QUAND L’OMS JOUE LES CASSANDRE
Non contente de prédire le chaos total dans le continent noir, l’OMS a poussé le bouchon de la cruauté en gonflant les chiffres liés à l’évolution du Covid-19 en Afrique qu’elle estimait hier à 44 482 cas confirmés au lieu des 22 630 réellement recensés.

A quel jeu jouent réellement les autorités de l’organisation Mondiale de la Santé (oms) qui multiplie les prévisions apocalyptiques pour l’Afrique ? C’est la principale question que l’on ne peut manquer de se poser à la lumière de l’attitude de la structure onusienne spécialisée dans la santé depuis l’apparition du coronavirus. Non contente de prédire le chaos total dans le continent noir, l’OMS a poussé le bouchon de la cruauté en gonflant les chiffres liés à l’évolution du Covid-19 en Afrique qu’elle estimait hier à 44 482 cas confirmés au lieu des 22 630 réellement recensés.
A ce rythme, l’iconoclaste Président américain Donald Trump, qui s’est dernièrement illustré par ses nombreux coups de boutoir contre l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) désormais sevrée de la contribution des Etats-Unis, fera des émules chez de nombreux Africains.
Depuis l’apparition du coronavirus en décembre dernier en Chine et son expansion rapide en Europe, la structure médicale de l’Organisation des Nations unies a braqué ses projecteurs sur le continent noir où ses projections chaotiques s’assombrissent heure après heure, plongeant dirigeants et populations africains dans une psychose intenable. Alors que de nombreux pays occidentaux (Italie, Espagne, France, Etats-Unis, Royaume-Uni) comptaient quotidiennement leurs morts par centaines voire milliers, Tedros Adhanom Ghebreyesus et ses services demandaient, dans une énième alerte, à l’Afrique de se réveiller face à la menace du nouveau coronavirus et de se préparer au pire.
«Le meilleur conseil pour l'Afrique est de se préparer au pire et de se préparer dès aujourd'hui.» Pourtant, le jour où le patron de l’Oms tenait ces propos, l’Afrique subsaharienne n’en était qu’à 233 cas confirmés et 4 décès, et constituait la région la moins touchée d'une pandémie mondiale qui faisait des ravages en Europe de l’ouest. Et depuis lors, les responsables onusiens ne lésinent pas sur le défaitisme pour prédire l’apocalypse en Afrique subsaharienne partie, selon eux, pour être l’épicentre du coronavirus.
Alarmistes à souhait, ils ont tablé sur la mort de 300 000 personnes du Covid-19 qui, par ailleurs, devrait plonger 30 millions d’Africains dans la pauvreté. Seulement, au moment où ils rivalisent de compassion à la limite suspecte pour ne pas perfide en faveur du continent noir, les Etats-Unis, l’Italie, l’Espagne, la France et le Royaume Uni comptabilisent à eux seuls 132 926 morts sur les 168 906 décès liés au Covid-19 enregistrés dans le monde entier. Mais au-delà de jouer les Cassandre, l’Oms pousse la perfidie jusqu’à maquiller les chiffres liés à l’évolution du coronavirus dans le continent africain.
L’astuce trouvé par la structure médicale de l’Onu a été de gonfler considérablement le nombre d’Africains infectés par le virus du Covid-19 qu’elle a arrêté, à la date d’hier lundi 20 avril 2020, à 44 482 cas. En faisant le cumul des cas enregistrés dans 52 pays africains touchés par la pandémie (de l’Afrique du Sud, pays le plus infesté, jusqu’à Sao-Tome et Principe, pays le moins impacté), on s’est retrouvé avec 22 630 cas. Ce qui est très en deçà des 44 482 cas officiellement annoncés par l’Oms. Gravissime !
Que cherchent les services de Tedros Adhanom Ghebreyesus en travestissant ainsi les faits ?Difficile pour le moment de répondre avec exactitude à cette question. Mais toujours est-il que la gravité de cet acte devrait pousser ici et maintenant les dirigeants africains à demander des comptes. Surtout que bon nombre d’observateurs ne manquent pas de soupçonner l’Onu et l’Oms de travailler à faire de l’Afrique le terrain d’expérimentation à grande échelle du vaccin contre le Covid19.
Des accusations qui sont loin d’être insensées puisque l’Oms a montré beaucoup de réticences à ce que la chloroquine soit intégrée au protocole pour le traitement du coronavirus. Or, la méthode du Pr Didier Raoult (précurseur de l’administration de la chloroquine aux patients) a fait des résultats satisfaisants.