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SAISINE A HAUT RISQUE !

Entre confrontation politique ouverte sur fond d’attaque et contre-attaque, la rivalité entre les deux responsables politiques, Macky Sall et Ousmane Sonko, semble se déplacer avec cette affaire « Sweet beauté » sur le terrain très glissant de la justice

Nando Cabral GOMIS  |   Publication 12/03/2021

La bataille politique que se livre depuis 2014 (année de la création de Pastef) le président de la République, Macky Sall et Ousmane Sonko, leader du parti des Patriotes est-elle en train de prendre une nouvelle tournure avec cette affaire d’accusations de « viols répétés » et « menaces de mort » portée par Adji Sarr, une tournure d’un salon de coiffure contre le leader de Pastef/Les Patriotes. En effet, lors de leurs déclarations du lundi 8 mars dernier, les deux hommes bravant les appels à la description de la scène politique se sont plutôt livrés à des menaces réciproques de procédures judiciaires dont les conséquences pourraient être tragiques pour l’un ou l’autre.
 
Entre confrontation politique ouverte sur fond d’attaque et contre-attaque, notamment sur la gestion des ressources naturelles et financières publiques par le régime en place, la rivalité entre les deux responsables politiques, Macky Sall et Ousmane Sonko, semble se déplacer avec cette affaire « Sweet beauté » (nom du salon de coiffure où travaillait Adji Sarr), sur le terrain très glissant de la justice avec tout ce que cela comporte comme risque non seulement pour les deux mais aussi pour leurs familles et proches. La preuve, la prise de parole des deux adversaires politiques, le lundi 8 mars dernier quelques heures après l’inculpation d’Ousmane Sonko sous le régime de contrôle judiciaire suivi de sa libération sous forte pression de la rue et la médiation des responsables religieux et de la société civile, n’a fait que conforter ce sentiment de glissement de la bataille politique entre les deux sur le terrain judiciaire.

Dans sa déclaration faite devant ses partisans, Ousmane Sonko a ainsi accusé le chef de l’Etat, le ministre de l’Intérieur, son collègue de la Justice et le procureur de la République d’être à l’origine de toutes ces violences ayant engendré la mort d’une dizaine de manifestants tués lors des affrontements avec les forces de défense et de sécurité qui ont suivi son interpellation pour « trouble à l’ordre public et participation à une manifestation interdite » le mercredi 3 mars dernier alors qu’il se rendait à son rendez-vous avec le juge d’instruction du 8e cabinet.

Sous ce rapport, exigeant l’ouverture d’une enquête indépendante pour situer les responsabilités dans la mort de ces manifestants, le leader de Pastef a également annoncé une plainte au niveau international qui sera déposée à la Cour pénale internationale (Cpi) pour, dit-il, amener « les responsables à répondre de leurs actes ». Il faut dire que les responsables du régime en place qui font déjà face, depuis le début de ces manifestations violentes, à la pression d’organisations de défense des droits de l’homme qui demande l’ouverture d’enquêtes indépendantes pour situer les responsabilités sur ces violences qui ont occasionnée la mort d’une dizaine de manifestants, courent un gros risque en cas de saisine de cette juridiction internationale.

En effet, même si la législation actuelle de cette cour ne permet pas à Ousmane Sonko ou un quelconque acteur politique sénégalais en dehors de l’Etat de passer à l’acte dans le sens où la saisine de la Cpi est réservée uniquement aux États parties, aux juges de ladite cour, statuant à la majorité absolue et le Procureur de la Cpi (Article 94 Statut de Rome), la mort de ces manifestants fait partie des crimes relevant de sa compétence. Ces derniers sont entre autres  : crime de génocide ; crimes contre l’humanité (meurtre et emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international) ; crimes de guerre et crime d’agression (Article 5 Statut de Rome).
La particularité de ces crimes repose sur le fait qu’ils sont imprescriptibles. Autrement dit, la personne soupçonnée d’avoir commis ces crimes pourrait être poursuivie à tout moment durant sa vie devant cette juridiction internationale. Cette voie fait donc planer une sorte d’épée de Damoclès sur la tête les partisans du régime en place.

Le cas de l’ancien président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, traduit devant cette cour par son successeur et actuel chef d’Etat, Alassane Ouattara, en est une parfaite illustration de la tournure que pourrait prendre le bras de fer auquel se livre l’actuel chef de l’Etat sénégalais et son principal opposant si la tension actuelle entre les deux hommes n’est pas dissipée.

De son côté, le chef de l’Etat, tout en appelant au calme, a demandé de laisser « la justice suivre son cours en toute indépendance » dans le cadre de cette affaire « Sweet beauté » où Ousmane Sonko joue son avenir politique. En effet, même s’il a échappé pour le moment à un mandat de dépôt, le leader de Pastef n’est tout à fait hors de danger.
Au contraire, il est toujours dans la zone de turbulence où son avenir politique peut basculer d’un jour à un autre surtout avec le spectre d’une troisième information judiciaire visant les faits d’insurrection pour laquelle le juge du 1er cabinet aurait déjà adressé une nouvelle demande de levée de son immunité parlementaire.

En effet, en cas de condamnation pour l’une de ces affaires, Ousmane Sonko qui avait réussi la prouesse d’être classé 3ème pour sa première participation à une présidentielle, celle de 2019, va devoir oublier définitivement son rêve de mettre fin au système politique qui prend en « otage les Sénégalais » depuis 1960.

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