90 % DES ACCIDENTS DE LA ROUTE CAUSÉS PAR L’HOMME

En visite de chantier sur la route Sénoba-Mpack ce lundi, le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres et aériens, Yancoba Diémé, s’est exprimé sur la recrudescence des accidents de la route. Il a insisté sur la nécessité d’une action plus ferme pour enrayer ce fléau, tout en présentant ses condoléances aux familles des victimes.

« Les accidents persistent malgré les mesures déjà prises. Nous devons prier, certes, mais surtout faire preuve de lucidité. Cela ne peut plus continuer », a-t-il déclaré. Conscient que la responsabilité incombe en grande partie aux usagers de la route, il a rappelé que des résolutions avaient été adoptées lors des États généraux des transports publics. « Ces résolutions ont été mûrement réfléchies et finalisées. Elles seront soumises au chef de l’État sous peu », a-t-il précisé.

Le Premier ministre a d’ailleurs pris les devants en émettant une circulaire visant à renforcer le respect du code de la route. « Beaucoup l’ont réduite à une mesure contre les ‘diakartamans’, mais elle va bien au-delà », a tenu à préciser le ministre.

Mettant en avant la nécessité d’actions concrètes, Yancoba Diémé a souligné que 90 % des accidents étaient liés au facteur humain. Il a également dénoncé le non-respect des normes de charge des camions, un problème qui détériore prématurément les infrastructures routières. « Chaque route est conçue pour supporter un certain poids sur une durée déterminée. La surcharge des camions réduit considérablement leur durée de vie et contribue aux accidents », a-t-il expliqué.

Enfin, le ministre a affirmé que des mesures strictes seront mises en œuvre dans le cadre des États généraux des transports publics. « Tous les acteurs ont trouvé un consensus. C’est cette force collective qui nous permettra d’avancer », a-t-il conclu.