L’ETAT COMMANDE DES APPAREILS RESPIRATOIRES
Décidées à mener une lutte sans merci contre le coronavirus, les autorités étatiques ont débloqué une enveloppe de plus de 3 milliards Fcfa en vue de commander des respirateurs artificiels.

Décidées à mener une lutte sans merci contre le coronavirus, les autorités étatiques ont débloqué une enveloppe de plus de 3 milliards Fcfa en vue de commander des respirateurs artificiels. La nouvelle a été annoncée par le ministre de la santé Abdoulaye Diouf Sarr sur «emedia».
Les cas graves de coronavirus sont en détresse respiratoire. Cela signifie qu’ils ont du mal à respirer. Leur traitement nécessite un respirateur artificiel. Il s’agit d’une machine qui les aide à mieux respirer. Depuis l’apparition du premier cas le 02 mars dernier, le Sénégal ne compte pas de cas graves qui nécessitent un respirateur artificiel, mais n’exclut pas cette perspective. Raison pour laquelle l’Etat a passé une commande en grande quantité pour parer à toute éventualité, d’après nos confrères de «Emedia». Ce que confirme le ministre de la Santé.
Selon Abdoulaye Diouf Sarr, il y a une grande commande d’appareils d’assistance respiratoire pour la prise en charge des cas graves, au cas où le Sénégal en enregistrerait. «Une commande d’une valeur de 3 milliards Fcfa a été lancée pour mettre en place tout ce dispositif. Dans tous les hôpitaux, il y aura des lits pour accueillir les cas graves. Mais encore une fois, nous n’en sommes pas encore là. Nous sommes en situation de guerre et nous ne devons rien négliger pour barrer la route à la maladie», explique-t-il.
En outre, le chef de service des maladies infectieuses et tropicales, Pr Moussa Seydi, admettait il y a quelques jours, dans un entretien publié par la revue scientifique française Iris, le 24 mars dernier, «que le Sénégal aurait des difficultés énormes si le nombre de cas nécessitant une ventilation assistée est élevé». Ce qui fait que la commande annoncée par le Sénégal relève d’une grande urgence, même si le monde entier semble être dans une course contre la montre pour acquérir le maximum de ces appareils salvateurs.