L'INSTITUT PASTEUR FAIT UN BILAN D’ÉTAPE
Du 2 mars au 1er avril 2020, l’Institut Pasteur de Dakar, au total, a testé 1738 échantillons sur lesquels les 195 se sont révélés positifs au Covid-19. Cette information a été livrée hier par l’administrateur de l’Ipd, Dr Ahmadou Alpha Sall.

Du 2 mars au 1er avril 2020, l’Institut Pasteur de Dakar, au total, a testé 1738 échantillons sur lesquels les 195 se sont révélés positifs au Covid-19. Cette information a été livrée hier par l’administrateur de l’Ipd, Dr Ahmadou Alpha Sall.
Les tests sont essentiels dans la lutte contre le Covid-19. D’où l’importance de la sortie de Dr Ahmadou Alpha Sall, administrateur de l’Institut Pasteur de Dakar (Ipd) qui prenait part à la conférence de presse organisée hier par le Ministère de la Santé.
«Notre premier cas suspect a été identifié le 26 février. Depuis cette période, il y a en moyenne 53 échantillons qui sont testés par jour. Aujourd’hui, les capacités sont de 500 tests par jour au sein de l’Institut Pasteur, et on ira très prochainement vers une montée de 1000 tests par jour», annonce-t-il.
Contrairement à une opinion largement partagée, Dr Sall estime qu’un dépistage massif ne se justifie pas, car il présente des limites importantes, compte tenu des capacités logistiques existantes. «La situation du Sénégal ne le justifie pas. Jusqu’à présent, il a été mis en place cette stratégie par laquelle chaque personne qui est considérée suspecte va être prélevée et son échantillon transmis pour test. Sinon, ce sont les malades hospitalisés qui seront testés et c’est la stratégie qui correspond à notre situation», soutient le directeur de l’Ipd.
Selon lui, des tests sont faits depuis le 14 mars et un laboratoire mobile est positionné au centre de santé de Darou Khoudoss pour se rapprocher d’un foyer important. «Ce laboratoire a testé les régions de Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, Matam et Tamba. Depuis le début de l’épidémie, il y a un certain nombre de souches de virus qui ont été analysés et qui montrent que les souches qui circulent au Sénégal traduisent bien une importation de plusieurs zones avec de multiples introductions», explique Dr Ahmadou Alpha Sall.