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DES POULAILLERS RAVAGES

Plus de 6000 poulets sont morts, depuis le mois dernier, ravagés par une «épidémie» de pseudopeste dans la zone des Niayes.

Lamine DIEDHIOU  |   Publication 11/01/2024

De nombreux éleveurs de poulets de chair et de pondeuses de la zone des Niayes ont enregistré des pertes importantes ces dernières semaines. Plus de 6000 poulets sont morts, depuis le mois dernier, ravagés par une «épidémie» de pseudopeste dans la zone des Niayes. A cela s’ajoute la mévente de la volaille. Pourtant, le mois de décembre est une occasion rêvée pour ces éleveurs de faire prospérer leurs activités.

Dans le poulailler de la famille Ba, sis à Niacoulrab, quartier Alwar, c’est la désolation. Il ne reste qu’une centaine de poulets, sur une bande de 1200 sujets. La maladie de pseudopeste, appelée également Newcastle, a fait des ravages dans les fermes avicoles de la zone des Niayes. Les employés sont au chômage forcé. Ils risquent de ne pas percevoir un rotin. L’activité semble compromise, avec l’apparition de la maladie de pseudopeste. Les propriétaires ne comptent que surla vente de leur production pour les rémunérer. L’espace aménagé pour élever les poulets de chair est presque vide. Les abreuvoirs, mangeoires, pondoirs vidés de leur contenu sont disséminés sur l’aire des abris où l’on élève des poules.

«Deux millions de francs ont été investis, pour rien. Aujourd’hui, toute l’activité est bloquée. Alors que je dois payer mon employé», a révélé un fermier avicole. «Comment compenser toutes ces dépenses : j’ai acheté une quantité suffisante d’aliments volaille, des vaccins et engagé un Dr vétérinaire qui assure le suivi de mon exploitation» s’interroge-t-il ? Malheureusement, il n’existe pas de fonds pour soutenir les aviculteurs, en cas d’épidémie ou de sinistre.

Submergés par les dettes, les éleveurs de poulets de chair des Niayes sont dans l’expectative. «Les producteurs ont mis en veilleuse leurs activités. Ils attendent que la situation se décante, pour investir dans l’aviculture. Car personne ne veut prendre de risques», a déclaré un éleveur de Niacoulrab. Toutefois, c’est là que viennent s’approvisionner les commerçants de la volaille de la capitale, Dakar. Il va sans dire que si la maladie de Newcastle persiste, la production de la volaille risque de prendre un sacré coup et entrainer une tension sur le marché.

Ils sont plus de 200 éleveurs des Niayes dont les poulaillers ont été atteints par la maladie respiratoire. Il s’agit notamment des localités de Bambilor, Ndiakhirat, Sangalkam, entre autres. Leurs poulaillers ont payé un lourd tribut. Pis, certains ont été contraints de fermer leur exploitation. Pour cause, les bandes de sujets mis en place ont été décimées par l’épidémie de pseudopeste.

Autre exploitation, même réalité. A la ferme avicole contiguë au poulailler de la famille Ba, on dénombre 5 poulaillers sur une superficie de 2 ha. L’activité qui domine, l’élevage des pondeuses. Environ 30 tablettes d’œuf sont produites par jour. «Mais, depuis l’apparition de la pseudopeste, les rendements sont faibles.Nous peinons à obtenir 4 tablettes dans ce poulailler (par jour). A Cause des pertes subies. En temps normal, chaque poule pond un œuf tous les jours».

L’«épidémie» a été décelée il y a quelques semaines. «Elle est apparue depuis trois semaines. Les dégâts sont considérables. En plus, nous sommes confrontés à de sérieux problèmes pour écouler nos produits. La clientèle se fait rare. C’est dur pour nous. La volaille mange peu d’aliments. Cela a impacté fortement sur la production», témoignent les employés des poulaillers.

La maladie de forme respiratoire altère les poumons de la volaille. Entrainant des difficultés respiratoires. Les poules refusent de s’alimenter comme cela se doit ; elles ne mangent qu’une fois parjour. La mise en place des chaines de froid aiderait à atténuer les dégâts. «Mon poulailler a été ravagé par la maladie. Car j’étais confronté à des difficultés pour commercialiser ma production», a fait remarquer un petit producteur de la localité.

Le journal de vente du cabinet vétérinaire de Niacoulrab atteste à suffisance le désarroi des producteurs, à travers le recours et l’utilisation d’antibiotique : Tylosine, Oxythétracicline. C’est la ruée vers les cabinets veto. Malgré les prix de ces remèdes que certains producteurs jugent très élever.

YOUSSOUPHA NDOYE, DOCTEUR VETERINAIRE :  «La mortalité est élevée ; on ne peut que limiter les dégâts…»
Des prélèvements ont été effectués le 28 décembre 2023 pour analyse. En principe, dans une quinzaine de jours, à compter cette date, les résultats des analyses devraient être disponibles. En attendant, trouvé dans son cabinet vétérinaire, Dr Youssoupha Ndoye a précisé, avec les organes prélevés qu’il nous a montrés à travers son téléphone portable à l’appui, que les poumons et autres ont été envoyés au laboratoire de l’Institut Sénégalais de Recherche en Agronomie (Isra). S’agissant des mesures à prendre, Dr Youssoupha Ndoye, soutient : «il faut enfouiller les sujets morts. Respecter les mesures d’hygiène ainsi que le suivi vétérinaire. Il s’agit de la prophylaxie». Par ailleurs, il a insisté sur l’utilisation d’antibiotiques pour lutter contre les germes de surinfection. Surtout que les produits-remèdes comme Quinicol qui coutent 32 000 FCFA, Limoxyn 34 000 FFA, sont en rupture dans les officines vétérinaires. Le temps d’incubation est court c’est-à-dire la période de pénétration du virus et la manifestation de la maladie. En outre, les difficultés de commercialisation ont contribué à élever la mortalité, allant de 30 à 60%. «La mortalité est élevée. On ne peut que limiter les dégâts, à ce stade de l’épidémie», a conclu le Dr Youssoupha Ndoye.

PR MIREILLE KADIA, SPECIALISTE ENPATHOLOGIEDES ANIMAUXDE PRODUCTIONAL’ECOLE INTER-ETAT DES SCIENCES ET MEDECINEVETERINAIRE (VETO) : «La période est favorable à la maladie, il faut prendre les mesures de biosécurité»
Pr Mireille Kadia, Ecole interEtat des sciences et médecine vétérinaires (VETO), interpellé sur la maladie de pseudopeste, aussi appelée Newcastle, qui sévit dans les fermes avicoles de la zone des Niayes, a répondu que «La période est favorable à la maladie, il faut prendre les mesures de biosécurité». C’est pourquoi, en termes de mesures, la spécialiste en pathologie des animaux de production conseille les fermiers à clôturer les poulaillers. Les entrées et les sorties doivent être soumises à des normes strictes d’hygiène et de contrôle, pour éviter une propagation de la maladie. Pour l’instant, le Pr Mireille Kadia se dit prudente et attend les résultats des analyses. La pseudopeste n’ayant pas été déclarée officiellement comme une épidémie au Sénégal. Donc, il est prématuré de parler d’épidémie. Néanmoins, il urge de prendre des mesures de biosécurité qui empêchent l’entrée et la propagation des pathogènes dans les exploitations avicoles, en instaurant des mesures barrières : la surveillance des entrées et sorties par exemple, la désinfection du matériel, limitation des entrées, la formation et la sensibilisation de tous les acteurs. Il y a aussi le suivi régulier de l’application du programme établi, et l’évaluation et l’actualisation du programme de suivi. Le Pr Mireille Kadia, spécialiste en pathologie des animaux de production, soutient que «l’aviculture moderne est confrontée à plusieurs contraintes sanitaires, avec une prédominance des infections respiratoires. Plusieurs facteurs de risque dont le froid, la poussière et les mauvaises conditions d’élevage, la pression des d’infection, favorisent l’expression et l’explosion des maladies. D’où la nécessité de mise en place et de révision des programmes de contrôle». C’est pourquoi, selon elle, un accent particulier doit être mis sur «les vaccinations, les mesures d’hygiène et de biosécurité». Par ailleurs, toujours parmi les facteurs de risque, il faut citer les changements climatiques également. En plus, plusieurs bandes ont été installées par les éleveurs de la volaille pour la fête du nouvel an. Cela a favorisé l’éclosion de la maladie de Newcastle

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