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DES MEDECINS DEMANDENT AU SENEGAL D’OBSERVER LE PRINCIPE DE PRECAUTION CONCERNANT ASTRAZENECA

Pour avoir causé des effets secondaires — notamment la formation de caillots de sang — chez des personnes ayant été vaccinés avec, le vaccin a vu son utilisation suspendue jusqu’à nouvel ordre dans certains pays d’Europe

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 16/03/2021

Pour avoir causé des effets secondaires — notamment la formation de caillots de sang — chez des personnes ayant été vaccinés avec, le vaccin AstraZeneca a vu son utilisation suspendue jusqu’à nouvel ordre dans certains pays d’Europe comme la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, la France et l’Italie etc. Ce « par précaution » en attendant que l’Agence européenne du Médicament se prononce ce mercredi. Refusant d’observer le principe de précaution, des pays africains comme le Sénégal continuent pourtant leur campagne de vaccination. Ce qui pousse des médecins à appeler à l’arrêt immédiat de ce vaccin suédo-britannique, ne serait-ce que pour, disent-ils, gagner la confiance de la population, en attendant les résultats des études scientifiques en cours sur l’innocuité de ce sérum.

Alors que la campagne de vaccination s’accélère, il y aurait aujourd’hui énormément de soucis avec l’utilisation du vaccin britannique AstraZeneca sur des personnes qui présenteraient des thromboses pulmonaires. Des personnes vaccinées seraient victimes de réactions secondaires. Plusieurs pays ont suspendu l’utilisation du vaccin britannique AstraZeneca en raison de problèmes de coagulation sanguine chez certaines personnes. Après l’Allemagne et plusieurs autres pays européens, la vaccination avec AstraZeneca est suspendue depuis hier en France a annoncé le président français, Emmanuel Macron. Des marins pompiers de Marseille n’ont pas attendu pour l’arrêter pour avoir mal réagi à la première injection. Selon des chaines de télévisions françaises, un sapeur-pompier se trouverait aujourd’hui dans un état grave avec malaises, pertes de connaissance liée à des « micro arrêts cardiaques ». Ce qui a amené les pompiers des Bouches-du-Rhône à suspendre l’administration du vaccin Astra-Zeneca pour leur personnel jusqu’à nouvel ordre. 

De même que l’Italie après la mort d’un enseignant vacciné la veille. Selon les autorités italiennes, « il s’agit d’une mesure d’extrême précaution, en attendant de vérifier s’il existe un lien de causalité entre la vaccination et le décès ». L’Irlande a fait de même, après que des cas de caillots sanguins ont été rapportés en Norvège, sans lien avéré à ce stade. Avec ce principe de précaution poussé à l’extrême, les Pays-Bas ont suivi. L’Autriche également. Le Danemark, lui, fait une « suspension temporaire » après des « rapports de cas graves de formation de caillots sanguins » chez des personnes vaccinées avec AZ, selon les autorités sanitaires de ce pays d’Europe du Nord. La liste des pays qui ont suspendu ce vaccin ne finit de s’allonger. L’Islande, la Bulgarie, l’Irlande, le Danemark et la Norvège, l’Allemagne, Suède ont en effet décidé de suspendre l’usage de ce vaccin « par précaution ». Ils se sont rendu compte qu’il y avait des effets de thromboses. C’est-à-dire des caillots qui se forment dans le sang de certains vaccinés. Des thromboses qui peuvent provoquer des embolies pulmonaires. Ces pays attendent les résultats des études en cours pour savoir si les effets secondaires répertoriés ont un lien avec le vaccin développé par l’université d’Oxford, en Grande-Bretagne, et la Suède. Pourtant, l’Agence européenne du médicament a dit qu’il n’y avait pas de lien établis entre ces incidents et le vaccin AZ surtout qu’il n’y av eu que 22 cas de thromboses pour 22 millions de vaccinations.

Pendant ce temps, en Afrique…

Eh bien pendant que ces pays européens font valoir le principe de précaution, en Afrique, on vaccine sans compter. C’est le cas du Sénégal qui a déjà vacciné 130 000 personnes dont les 30 000 ont reçu l’AstraZeneca, selon le coordonnateur du programme élargi de vaccination (Pev), Dr Ousseynou Badiane. La campagne de vaccination se poursuit dans l’étendue du territoire national. Et pourtant, selon un médecin ayant requis l’anonymat, dans les normes, et dans ce cas de figure, on doit suspendre immédiatement ce vaccin, et attendre les résultats. Ne serait-ce que pour gagner la confiance de la population, dit-il. Car, souligne-t-il, « le lien avec ces thromboses pulmonaires n’est pas encore établi. Mais il n’est pas exclu non plus » ajoute-t-il. « Il faut dire qu’un Etat qui se soucie de la santé de sa population ne doit pas prendre de risques. Avec les nouveaux vaccins, les gens prennent toujours le temps de faire des essais. Cela a toujours été la règle.

Par exemple, le vaccin chinois a été créé selon une méthode traditionnelle. Par contre, en ce qui concerne les autres vaccins, c’est une nouvelle formule que les gens n’ont pas eu le temps d’expérimenter », soutient notre interlocuteur. Un autre de ses collègues médecins pense, comme lui, que les industries pharmaceutiques n’ont pas respecté les procédures de création et d’expérimentation d’un vaccin. Et que, pour sa part, le Sénégal n’a pas fait un test sur un échantillonnage de personnes pour voir comment les gens vont réagir à l’administration des vaccins reçus. « J’ai toujours dit que le vaccin, pour le cas de notre pays, était inutile. On a pris des risques pour  une  maladie  bénigne  à  90    %.  Aujourd’hui, c’est Astra, demain, ce sera quel vaccin ? Il faut dire que le problème de coagulation est lié à la maladie elle-même. Ce  sont des menteurs. C’est de la malhonnêteté intellectuelle  de  dire  qu’il  n’y  a  pas  d’effets  secondaires pour un vaccin qui n’a pas respecté la durée normale de création d’un vaccin pour ne pas dire les bases scientifiques. Aussi, d’ici 5 à 10 ans, quels pourraient être les risques sur l’organisme humain ? La médecine est fondamentale. Or la nouvelle génération de scientifiques, qui ne croit qu’à la modernité, est facile à tromper. Or, Ici, il s’agit de question de santé. 

Le vaccin contre la poliomyélite avait créé certaines poliomyélites, le vaccin contre l’hépatite également. Ce sont des effets qu’on ne voit pas immédiatement, mais au fil des temps ». Notre interlocuteur se demande comment certains médecins ont-ils pu faire confiance à des politiques à propos d’un vaccin qui n’a respecté la procédure normale ? « Surtout qu’il n’y a pas eu de débat sérieux sur les vaccins au Sénégal pour pouvoir peser le pour ou le contre, et pour que les populations sachent ce qui les attend. Il fallait leur expliquer, en clair, le pourquoi de ce vaccin. Mais quand vous dites aux gens « allez vous faire vacciner car ce sont les vaccins qui ont pu freiner le choléra ou autre, cela veut tout simplement dire qu’on ne maîtrise rien», martèle ce praticien. Notre premier interlocuteur, en tout cas, ne fait pas dans la dentelle. « J’ai reçu ma première dose de Sinopharm. Mais si, pour la deuxième injection, on me propose AstraZeneca, je ne vais pas prendre. Aussi, je ne vais jamais prescrire ce vaccin  à  quelqu’un  », assure-t-il.

Pour cette blouse blanche, selon qui le vaccin n’est pas la solution à la pandémie au Sénégal, l’investissement dans la formation, le relèvement du plateau technique et l’équipement de nos hôpitaux nous auraient aujourd’hui permis de prendre du recul par rapport au vaccin. « Si l’Etat avait doublé le nombre de places en réanimation, on n’allait jamais être saturé. Sans ce préalable, toutes les campagnes de vaccination risquent de tomber à l’eau. Est-ce que les médecins  accepteront  de  continuer  de  vacciner ? Le Sénégal est en phase de tests. Il a mis en place un comité de surveillance. Mais on n’a pas les moyens d’assurer le suivi. L’urgence est ailleurs encore une fois ! » Allant plus loin, ce médecin estime que rien n’explique cette précipitation de nos autorités sanitaires pour 15 morts Covid par jour, et pour des questions qui pourraient être réglées bien avant. Surtout que, selon lui, les accidents de la circulation tuent plus que cette pandémie. 

En tous les cas, l’histoire semble donner raison à Dame Mbodj et compagnie qui ont créé le « Collectif Non au vaccin de la mort ». Et particulièrement au Dr Babacar Niang de la Clinique Suma Assistance qui avait décrié, dès le début, l’utilisation de ces produits chimiques conçus à la hâte sans connaitre leurs effets secondaires et leur efficacité. Des vaccins qui sont créés en quatre fois moins de temps que d’habitude. Ce qui lui fait dire que c’était juste pour enrichir Big Pharma ! Les faits semblent lui donner raison… 

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