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«LES GENS QUI ONT DETOURNE L’ARGENT DU COVID DOIVENT SUBIR LES RIGUEURS DE LA LOI !»

Sans langue de bois, Pape Samba Mboup, ancien chef des commandos de choc du parti démocratique sénégalais des années de braises, et ex-ministre chef de cabinet du président Abdoulaye Wade, se prononce sur quelques questions de l’heure

Mamadou Oumar NDIAYE  |   Publication 21/12/2022

Sans langue de bois, l’ancien chef des commandos de choc du parti démocratique sénégalais des années de braises, et ex-ministre chef de cabinet du président Abdoulaye Wade, se prononce sur quelques questions de l’heure. Entretien exclusif

Le Témoin - Pape Samba Mboup, comme disent les jeunes reporters, quelle est votre actualité politique ?

Pape Samba MBOUP – Le vieux combattant politique que je suis est toujours là, bon pied et bon œil. Avec l’âge, je me suis assagi mais continue toujours de m’intéresser aux affaires de mon pays. C’est donc en Sage qui n’attend plus rien de la vie que je m’exprime après avoir été de tous les combats, y compris les plus violents et les plus suicidaires, pour la consolidation de la démocratie puis pour l’avènement de la première Alternance dans ce pays. Aujourd’hui, je soutiens sans réserve le président de la République Macky Sall qui est mon jeune frère et mon compagnon de lutte du temps des années de braises du Parti démocratique sénégalais (Pds). A propos de ce dernier parti, j’en ai été exclu après en avoir été un fervent militant du temps de l’opposition puis durant les 12 années qu’il a passées au pouvoir et ensuite lorsqu’il est retourné dans l’opposition. J’ai été exclu du Pds avec mon ami Farba Senghor parce que nous ne partagions pas la même analyse de la situation politique avec la direction de l’époque. Nous soutenions que Karim Wade ne pouvait pas être candidat à l’élection présidentielle de 2019 et qu’il fallait choisir un autre candidat pour le parti. Ou nous a alors accusés de trahison et le Comité directeur s’est réuni pour procéder à notre exclusion. C’était en 2017 avant les élections législatives. En réalité, c’est nous qui avons été trahis ! Car moi, je ne trahirai jamais Me Abdoulaye Wade. Si je n’avais pas été exclu, je serais encore à ses côtés aujourd’hui.

On reviendra plus tard sur vos relations avec Wade…

OK. Lorsque nous avons quitté le Pds, nous avons mis sur pied un mouvement nommé « Mboolo Wade » pour montrer que nous avions toujours dans notre cœur le Pape du Sopi et en espérant que nous serions réhabilités. Karim Wade nous a adressé une lettre pour nous demander de ne plus utiliser le nom de son père. Nous avons alors obtempéré et choisi d’appeler le mouvement « Mboolo Askan Wi/Les libéraux républicains ». Quelques mois après, nous avons participé aux élections législatives avec très peu de moyens. En fait, sans l’assistance financière décisive de Samuel Sarr, nous n’aurions pas pu mener les quelques actions effectuées et qui consistaient, pour l’essentiel, à contacter par téléphone nos amis et compagnons de lutte à l’intérieur du pays pour leur demander de voter pour nous. Malgré ces difficultés, nous avons réussi à obtenir 10.000 voix. C’était une prouesse et un coup de maître pour un coup d’essai. Après les législatives, toujours par le biais de Samuel Sarr, qui nous a fortement sollicités en ce sens, nous avons décidé de soutenir le chef de l’Etat Macky Sall pour la présidentielle de 2019. Plusieurs raisons expliquent ce choix. D’abord parce que Macky Sall est notre frère libéral. Nous étions dans le même parti, le Pds, où il s’est toujours distingué par sa grande courtoisie, sa correction, son engagement, sa droiture, le respect qu’il donnait à tout le monde. Il n’avait jamais trempé dans aucun micmac. Je me souviens d’ailleurs que toutes ces qualités avaient été mises en avant par le secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade, pour justifier le choix porté sur lui pour être le président des cadres du parti. Le discours de haute facture qu’il avait prononcé à cette occasion à l’hôtel Indépendance résonne encore dans mes oreilles. Un discours qui avait séduit tout le monde. Lorsqu’on avait commencé à lui créer des problèmes, j’avais été le premier à me dresser contre les comploteurs parce que j’avais compris qu’à travers sa fragilisation, on cherchait en réalité à ouvrir un boulevard pour Karim Wade. De même, lorsqu’il a quitté le Pds, j’ai été tenté de le suivre mais je me suis ravisé car je me suis dit que j’étais le bouclier autour du Vieux qui empêchait les comploteurs d’arriver à leurs fins. Nous avions décidé de le soutenir, ensuite, parce qu’il a énormément travaillé pour le Sénégal. En effet, le bilan du premier mandat du président Sall était tellement flatteur, positif qu’il n’a pas été difficile pour Samuel Sarr de nous convaincre de le soutenir.

Pour parler de l’actualité politique nationale, cette fois-ci, les rapports de la Cour des comptes sur les fonds du Covid continuent de défrayer la chronique. Quels commentaires faites-vous sur ces rapports ?

Je joins ma voix au chœur de l’indignation générale de l’opinion publique ! Le président de la République a fait tout ce qu’il devait faire dans le cadre de cette pandémie. Dans un contexte international extrêmement difficile, il s’est démené pour trouver 1.000 milliards de francs pour permettre de faire face à la pandémie sur le plan sanitaire et aussi pour soutenir les ménages les plus vulnérables rudement éprouvés par les conséquences économiques de cette crise. Il a fait confiance à des collaborateurs qui devaient utiliser ces fonds pour des usages bien précis mais qui ont trahi cette confiance en mettant tout simplement dans leurs poches une bonne partie de cet argent. Ces gens, ce sont des sans-cœur. Pis, des criminels. Qu’ils subissent les conséquences de leur trahison vis-à-vis du président de la République. De toutes façons, je fais confiance au président de la République qui sait ce qu’il doit faire à ces gens qui, par leurs pratiques malhonnêtes, ternissent son excellent bilan à la tête du Sénégal. Ses réalisations dans tous les domaines sont incontestables et se passent de tout commentaire. Comme disent les Ouolofs, « weddi guis bokku ci » ! Pour ne prendre qu’un exemple, regardez ce TER, si jamais il s’arrêtait 24 heures seulement, il y aurait des émeutes en banlieue ! Le président Macky Sall, donc, doit laisser la justice faire son travail. La Cour des comptes lui a donné l’occasion de débusquer les gens de son entourage qui, par leurs prévarications, le poignardent dans le dos. Qu’il fasse chuter ces gens qui veulent sa chute !

Les péripéties de l’affaire Adji Sarr/Ousmane Sonko sont, elles aussi, au-devant de l’actualité. Que pensez-vous de ce feuilleton ?

C’est un dossier qui est entre les mains de la justice. Il faut donc faire confiance à cette dernière. Le doyen des juges d’instruction est en train de poser des actes qui vont dans le bon sens. Après avoir auditionné les deux parties, il est aussi en train d’en faire de même pour tous les témoins et acteurs susceptibles d’apporter des éléments de nature à contribuer à la manifestation de la vérité. La seule chose que je déplore, c’est qu’on ait donné une tournure politique à affaire de mœurs, un banal fait divers pour en faire un dossier d’Etat. Je souhaite que le juge clôture rapidement ce dossier pour qu’on passe à d’autres choses plus fondamentales pour la marche de ce pays. Encore une fois, cette affaire ne méritait pas de prendre une telle dimension. (Ndlr, en voyant notre interlocuteur s’exprimer et en étudiant l’expression de son visage, le vieux journaliste que je suis devine aisément qu’il ne semble pas convaincu par les accusations de viol portées par la masseuse à l’encontre du leader de l’opposition. Mais enfin, ce n’est là qu’une impression personnelle !)

Et que pensez-vous des violences qui se sont produites récemment à l’Assemblée nationale et dont le point d’orgue a été constitué par l’agression d’une députée de la majorité ?

Dans toutes les Assemblées nationales du monde, il n’est pas rare d’assister à des empoignades. Cela dit, ce qui se passe actuellement dans notre Assemblée nationale est inédit et dépasse tout entendement. Osons le dire : dans cette 14ème législature, il n’y a pas les députés qu’il faut c’est-à-dire qui maîtrisent leurs dossiers, qui défendent avec abnégation les intérêts des populations, qui contrôlent l’action du Gouvernement etc. Au contraire, cette Assemblée donne l’impression d’être une arène de lutte.

Quelle est votre position dans le débat en cours relatif à un éventuel troisième mandat du président de la République ?

A mon avis, il ne faut pas être plus royaliste que le roi. Le principal concerné ne s’est pas encore prononcé sur la question. Je suis un enseignant de profession, pas un juriste et encore moins un constitutionnaliste. Il conviendra de laisser le Conseil constitutionnel se prononcer le moment venu.

Votre ancien parti, le Pds, vous manque-t-il ?

Depuis que je l’ai quitté, plutôt depuis que j’en ai été exclu, j’ai toujours cherché à me réconcilier avec le président Wade que je porte toujours dans mon cœur. Et je suis sûr que la réciproque est vraie. Wade, nous avons lutté ensemble, perdu ensemble, gagné ensemble, rigolé ensemble, pleuré ensemble. Jusqu’à la fin de ma vie, j’essaierai de me réconcilier avec lui. (A ce moment de l’entretien, il nous demande de promener notre regard sur les murs de son salon tapissé de photos le montrant avec l’ancien président de la République en différentes occasions). Jusqu’à présent, hélas, mes tentatives se sont heurtées à un mur de granit. Mais je ne désespère pas.

Pour terminer, quels conseils donneriez-vous à l’actuel président de la République relativement à la situation actuelle du pays ?

Le président Macky Sall, j’ai beaucoup d’affection pour lui et je le considère comme un frère. Il est déjà rentré dans l’Histoire, non seulement du fait de ses multiples réalisations dans ce pays mais aussi de son leadership mondial. Le seul conseil que je lui donnerais, c’est le suivant : qu’il fasse tout pour préserver la stabilité de ce pays afin qu’il ne soit pas celui sous le magistère duquel le Sénégal aura connu une déflagration.

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