«NOTRE URGENCE A NOTTO DIOBASS, C’EST DE CORRIGER LES ERREMENTS DU MINISTRE-MAIRE ALIOUNE SARR»
Maryvonne Ndew Gning, candidate de Yewwi Askan Wi

«Face à la mal-gouvernance de l’institution municipale de Notto Diobass, surtout dans le domaine du foncier, face aussi à la dégradation continuelle du cadre de vie des populations, il nous faut agir vite pour arrêter l’hémorragie». Ce cri de détresse est de la candidate de la coalition Yewwi Askan Wi à l’assaut de la mairie dirigée par le ministre maire Alioune Sarr. Maryvonne Ndew Gning a été investie ce samedi 27 novembre 2021.
La tête de liste de la coalition Yewwi Askan Wi pour les élections territoriales de janvier 2021 à la mairie de la commune de Notto Diobass, Maryvonne Ndew Gning, se dit « très consciente qu’il est question de sauver notre terroir » et pense que, « vu la situation de notre localité et l’urgence de corriger tous les errements, il n’y a de temps, ni pour des invectives ni pour des discours triomphalistes ». Et d’indiquer : « l’heure est plutôt de bâtir et gérer le Notto Diobass dans l’intérêt exclusif du bienêtre des populations ». Ce d’autant que « la localité renferme d’énormes potentialités qui peuvent la faire émerger, avec de larges possibilités disponibles dans les domaines agricole, commercial et de la mobilité aussi bien interurbaine qu’inter-rurale », remarque l’ancienne « progressiste » qui, aujourd’hui, après la division en deux de l’AFP de Moustapha Niass dans le Diobass, contrôle la moitié de ce territoire politique , qu’elle a cédée dans le Grand parti d’El Hadji Malick Gackou.
Les difficultés des Diobassois à la quête du bien-être
La candidate de la coalition Yewwi Askan Wi à Notto Diobass, qui prône « un Diobass non enclavé, accessible par et pour tous », a tendu la main à l’ensemble de la population Diobassoise, pour « ensemble, résoudre définitivement le mal-vivre et le déséquilibre social ». Elle a insisté sur « l’autopromotion » et pense que « le temps de changer le visage de Notto Diobass a sonné ». Aussi de revenir sur « le difficile accès aux ressources financières, avec le pouvoir d’achat de nos concitoyens qui se détériore, chaque jour qui se lève, du fait de la cherté du coût de la vie », ce qui, dit-elle, « nous condamne à nous lancer dans la course à la mairie » pour « un changement radical dans la méthode de gérer les affaires de la communauté ». Elle invite les élus à « bannir la gestion solitaire de la gouvernance locale ». Notto Diobass étant, par tradition, une zone de commerce et d’intenses activités agroéconomiques, Maryvonne Ndew Gning dit avoir mesuré « les difficultés que rencontrent les populations à la quête du bienêtre ». Et face à ce constat, de promettre de mettre en place un « programme d’appui aux initiatives locales ». Elle a tendu la main à tous pour « ensemble, porter haut l’étendard de notre terroir », en déclinant une « vision futuriste » autour d’une « gestion de la commune par et pour les populations » pour « ensemble construire un Diobass nouveau avec la coalition Yewwi Askan Wi ».
L’hydraulique rurale, le casse tête des populations du Diobass
Maryvonne Ndew Gning qui espère devenir la première femme mairesse de Notto Diobass, promet de mettre en marche son programme : « Fini les problèmes d’eau à Notto Diobass » dès la première semaine de son installation à la tête de la mairie. Selon elle, « étancher la soif des populations par la résorption du déficit criant en matière d’addiction d’eau est une surpriorité », parce que « Notto Diobass a soif, l’eau ne coule pas en abondance chez nous et il faut rapidement y remédier ». Sur la question de l’électrification, la candidate de la Coalition Yewwi Askan Wi à la mairie de Notto Diobass remarque que « l’électricité n’est pas un privilège de la commune », mais, a-t-elle promis, « avec nos partenaires nous sortirons le Diobass des ténèbres ». Et d’ajouter : « dans le registre global de lutte contre l’insécurité, nous allons, en relation avec les autorités compétentes, mobiliser les moyens qu’il faut, pour la protection des personnes et de leurs biens. Tous les moyens nécessaires seront mobilisés pour venir à bout du vol du bétail devenu un véritable fléau dans le terroir. Ce phénomène affecte sérieusement le pouvoir d’achat de nos chers concitoyens ». Aussi elle a évoqué son programme de développement sanitaire intitulé : « Pour un accès aux soins de santé pour tous ». Dans le domaine de l’éducation où, dit-elle, « tout ou presque est priorité car il y a beaucoup à faire et à réaliser », elle devait revenir sur la façon dont elle compte dérouler son programme « Ndiangue mou bakh thi Notto Diobass » (Pour une éducation de qualité).