«NOUS PENSONS QUE NOUS FAISONS FACE A UNE NOUVELLE VAGUE»
Face à des contaminations à la pelle, le directeur de la prévention conclut que le pays fait face à une nouvelle vague de contamination au nouveau coronavirus.

Face à des contaminations à la pelle, le directeur de la prévention conclut que le pays fait face à une nouvelle vague de contamination au nouveau coronavirus.
Selon Dr El Hadj Mamadou Ndiaye, « nous pensons que nous faisons face à une nouvelle vague avec l’augmentation du nombre de nouveaux cas et des cas communautaires ». Si la blouse blanche avoue dans la même foulée : « c’est très difficile d’expliquer, en matière d’épidémie à la lecture d’un seul paramètre », il admet sur les ondes de la radio Rfm, notamment dans l’émission «Grand Jury» que «l’effet tabaski y a contribué. Les gens ont voyagé avant la tabaski, pendant et après la Tabaski. Il y a également l’ouverture des frontières et l’allègement des mesures barrières qu’il faut également prendre en compte». Ainsi, le porte-parole du ministère de la santé et de l’action sociale, pense que le Sénégal fait face à une nouvelle vague de contamination au Coronavirus. Et selon lui une telle conclusion se fonde sur les chiffres qui ressortent quotidiennement du bilan virologique.
Aussi, Docteur, El Hadji Mamadou Ndiaye a également fait part de sa grande surprise face à la progression fulgurante de la Covid-19 au Sénégal et dans le monde. Il a affirmé hier, dimanche, qu’il a le sentiment d’être dans un rêve. De son avis, la communauté scientifique du monde a sous-estimé le nouveau coronavirus puisque celle-ci pensait qu’il s’agit d’un virus qu’on pouvait facilement vaincre au bout de quelques semaines comme Ébola. «Nous avions accordé trop de crédibilité, à tout ce que l’ensemble de la communauté scientifique pouvait penser. Le monde entier pensait qu’il s’agissait d’une maladie qu’on pouvait endiguer en quelques semaines dans une proportion gérable. Mais en réalité, on avait sous-estimé le virus. Je suis surpris par l’allure. C’est comme dans un rêve, quand la France, les États-Unis ou l’Italie évacuent des patients dans des pays voisins», a laissé entendre Dr. Ndiaye. Non sans avouer être sceptique sur la possibilité d’éradiquer définitivement la maladie au cours de cette année. Mais il espère tout de même, que des solutions seront trouvées pour faire de sorte qu’elle ne soit plus une menace pour l’humanité.