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AUTOMÉDICATION, DES SÉNÉGALAIS PARTAGÉS SUR UNE PRATIQUE RISQUÉE

À travers des témoignages de différents horizons, cette pratique soulève des inquiétudes, notamment concernant les effets secondaires et l'auto-diagnostic, souvent en l'absence de conseils médicaux.

Publication 23/12/2024

Beaucoup de Sénégalais usent et abusent de comprimés sans pres­cription médicale. L’automédication est ainsi très répandue dans notre pays. Des Sénégalais sont partagés sur cette pratique jugée pourtant « nécessaire » par certains.

Lundi 5 août 2024. Dakar se réveille sous un ciel nuageux. Aux klaxons intermittents des véhicules qui se disputent le pas­sage, s’ajoute une grande am­biance au niveau des trottoirs, arrêts de bus et dans les lieux de commerce. Une atmosphère digne d’une matinée après un repos dominical pour certains, et un week-end plein pour d’au­tres.

Pape, un jeune, croisé dans la rue est un adepte de l’automé­dication. « Je sais que ce n’est pas une pratique très recom­mandée, mais il m’arrive d’aller directement à la pharmacie chercher un médicament sur re­commandation d’amis quand je tombe malade », avoue-t-il. Nom­breux sont ces médicaments que des Sénégalais gardent chez eux pour se soulager en cas de dou­leur sans l’avis d’un médecin. « Je souffrais régulièrement de maux de tête. C’était connu de mon voisinage. C’était même de­venu chronique. Du coup, j’avais toujours du paracétamol dans mon sac. Mais, à un moment donné, cela ne me soulageait plus parce que même quand je le prenais, je continuais à souf­frir. C’est par la suite que je suis allée voir un médecin qui m’a diagnostiquée une hyperten­sion », explique Diodio Ndiaye. Maintenant, elle conseille d’aller voir un agent de santé quand on a un mal persistant.

« J’aurais pu y laisser ma vie si je persistais dans l’automédication », sou­tient-elle. Ndèye Niang est en communication sur WhatsApp lorsque nous arrivons chez elle aux Parcelles Assainies. Assise dans son magasin au décor mo­deste, en face de la route qui mène au populeux marché Dior, la dame se montre enthousiaste à l’idée d’aborder le sujet sur l’automédication. « Je suis contre, surtout avec les compri­més à base de paracétamol. Il est préférable d’aller se faire consulter par un médecin et sur la base d’une ordonnance, d’aller chercher les médicaments pres­crits à la pharmacie », avance-t-elle.

Une pratique risquée

Cette habitante de l’Unité 16 des Parcelles Assainies croit que certains, même dans son entou­rage, au lieu d’aller à l’hôpital, usent et abusent de comprimés sans prescription médicale, ou­bliant les effets secondaires ou indésirables de certaines molé­cules. Pour sa fille Awa Diop, l’automédication est une pra­tique risquée.

Siré est trouvé dans un atelier de sérigraphie, le regard fixé sur l’ordinateur, les écouteurs ajus­tés à l’oreille. Habillé d’un Jellaba blanc, le jeune garçon révèle avoir des maux de ventre répé­tés. Pour calmer ses douleurs, il à recours à l’automédication. C’est plus simple pour lui, es­time-t-il.

Non loin de là, Mamadou Tounkara tient un multiservices. Il s’active en même temps dans le transfert d’argent. Certes, il reconnait que l’automédication n’est pas une bonne pratique, mais il avoue qu’il lui arrive de le faire. Diatou Thiam, elle, n’y est pas allée par quatre chemins. « Le doliprane est toujours dans mon sac pour me soulager en cas de douleur », révèle-t-elle sans détour, tout en continuant de prendre tranquillement, son petit déjeuner, la mine joyeuse. Quant au vulcanisateur, Pierre, il ne cautionne pas l’automédi­cation. Habitant l’Unité 20 des Parcelles Assainies, il exhorte les Sénégalais à consulter un mé­decin avant tout usage de médi­cament.

Mouhamed Tirera est un com­merçant qui gère une boutique multi-articles : de l’agroalimen­taire aux ustensiles de cuisine. Il dit qu’en cas de grippe, il achète simplement du Febrilex ou du Litacold pour se soigner. C’est tout le contraire de cette commerçante, qui requiert l’ano­nymat. « La maladie se soigne à l’hôpital. Sinon, les établisse­ments hospitaliers n’auraient pas leur raison d’être. Mes en­fants et moi, nous nous soignons à l’hôpital, franchement », sou­tient-t-elle.

Aller chez le médecin

Vendeur de café Touba, Galaye Gaye, lui, dénonce la cherté de la vie et la difficulté à accéder aux soins médicaux et aux mé­dicaments. « Le mieux, c’est d’al­ler voir un médecin. Mais sou­vent les gens n’ont pas d’alternative. La consultation coûte cher, les médicaments pour un traitement correct aussi », lance-t-il. Originaire du village de Keur Amadou Yalla Diop, Ga­laye Gaye plaide pour un soutien accru aux nécessiteux qui constituent, selon lui, la majorité du peuple. Pour sa part, une vendeuse de tissus de luxe et ac­cessoires pour femme, qui refuse de dévoiler son nom, estime que si quelqu’un souffre et ignore les causes de cette souffrance, il faut qu’il aille voir un spécialiste.

Mais cela dépend des douleurs ou de comment la personne les res­sent. À l’en croire, s’il s’agit de douleurs bénignes, habituelles ou passagères, la personne peut prendre des comprimés le temps de les calmer. Mais si c’est per­sistant, dit-elle, la personne doit aller à l’hôpital. Selon Mor Cissé, gérant d’une supérette, beau­coup parmi ceux qui pratiquent l’automédication savent déjà de quoi ils souffrent. « Moi par exemple je suis allergique, chaque nuit avant de dormir, je prends un comprimé de Genset. Cela m’évite les éternuements au réveil. Je n’ai pas besoin, à chaque fois, d’aller voir un mé­decin pour ça », indique-t-il.

El hadji Thierno Sakho, mar­chand ambulant, lui, ne fait re­cours ni à un médecin encore moins à un pharmacien quand il tombe maladie. Il préfère invo­quer des sourates du coran. « C’est mon maître coranique qui m’a appris ça », mentionne-t-il, le sourire en coin.

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