LE SENEGAL EN EAUX TROUBLES
Emporté par la seconde vague du coronavirus dans le monde, le Sénégal continue de sombrer dans les eaux. Pour ce lundi 21 décembre, six décès ont été dénombrés contre 8 le weekend end passé.

Emporté par la seconde vague du coronavirus dans le monde, le Sénégal continue de sombrer dans les eaux. Pour ce lundi 21 décembre, six décès ont été dénombrés contre 8 le weekend end passé. Une situation préoccupante qui interpelle les autorités sanitaires sur de nouveaux protocoles de soins.
Le virus du corona aurait-il subi d’autres mutations avec cette période de fraicheur qui se dessine sur l’étendue du pays ? Toute porte à le croire selon plusieurs spécialistes de la santé qui ont renseigné que le coronavirus qui circule pendant cette deuxième vague est légèrement différente de la première.
Au Sénégal, les foudres ont commencé à tomber lors de la première semaine du mois de novembre et la situation est devenue préoccupante au mois de décembre. Il ne se passe plus de 48h au maximum ou 24 h au moins sans que l’on enregistre des pertes en vie humaines avec des cas de Covid journalière de près de 100 cas. Et pour hier, lundi, 06 décès ont été dénombrés liés au coronavirus dans le pays et 8 autres, durant le weekend écoulé.
Le coordonnateur du Centre des opérations urgences sanitaires (Cous) Dr Abdoulaye Bousso qui soutenait lors de son passage dimanche à l’émission Objection de Sud Fm que le Sénégal est dans la phase ascendante de contamination est d’avis que la progression de la contamination n’a pas atteint pour l’instant celle de la première vague. Une thèse qui trouve son fondement dans l’enregistrement des cas covid.
Toutefois, il faut remarquer que la pandémie a pris une autre tournure avec son lot de décès qui dépasse le début de la seconde vague. Si le taux de l’létalité ne dépassait pas 2% lors de la première vague, au rythme où vont les choses, il pourrait atteindre 6% et le Sénégal pourrait basculer dans une situation endémique au coronavirus avec des épisodes saisonniers, selon des professionnels de la santé publique.
Le chef de l’Etat, Macky Sall, qui l’a compris très vite a demandé au ministre de la Santé et de l’action sociale de réactiver tous les centres de traitement pour une meilleure prise en charge des patients. Toutefois, force est de remarquer que plusieurs centres ne sont pas éligibles à la prise en charge des cas compliqués de Covid-19 et que certains patients sont référés dans les centres pilotes.
Aujourd’hui avec la hausse des décès qui prend l’ascension avec trois, quatre, six par jour, les autorités sanitaires et étatiques sont interpellées sur de nouveaux protocoles de soins, en attendant l’arrivée du vaccin de Covid-19 considéré par les acteurs de la réponse comme le sauveur.