MANSOUR FAYE DEMANDE LA DÉCLASSIFICATION D'UN RAPPORT DE L'IGF SUR LA GESTION D'AMINATA TOURÉ
Dans une tribune publiée sur Facebook, le maire de Saint-Louis exige la déclassification de ce document portant sur la gestion de Mimi au Conseil Économique, Social et Environnemental.

Convoqué par la Division des Investigations Criminelles (DIC) pour affaire le concernant, Mansour Faye ne s’est pas empêché de tirer sur le régime actuel.
Dans une tribune qu’il a publiée sur sa page Facebook, il attaque l'ancienne ministre de la Justice et demande au chef de l’Etat de déclassifier un rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGF) sur le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) en rapport avec la gestion d’Aminata Touré.
Selon le maire de Saint-Louis, « cette mission a consisté à la vérification administrative et financière du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) sous la Présidence d’Aminata Touré, votre actuelle si ‘haute représentante’ qui vous précipitera à la trappe ».
Selon Mansour Faye, comme Mimi dit à qui veut l’entendre qu’elle n’a rien à se reprocher, « je demande solennellement à ma nièce , la mégère Dolores, de m’appuyer dans cette requête de déclassification de ce rapport concernant, en partie, sa gestion! ».
« Monsieur le président de la République, le Décret 2007-809 du 18 juin 2007, fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Inspection Générale d’Etat, en son article 6, alinéa 2, vous donne la prérogative exclusive de décider des suites à donner aux rapports produits par les Inspecteurs Généraux d’Etat. Ainsi, au nom de la Reddition des Comptes, la Transparence et l’Équité (sic!!!) que vous et votre parti, la Secte PASTEF, prônez, sauf si ce n’est faussement, je vous saurais gré de bien vouloir procéder à la déclassification du Rapport objet de l’ordre de mission numéro 000xx/CAB.PR.IGE de Décembre 2020. Pour plus d’objectivité vous pourriez demander à l’Inspection Générale d’État, elle-même, de procéder à sa présentation publique! », écrit-il, tout en décriant la déclaration du président le 4 avril « jetant en pâture la Justice sénégalaise dont vous êtes censé garantir le bon fonctionnement régulier, en demandant au ‘peuple de lui mettre la pression’ ».
Cela, indique-t-il, est révélateur « du non-respect de l’arrêt du juge des référés qui vous colle le tort de nous priver, en hors-la-loi, de notre liberté d’aller et de venir ! ».