solutions de fond imposant un fort consensus national, dans la durée».