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OUSMANE SONKO PEUT ÊTRE CANDIDAT

L’élection présidentielle du 25 février 2024 se tient dans un contexte particulier avec la non candidature du président sortant et l’incarcération du principal opposant sénégalais Ousmane Sonko. L’enseignant Chercheur Mamadou Salif Sané fait son analyse

Emédia  |   Publication 25/09/2023

L’élection présidentielle du 25 février 2024, se tient dans un contexte particulier avec la non candidature du président sortant et l’incarcération du principal opposant sénégalais Ousmane Sonko. Ce dernier garde-t-il encore ses chances intactes pour briguer la magistrature suprême ? L’actuel chef de l’Etat peut-il battre campagne pour le candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar ? L’enseignant Chercheur Mamadou Salif Sané, maitre de conférences agrégé à l’Unité de formation et de recherches (UFR) de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint Louis, auteur d’une thèse de doctorat sur le contentieux électoral dans les États d’Afrique de l’ouest francophones : l’exemple du Sénégal et du Bénin, a accepté de s’entretenir avec Bès Bi sur ces questions d’actualité.

Ousmane Sonko en prison, peut-il être candidat à la prochaine élection présidentielle ?

Docteur Mamadou Salif Sané : Oui, Ousmane Sonko est en prison mais, il n’a pas encore un jugement définitif à son égard. Parce que dans l’affaire Mame Mbaye Niang, même si, le jugement est définitif, Ousmane Sonko ne pourra pas perdre ses droits civils et politiques parce que tout simplement, l’infraction qui est visée dans cette affaire, ne fait pas partie des infractions qui sont visées par le code électoral et n’obéit pas aussi aux principes de la nécessité des peines par lequel, le juge électoral peut se baser pour priver Ousmane Sonko de ses droits civils et politiques. Il y a également un autre principe dans le droit électoral, le principe de l’individualisation des peines, ce n’est pas, parce que vous êtes condamné que vous perdez vos droits civils et politiques. Il ne doit pas y avoir une automaticité entre une condamnation pénale et une privation des droits civils et politiques. Par exemple, un étudiant qui est poursuivi pour une infraction quelconque, on ne peut pas à partir de cette infraction, décider de le priver de ses droits civils et politiques et lui donner une chance de par exemple concourir à un concours administratif, etc. C’est la même chose en matière électorale. Donc, il y a l’absence d’automaticité de privation des droits civils et politiques et une condamnation pénale.

Dans l’autre affaire, qui concerne Adji Sarr-Ousmane Sonko, vous avez vu, la première incohérence, c’est-à-dire l’infraction de viol, n’a pas été retenue par le juge, mais plutôt l’infraction de corruption de la jeunesse pour laquelle, Ousmane Sonko n’a pas comparu et a été jugé par contumace. Le code électoral dit clairement, si on est jugé par contumace, on perd ses droits civils et politiques mais aujourd’hui, la contumace de Ousmane Sonko est tombé du simple fait qu’il a été arrêté. Le code pénal dit clairement lorsque le contumax se rend ou s’il est arrêté, la contumace est tombée et la loi ne précise pas dans quel cadre, il est arrêté ou non. Vous vous rappelez Ousmane Sonko, en quittant Ziguinchor pour se rendre à Dakar, avait fait l’objet d’une première arrestation et mise en résidence surveillée, une mesure qui n’a pas été légalisée par l’autorité administrative et c’est après qu’il a été arrêté et il a récusé le jugement qui a été pris à son encontre. En ce moment, le jugement doit être repris dans son entièreté et c’est ce qui n’est pas encore le cas. Présentement, il n’y a aucune décision judiciaire définitive à l’encontre de monsieur Ousmane Sonko. À partir de ce moment, il jouit de toutes ses facultés civiles et politiques et rien ne peut l’empêcher au vu de la loi à être candidat à l’élection présidentielle de février 2024.

Ayant été retiré des listes électorales, comment Ousmane Sonko peut être élu alors qu’il n’est plus électeur ?

MSS : Le retrait des listes électorales est une décision administrative, qui doit faire l’objet d’un recours devant le juge et jusqu’à présent, une décision administrative individuelle et qui est défavorable à une personne, doit être notifier à la personne. Pas la publication mais, la notification à la personne concernée et ici, le code électoral et la loi pénale dit clairement qu’on doit notifier la décision à la personne concernée et que cette dernière dispose de 10 jours pour faire un recours non pas devant le juge constitutionnel mais devant le juge judiciaire, c’est-à-dire le président du tribunal d’instance qui doit rendre une ordonnance. Dans ce cas, il peut intenter un recours devant le président du tribunal d’instance de Ziguinchor et il appartient au président du tribunal d’instance de Ziguinchor qui dispose de 10 jours (le délai est limité parce que nous sommes en matière électorale) pour pouvoir se prononcer là-dessus et si le président du tribunal rend l’ordonnance, elle peut faire l’objet d’un recours pour excès de pouvoirs au niveau de la cour suprême.

Donc, on est loin de la fin de la procédure et même au niveau de la cour suprême, Ousmane Sonko a la possibilité de soulever l’exception d’inconstitutionnalité de la loi électorale, l’article 29 et les autres articles pour retarder la décision. Donc, on est loin de la fin de l’épilogue Ousmane Sonko. Donc, actuellement, il n’y a aucune procédure engagée contre Ousmane Sonko qui peut lui faire perdre ses droits civils et politiques.

L’actuel président de la République n’étant pas candidat, est-ce-qu’il peut battre campagne pour l’élection du 25 février au profit du candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar ?

MSS : Oui, il peut battre campagne mais pas avec les moyens de l’Etat. Au Sénégal, on applique jamais les lois mais, il y a la loi sur le financement des partis politiques, des campagnes électorales avec les plafonds en la matière ; on applique jamais cette législation là. Il peut battre campagne parce que la période de campagne est ouverte mais pas avec les moyens de l’Etat. Il ne doit pas y avoir son effigie parce que cela influence le jeu électoral et à partir de ce moment là. Il a la possibilité de participer à la campagne électorale mais pas avec les moyens de l’Etat. Son effigie doit être écarter en tant que président de la république.

Mais, l’Etat a l’obligation de le protéger …
MSS : (Il coupe) C’est la première fois d’ailleurs que le président de la République qui n’est pas candidat à sa succession. C’est une première mais, il faudra encadrer tout cela. Dans tous les cas, il ne peut pas battre campagne avec les moyens de l’Etat.

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