POUR UN PLAN DE RENOUVELLEMENT DES EQUIPEMENTS SANITAIRES
Invité de l’émission Objection de la radio SudFm, dimanche 29 novembre, le professeur Abdoulaye Samb s’est félicité du score de 85.08% obtenu par le Sénégal à l’édition 2020 du concours d’agrégation du Cames

Invité de l’émission Objection de la radio SudFm (privée) hier, dimanche 29 novembre, le professeur Abdoulaye Samb s’est félicité du score de 85.08% obtenu par le Sénégal à l’édition 2020 du concours d’agrégation du Cames. Par ailleurs, le doyen de la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a également préconisé à l’endroit des autorités des efforts dans le cadre du financement de la santé, notamment la mise en place d’un plan de renouvellement des équipements sanitaires des différentes structures hospitalières et académiques.
Un plan de renouvellement des équipements sanitaires des différentes structures hospitalières et académiques, c’est ce que préconise le professeur Abdoulaye Samb, doyen de la Faculté de Médecine Pharmacie Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD). Invité de l’émission objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 29 novembre, le professeur Abdoulaye Samb qui se prononçait sur le taux de réussite de 85.08% obtenu par le Sénégal au concours d’agrégation du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) édition 2020, a déploré le niveau d’équipement actuel des structures hospitalières et académiques.
Selon lui, en dépit du brillant score obtenu par le Sénégal au concours du Cames de cette année, il « y a beaucoup à faire dans le domaine du renforcement des équipements hospitaliers et académiques. Poursuivant son propos, le doyen de La Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar souligne ainsi la nécessité d’une planification du « renouvellement des équipements hospitaliers » en vue de l’amélioration de la qualité de la santé des populations. « Quand je parle des équipements des structures de santé e pense également à l’équipement des laboratoires de formation qui font parfois de l’expertise pour améliorer la qualité de la santé mais aussi des recherches dans le cadre de l’enseignement et de la formation. D’où l’importance de réfléchir à une planification pour avoir le maximum d’équipements sur place pour prendre en charge la santé des populations », a-t-il fait remarquer.
Avant d’ajouter : « Globalement, cela va être un bénéfice pour l’Etat du Sénégal parce que les évacuations sanitaires qui coûtent cher au contribuable sénégalais vont diminuer de manière importante. Mieux, cela va améliorer l’expertise locale ». Revenant sur le résultat obtenu par le Sénégal, le professeur Abdoulaye Samb tout en saluant ce score qui place, selon lui, le Sénégal au-dessus de la moyenne du Cames, estime tout de même que ce résultat est améliorable si les équipements requis sont disponibles. Par ailleurs, jugeant « relativement faible » le budget alloué par l’Etat à sa Fac, le doyen Abdoulaye Samb invite également l’Etat à réfléchir sur les mécanismes à aider les Facultés à faire face à leur défi de formation et de la recherche.
Amélioration de la qualité de formation des étudiants : La fac de médecine de l’Ucad se dote d’un Centre de simulation
Alors qu’elle jouit déjà d’une excellente réputation dans la sous-région et un peu en Afrique du fait de la qualité du personnel de soignants qu’elle met sur le marché, la Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) va bientôt franchir un autre pas de plus vers l’excellence. En effet, invité de l’émission Objection hier, dimanche 29 novembre, le professeur Abdoulaye Samb, doyen de ladite Faculté de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar a révélé que les chantiers du Centre de simulation qui sont en cours de construction au sein de cette Fac seront bientôt livrés. Revenant sur l’importance de ce centre de simulation, le doyen assurera que cette infrastructure va permettre de former les étudiants à partir de mannequins, ce qui va également permettre d’améliorer la qualité des soins de manière optimale. « Normalement, on ne doit jamais faire une première fois sur le malade, on ne doit pas commencer à apprendre sur les malades mais plutôt sur des mannequins. Et c’est seulement après qu’on acquiert les gestes qu’il faut, qu’on doit passer sur le malade. C’est une exigence des droits des patients. Nous saisissons donc les autorités notamment notre ministère de tutelle pour l’équipement de ce centre qui nous permet de fonctionner et de former nos étudiants dans de très bonnes conditions », a-t-il lancé. « Avec ce centre, poursuit-il encore, « On peut innover dans la prise en charge, on peut découvrir de nouvelles choses et améliorer les conditions de prise en charge car, aujourd’hui, de plus en plus, il y a la fibroscopie autrement dit, on opère sans ouvrir avec une sonde et c’est dans les laboratoires de fibroscopie qui seront logés dans ce centre de simulation qu’on apprend cette technique. Donc, c’est important qu’on se donne tout ces moyens pour prendre en charge de manière optimale la santé de nos populations ».
Risque de deuxième vague de covid-19 au Sénégal : Le Pr Samb adoube le président Macky Sall
Autre question abordée hier, par le doyen de La Faculté de Médecine, Pharmacie et Odontostomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) lors de son passage à l’émission Objection de la radio Sudfm (privée), l’augmentation des cas de contamination à la Covid-19 notée ces derniers jours, au Sénégal. Soulignant que le Sénégal n’a pas les moyens dont disposent des pays comme la France ou les Etats-Unis pour faire face à une seconde vague de cette pandémie, le professeur Abdoulaye Samb se dit ainsi solidaire des mises en garde du chef de l’Etat sur le risque d’une nouvelle vague sur notre économie. « Quand on regarde ce qui se passe actuellement en France et dans les pays du Maghreb, je pense qu’il faut qu’on soit prudent.
Dans l’évolution de la première vague de cette pandémie, on a noté un décalage de deux mois voire deux mois et demi entre ce qui s’est passé en France par rapport au Sénégal. Donc, nous devons toujours continuer à être prudent et à observer les gestes barrières parce que la malade est toujours là même si le nombre de cas a considérablement baisser. La preuve, depuis quelques, la courbe de cas positifs commence à augmenter. Le président a bien fait d’alerter et je le félicite pour cela ».