VIOLENCES PREELECTORALES, FGTS/B PRONE LA PRESERVATION DE LA PAIX ET DE LA STABILITE SOCIALE
La Fédération Générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B) alerte la classe politique et l’opinion sénégalaise sur le climat de tension propice à la violence préélectorale.

La Fédération Générale des travailleurs du Sénégal (Fgts/B) alerte la classe politique et l’opinion sénégalaise sur le climat de tension propice à la violence préélectorale. Se basant sur l’affaire Barthélemy Dias, le secrétaire général de la Fgts-B, Sidiya Ndiaye prône la non-violence.
Les nombreux cas de violences notés dernièrement dans le landerneau politique inquiètent une bonne partie de l’opinion publique sénégalaise. En effet, les membres de la Fédération Générale des Travailleurs du Sénégal (Fgts-B), soucieux de la préservation de la paix et de la stabilité sociale, sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme et prendre à témoin l’opinion nationale et internationale, au regard des récents développements observés dans le paysage politique, en perspective des élections locales du 23 janvier 2022.
Dans un communiqué reçu hier par «L’As», le secrétaire général de la Fgts-B, Sidiya Ndiaye, s’indigne de la tournure des événements relatifs au dossier Ndiaga Diouf du nom de ce nervi tué en 2011 lors de l’attaque de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur. «Une affaire pendante devant la justice et qui concerne un citoyen sénégalais et responsable politique suit son cours. Ce dernier devait donc tout naturellement aller répondre à une convocation de la justice suite à un appel qu’il avait lui-même fait, en plus de celui également fait par le procureur. Ce faisant, ne demande-t-il pas lui-même que la justice soit rendue et que le droit soit dit ? En tout état de cause, cela ne doit aucunement constituer un prétexte pour provoquer des turbulences inutiles», martèle le syndicaliste avant de s’interroger dans la foulée : «Pourquoi vouloir politiser une affaire qui relève de la justice ? Laissons à nos braves acteurs du système judiciaire qui sont aussi des travailleurs faire leur travail sereinement. Et c’est cette même sérénité que la Fgts-B réclame aux acteurs politiques. Il n’est nullement profitable aux populations et à la nation de subir de telles subversions et dérives, entretenues par une confusion qui risque de menacer, sinon de saper notre démocratie et notre stabilité.»
Interpellant les acteurs politiques, Sidiya Ndiaye et ses camarades appellent à plus de retenue de la part du pouvoir comme de l’opposition. «Al’aune des dites élections locales, l’image renvoyée par ces acteurs politiques à la jeunesse ne rassure pas du tout quant à leur rôle d’éducateurs et de références devant inspirer les jeunes générations à cultiver de bons comportements dans l’excellence et la qualité. En qualité de partenaires sociaux, et d’acteurs du dialogue social national, les syndicalistes sont également assujettis à des élections nationales de représentativité, mais jamais, alors jamais, cela n’a valu de créer des troubles pouvant aller jusqu’à menacer la paix sociale. D’autant que le pays s’efforce depuis plusieurs décennies de se mettre en orbite vers un développement harmonieux et durable. Ce développement ne pourra pas cependant se faire sans le sens de responsabilité de l’ensemble des acteurs politiques et sans confiance à notre système judiciaire», indique le secrétaire général de la Fgts, Sidiya Ndiaye.