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UNE ANNÉE DE DÉGEL POLITIQUE

Du lancement du dialogue national au gouvernement élargi à l’opposition, retour sur les temps forts de 2020

Salla Gueye  |   Publication 25/12/2020

Si c’était en période de guerre, l’année 2020 pourrait être considérée comme un moment de « dégel » sur le champ politique sénégalais. Du lancement du dialogue national au gouvernement élargi à l’opposition, retour sur les temps forts de l’année des grandes surprises.

Au Sénégal, l’année 2020 a débuté avec le lancement des travaux du dialogue national, annoncé, en mai 2019, par le président Macky Sall après sa réélection à la magistrature suprême. En effet, le mardi 14 janvier, ces concertations réunissent, au palais présidentiel, plus d’une centaine de participants, politiques et de la société civile. Les choses sérieuses commencent, donc, pour le président du comité de pilotage, Famara Ibrahima Sagna. Et ce dernier le reconnaît : « le temps des réglages, des atermoiements, est maintenant derrière nous. Voici donc venu le temps de commencer un travail à la fois considérable pour son étendue et inédit par son importance, son objectif de transcender tous les clivages et les blocs ».

Ce dialogue a été boycotté une grande partie de l’opposition à l’image d’Ousmane Sonko, d’Idrissa Seck ou encore du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade qui le qualifiaient, d’ailleurs, de « mascarade » politique. À l’inverse, d’autres responsables ont tenu à être présents. C’est le cas de Babacar Gaye, ancien porte-parole du parti libéral : « Le PDS est un parti autonome pour régler certaines questions d’ordre politique et en l’occurrence le code électoral, le fichier électoral. Nous, qui sommes un courant de pensée à l’intérieur du Parti démocratique sénégalais, nous avons estimé devoir être présents ».

La Covid-19 réunit la classe politique

Le 2 mars, le Sénégal enregistre son premier cas positif de Covid-19. L’urgence sanitaire, comme dans presque tous les pays du monde, suscite ainsi une sorte de cohésion nationale autour du chef de l’Etat Macky Sall qui, au-delà des contributions financières, réussit à réunir même ses plus farouches adversaires politiques dans un esprit « d’union sacrée » face à la crise.

En effet, dans la matinée du 24 mars, s’ouvre un ballet des personnalités au palais de la République. Idrissa Seck, candidat malheureux à l’élection présidentielle de 2019, son allié Malick Gakou, mais aussi Khalifa Sall, le maire déchu de la ville de Dakar, ou encore Ousmane Sonko, arrivé troisième à la présidentielle, se sont tous entretenus avec le chef de l’État. Issa Sall, ex-candidat du PUR à la présidentielle, ainsi que Cheikh Bara Dolly Mbacké et Tafsir Thioye, respectivement président du groupe parlementaire et porte-parole du Parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade, leur ont emboîté le pas jusque dans la soirée. Avec un objectif du côté de l’exécutif : obtenir leur assentiment pour pouvoir légiférer par ordonnances sur les mesures à prendre face à la pandémie de Covid-19.

Au même moment, tous semblent anesthésiés. Du fait notamment de l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu sur l’étendue du territoire national, décrété, le 23 mars, ceux qui s’activaient déjà en coulisses pour préparer les élections locales, ont finalement annulé leurs activités politiques en attendant de gagner « la guerre » contre la pandémie.

Gouvernement élargi à l’opposition

Mercredi 28 octobre, le Président Macky Sall dissout son gouvernement de 32 membres en place depuis avril 2019, sans en expliquer les raisons et la date de formation d’une nouvelle équipe gouvernementale. A travers décret signé aussitôt après la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres du même jour, il « met fin aux fonctions des ministres et secrétaires d’Etat membres du gouvernement », selon un communiqué du porte-parole de la présidence, Abdou Latif Coulibaly. Ce, « en attendant la mise en place du nouveau gouvernement, les ministres et secrétaires d’Etat sortants sont chargés d’expédier les affaires courantes ».

Dans un autre décret, Macky Sall met également fin aux fonctions de secrétaire général de la présidence de la République de son proche collaborateur Mahammed Boun Abdallah Dione ainsi que Aminata Touré, de ses fonctions la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Une décision qui n’avait pas manqué de susciter de vives réactions.

Lundi 1er novembre, soit 72 heures plus tard, le chef de l’Etat passe à l’acte en signant le décret instituant le remaniement ministériel. Au total, sept départs, neuf arrivées, quatre changements de postes – et finalement peu de nouvelles têtes – ont été notés dans cet attelage gouvernemental de 33 ministres et 4 secrétaires d’État parmi lesquels, deux membres du parti d’opposition Rewmi (Aly Saleh Diop et Yankhoba Diattara) et Oumar Sarr, leader du Parti des libéraux et démocrates/And Suqali (PLD/ASPLD).

Cese: Mimi out, Idy in!

L’autre information phare de cette soirée-là : la nomination d’Idrissa Seck à la tête du Conseil économique, social et environnemental. Au même moment, de hauts responsables de l’APR, comme Amadou Ba, Aly Ngouille Ndiaye, Oumar Youm et Aminata Touré, donc, ne sont pas reconduits. C’est la surprise générale !

À peine deux heures après sa nomination, le 1er novembre, le leader du parti Rewmi réagit, au cours d’un point de presse tenu chez lui : « Le choix n’était pas facile, mais j’ai pris mes responsabilités. On m’a plusieurs fois déclaré mort en politique ». Donnant les raisons de ses nouvelles orientations politiques, il évoque la pandémie de Covid-19. « Après plusieurs mois d’échanges dans le cadre du dialogue national comme au cours de plusieurs rencontres en tête-à-tête avec le président, après une analyse lucide et sereine du contexte international, africain, sous-régional et national, la nécessité nous est clairement apparue de répondre positivement à l’appel du président de la République pour une union de l’ensemble des forces vives de la Nation pour mieux faire face aux défis du moment », déclarait-il devant des dizaines de responsables de son parti. Mais ses réponses « tirées par les cheveux », selon certains observateurs, ne semblaient pas convaincre les Sénégalais et une partie de la classe politique qui manient le sarcasme et l’humour corrosif à son encontre à travers les médias et surtout les réseaux sociaux.

Quid des élections locales ?

Profitant, ainsi, de la tribune lors de la cérémonie de son installation officielle, le 19 novembre, à la tête du Cese, Idrissa Seck revient à la charge rappelant à ses détracteurs que « la nécessité crée l’exception, même en délusion. L’homme peut se prétendre maître de ses intentions et de ses actes, mais son destin relève de ce que les croyants appellent volonté divine ». Pour lui, « la compétition électorale de 2019 est derrière nous. Le contentieux qui en est issu a été éteint par l’ouverture du dialogue national et les résultats remarquables qu’il a produits ».

Au-delà des nouveaux entristes, d’autres grosses pontes de l’opposition sont toujours annoncées dans la majorité présidentielle pour répondre à la main tendue du président de la République, Macky Sall.

Mais en attendant l’an 2021, qui risque d’être politiquement mouvementé, le ministre des Collectivités territoriales a prédit, le 13 novembre, la suppression prochaine des Villes. Parce que, d’après Oumar Guèye, elles n’ont pas leur raison d’être au Sénégal. Une sortie qui, au-delà du cadre juridique, a suscité une polémique autour de la tenue des élections locales dont les acteurs au dialogue politique avaient déjà demandé le report. 

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