LE SÉNÉGAL A DÉJÀ PASSÉ SA COMMANDE
Le vaccin contre la maladie du coronavirus est très attendu dans le monde. Le Sénégal n’est pas en rade. Il est dans une initiative qu’on appelle Covax qui est une alliance de 170 pays.

Le vaccin contre la maladie du coronavirus est très attendu dans le monde. Le Sénégal n’est pas en rade. Il est dans une initiative qu’on appelle Covax qui est une alliance de 170 pays. Lesquels ont décidé de se mettre ensemble pour engager la perspective et parmi ces pays, 56 sont à revenus intermédiaires.
En effet, face à la presse, ce jeudi 7 janvier 2021, le ministre de la Santé et de l’Action sociale rassure qu’ils sont presque à la phase finale. « A la fin du premier trimestre, nous devons recevoir les vaccins homologués dans l’initiative Covax », a révélé Abdoulaye Diouf Sarr qui, dans le même sillage, annonce qu’une commande de vaccins qui ne sera pas dans le registre de l’initiative Covax a été faite.
De même, il rassure que Sénégal va se donner les moyens financiers de vacciner sa population sur la base d’une stratégie. « Des cibles ont été déjà identifiées. Il s’agit des personnels de santé, des personnes âgées, des personnes qui ont des comorbidités et des forces de défense et de sécurité », a-t-il soutenu.
Il a également renseigné que le Sénégal n’est pas dans une logique de tester toute la population même s’il y a une prolifération des cas positifs. « On teste tous les cas suspects. En plus, il y aussi le test systématique des voyageurs. Avec l’institut Pasteur de Dakar, nous avons lancé une plateforme qui permet de produire au Sénégal des tests de diagnostic rapide. La production sera suffisante d’ici le mois de février. Ça va rendre le test plus accessible. Par rapport au test, le Sénégal est totalement confortable », a souligné le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
S’agissant des cas de décès qui se multiplient, Abdoulaye Diouf estime que cela à une explication. A l’en croire, le problème occasionnant les décès et les cas graves est lié au nombre de cas positifs. Autrement dit, il y a une corrélation entre le nombre de cas graves et celui des cas de décès. Mais, pense-t-il : « là où il faut absolument être vigilant c’est la précocité de la prise en charge. Très souvent beaucoup de patients arrivent dans les centres de traitement à la dernière minute. »