Seneplus.com
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP
 
4 juillet 2025
FacebookTwitterRSS
Seneplus.com
Santé
  • La Une
  • Politique
  • Economie
  • International
  • Sports
  • People
  • Opinions
  • Societe
  • Annonces
  • Culture
  • Medias
  • Diaspora
  • Femmes
  • Développement
  • Santé
  • Éducation
  • SENEPLUS TV
  • Baromètres
  • #SilenceDuTemps
  • NELSON MANDELA
  • LEOPOLD SENGHOR
  • CHEIKH ANTA DIOP

EN FIN DECEMBRE, LE SENEGAL POURRAIT ENREGISTRER PLUS DE 67 000 CAS

Une situation catastrophique et désastreuse qui fait dire au matheux Dr Modou Ngom que, si rien n’est fait, dans le prochain trimestre, de fin août à fin décembre, le virus continuera sa propagation avec un fort taux de décès

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 11/08/2020

Au Sénégal, on est en plein dans avec une situation plus que chaotique, et le bout du tunnel est encore loin ! La transmission communautaire du coronavirus a pris une tournure exponentielle, les cas testés positifs s’envolent, la courbe des hospitalisés et des décédés affiche une croissance soutenue. Une situation catastrophique et désastreuse qui fait dire au matheux Modou Ngom que, si rien n’est fait, dans le prochain trimestre, de fin août à fin décembre, le virus continuera sa propagation avec un fort taux de décès. Selon les projections de ce membre du directoire national du Cusems, chargé de la formation, on pourrait se retrouver avec plus de 67 000 cas occasionnant un peu plus de 1500 décès et plus de 20 000 malades sous traitements en fin d’année…

Avec cette propagation fulgurante de la maladie, on ne voit plus le bout du tunnel. Tout est sombre et on ne voit plus la ligne du vélo pour la suivre. Ça roule en zigzag ! On risque même de tomber à tout moment. Eh oui ! Toutes les stratégies prises au début ne l’étaient que pour une période bien définie. Le Sénégal a semblé jouer dans la « minimisation » pour n’avoir jamais opté pour la mise en place de stratégies à long terme. Toutes les cartes ont été lancées au premier jet. Le résultat est là, on est complètement lessivé alors que la bataille n’a pas encore commencé. C’est ce que semble dire le chef du service des maladies infectieuses et tropicales du centre hospitalier universitaire (chu) de Fann. Pr Moussa Seydi, dans l’émission « objection » animée par le journaliste Baye Omar Guèye sur sud Fm, a d’une manière courageuse soutenu qu’ « au début, toutes les mesures ont été édictées sur la base d’une épidémie qui allait partir au bout de deux à trois mois ». Malheureusement, le virus a rusé pour élire domicile dans un pays où l’on pensait le circonscrire le plus tôt possible. Le Sénégal est en plein dedans avec une explosion de cas, notamment de cas issus de la transmission communautaire, et un nombre important de décès. Une situation qui ne surprend guère le professeur Seydi qui n’a jamais cessé d’alerter par rapport à la gravité de ces cas communautaires. D’ailleurs pour mesurer la gravité des choses, il « nous » renvoie aux mathématiciens qui, dit-il, peuvent faire des calculs pour prédire comment l’épidémie va évoluer. « Le témoin », qui fait toujours dans la « projection », s’est intéressé à la question depuis fin juin dès qu’on a commencé à enregistrer un nombre important de cas communautaires, de cas graves et de décès. d’où ce travail, entamé le 06 juillet dernier, sur cette évolution inquiétante de la maladie au Sénégal avec des projections sur deux à trois mois qui va servir de modèle pour suivre l’efficacité — ou la non efficacité — de la riposte des autorités sanitaires.

Avec le mathématicien Dr Modou Ngom du cadre unitaire des syndicats du moyen et secondaire du Sénégal (Cusems), on a fait une analyse un peu catastrophiste de l’évolution de la maladie notamment du cycle mortel. Les estimations de ce membre du directoire national du Cusems font peur ! Elles font apparaître qu’en fin décembre prochain, le Sénégal peut se retrouver avec 67 417 cas dont 20 916 patients hospitalisés et, hélas, 1585 décès ! M. Ngom, poursuivant son raisonnement, parle de 15 811 cas positifs dans quelques jours, c’est-à-dire fin août, 22 720 cas en fin septembre et 32 648 cas en fin novembre.

Dans le prochain trimestre donc, l’épidémie continuera sa propagation en affectant un nombre important de personnes. si la tendance se poursuit, le camarade d’Abdoulaye Ndoye pense que le Sénégal finira l’année 2020 avec un nombre important de décès qui dépassera la barre des 1500 morts. Naturellement, les hôpitaux seront débordés, car ne pouvant pas contenir les 20 916 malades qui seront alors sous traitement.

Estimés. Il y aura 4095 patients hospitalisés et 370 décès en fin août et 7048 patients covid à l’hôpital et 534 décès en septembre. des chiffres qui vont connaitre une hausse pour atteindre 10 129 patients pris en charge par les services du ministère de la santé et 767 décès le mois suivant et qui vont doubler en fin d’année avec 20 916 malades hospitalisés et 1585 décès. Notre scientifique n’y est pas allé avec le dos de la cuillère.

Les données n’augurent pas de perspectives rassurantes car, dit-il, avec les mêmes évolutions nous risquons d’avoir 4 sénégalais sur 1000 atteints de coronavirus, 1 mort sur 10 000 et 2 sénégalais sur 1000 seront sur les lits des hôpitaux. Par rapport à cette évolution future, il estime que le taux de positivité peut passer de 1 % par jour à 7, 70 % par semaine, celui des décès sera de 1,7 % par jour et 8,46% par semaine au moment où les malades hospitalisés pourraient baisser du fait de la saturation des établissements de santé avec un taux journalier de 0,8 % hospitalisé contre 5,6 %, en fin de semaine.

Ces chiffres signifient que, pour les jours et les semaines à venir, nous aurons des évolutions journalières et hebdomadaires importantes pour l’ensemble des caractères estimés à savoir les patients positifs, ceux hospitalisés et les décédés. Selon notre spécialiste, pour arrêter cette évolution, « il faut nécessairement agir sur l’explosion des valeurs des variances. Qui doivent être minimales afin de permettre une baisse drastique des cas testés positifs, voire une disparition de la maladie au Sénégal. L’argument scientifique que nous opposons se trouve au niveau de ces variances respectives. Nous constatons des valeurs de variances qui sont très élevées : 104 256 personnes testées positives dont 1508 décès.

Pour minimiser ces variances, les autorités doivent impérativement arrêter la chaine de propagation du virus. « Tout le problème se situe à ce niveau car c’est à partir des positifs que nous avons le nombre de personnes sous traitement, de malades guéris et de personnes décédées.

La propagation de l’épidémie durant les 18 premières semaines est marquée par une évolution galopante de toutes les variances considérées avec un taux d’évolution des cas positifs de 43,7 %, de personnes sous traitement qui est de 42,43 % et des décès qui a flambé jusqu’à 62,41 %. La maladie gagne du terrain avec donc des personnes de plus en plus infectées, un taux de décès très élevé, des guérisons nombreuses mais qui, comme l’affirme l’enseignant scientifique, ne permettent pas de vider les lits d’hospitalisation », dixit M. Ngom qui est d’avis que la guerre doit être menée dans le but freiner les cas de contamination.

Articles les plus lus

capture_decran_2025-06-24_a_23.42.22.png
UN COMITÉ QUI OUBLIE CEUX QUI LISENT ET FONT LIRE
Le vendredi 20 juin 2025, à la Maison de la culture Douta Seck, s’est tenue une cérémonie solennelle. ...

adama-dieng.jpeg
L'IMPLOSION DU SOUDAN DOIT ÊTRE STOPPEE À EL-FASHER
Il y a quelques jours, la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) et la Mission ...

mbane_.jpg
LE SUCRE DE LA CSS NE DOIT PAS GHETTOÏSER MBANE
C’est Le Quotidien, dans sa Une du jeudi 19 juin 2025, qui donne les détails de l’affaire : la Compagnie ...

mgueye_.jpg
DU QUATRIÈME SOUS-SOL AUX JETS PRIVÉS ET LIMOUSINES
Heureux comme notre Premier ministre, qui a l’occasion de voyager à travers l’Afrique et le monde, ...

andama.jpg
RENCONTRE AVEC UN PERSONNAGE A LA FOIS CELEBRE ET MYSTERIEUX
Son nom est intimement lié à Diofior, un village sérère connu pour être un bastion de la lutte traditionnelle ...

Vos articles préférés de la semaine

capture_decran_2022-01-09_a_21.42.15_0.png
LE SÉNÉGAL VA MAL
Entre morosité et rhétorique politicienne Le contexte actuel du Sénégal prouve, au-delà des promesses ...

capture_decran_2025-06-18_a_09.08.32.png
IL FAUT AIDER LE SOLDAT BASSIROU KÉBÉ, DG DE LA SNHM
Les Américains disent que toute politique est locale. Le citoyen juge l’Etat sur la base de ses actions ...

capture_decran_2025-06-15_a_13.56.37.png
LE FOOTBALL M’A DONNÉ DES FRÈRES ET DES SOEURS AUX QUATRE COINS DU MONDE
Du coiffeur de Salah au professeur d’anglais , de Luis Díaz, des tribunes de Munich aux rues de Paris, ...

capture_decran_2025-06-23_a_16.58.31.png
DIOMAYE BATTU À LA PRÉSIDENCE DE LA CEDEAO PAR MAADA BIO
Amadou Hott avait le meilleur profil pour présider la Bad, et il a échoué. Hier également, la candidature ...

57540596-42611988.jpg
GUY MARIUS SAGNA, LE COL BLEU DE L’HÉMICYCLE
Il détonne dans l’Assemblée nationale. Sa voix, son langage, sa trajectoire. Il est l’un des rares ...


La Une

Politique

Economie

International

Sports

Football

Media

People

Opinions

Societe

Annonces

Diaspora

Femmes

Développement

Santé

Éducation

PARTENAIRES DE SENEPLUS

APS
Grand-Place
L'As
L'Enquete
L'Observateur
La Gazette
Le Populaire
Le Quotidien
Le Soleil
Le Témoin
Libération
Nouvel Horizon
Réussir
RFM
RTS
Stades
Sud FM
Sud Quotidien
Sunu Lamb
TFM
Waa Sports

À propos de SenePlus

SenePlus.com est un portail d'informations sur le Sénégal. Nous vous fournissons des articles détaillés, critiques, pertinents sur l'actualité au Sénégal.

Coordonnées

Publicité:
pub@seneplus.com
Informations:
info@seneplus.com
Problèmes techniques:
tech@seneplus.com
Copyright © 2025 SenePlus  |  Publicité  |  Soumettre un Article  |  Nous Contacter  |  Mentions légales  |  Conditions d'utilisation  |  Á propos de nous