MACKY SALL MOTIVÉ PAR LE SOUCI DE LA CONTINUITÉ
Le chef de l’État a déclaré, samedi, que le souci de maintenir une continuité dans la conduite des politiques publiques bâties autour du PSE a guidé le choix qu’il a porté sur Amadou Ba comme candidat de la coalition BBY à la présidentielle

Le chef de l’État, Macky Sall, a déclaré, samedi, que le souci de maintenir une continuité dans la conduite des politiques publiques bâties autour du Plan Sénégal émergent (PSE) a guidé le choix qu’il a porté sur Amadou Ba comme candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle de février prochain.
« Après avoir écouté les uns et les autres, pris en considération toutes les suggestions, nous avons mis en avant la préservation de la République et de la démocratie, la sauvegarde de la paix et de la stabilité pour la poursuite des politiques publiques autour du socle que constitue le Plan Sénégal émergent », a-t-il-dit.
Selon le président Sall, l’actuel chef du gouvernement sénégalais, a le profil pour rassembler au sein de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) mais aussi au-delà de ces deux entités.
« Il connaît bien le Plan Sénégal émergent pour assurer la poursuite des politiques économiques, sociales et environnementales du PSE », a ajouté le président sortant, qui a décidé de ne pas briguer un troisième mandat.
Il est revenu sur le processus de sélection du candidat de BBY, disant avoir « même proposé une sorte de primaires par le vote des grands électeurs ».
« Mais cette idée a été écartée par la plupart des candidats et des leaders qui craignaient qu’une telle démarche puisse être source de divisions qui auraient été nuisibles à la coalition », a-t-il souligné.
« C’est dire que le choix d’aujourd’hui est un choix concerté et collégial », a insisté Macky Sall, avant de lancer un « vibrant appel à l’unité, à l’endroit de tous les candidats à la candidature », qui, dit-il, « avaient tous des arguments à faire prévaloir ».
Il les a remerciés pour « leur capacité à apprendre les enjeux et les priorités tout en invitant chacun d’eux à mettre la survie et la victoire de Benno au-delà de toutes les ambitions individuelles ».
L’ancien président de l’Assemblée nationale Moustapha Niasse, chargé de conduire les consultations et les concertations à la demande du président de la République, dit avoir reçu 12 candidats à la candidature pour des entretiens d’une durée minimum de 90 minutes par candidat.
« J’ai reçu certains candidats à deux reprises et même trois pour d’autres. J’ai échangé aussi au téléphone avec certains », a-t-il-précisé.