DAKAR ET THIES SOUS HUITAINE
On l’attendait, la nouvelle mesure est tombée. L’état d’urgence assorti de couvre-feu a été prorogé de huit (8) jours, à compter d’hier, lundi 18 janvier 2021, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome

L’état d’urgence assorti de couvre-feu a été prorogé de huit (8) jours, à compter d’hier, lundi. Cette mesure d’exception décrétée par le président Macky Sall, le 6 janvier dernier, a pris fin hier, lundi 18 janvier. Alors que la nouvelle loi modifiant celle de 1969, votée la semaine dernière par l’Assemblée nationale, attend d’être promulguée par le chef de l’Etat, aujourd’hui mardi, instruction a été donnée aux gouverneurs des régions de Dakar et Thiès de prendre des arrêtés dans ce sens, couvrant les huit (8) jours précédant l’entrée en vigueur de ce troisième régime qui vise à gérer les catastrophes naturelles et sanitaires, conformément à l’Etat de droit, a précisé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.
On l’attendait, la nouvelle mesure est tombée. L’état d’urgence assorti de couvre-feu a été prorogé de huit (8) jours, à compter d’hier, lundi 18 janvier 2021, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome. Dans une déclaration faite sur le plateau de la RTS1 ( la radiotélévision nationale), il a expliqué que cette mesure a été prise en attendant la promulgation de la loi. Un troisième régime qui vise à gérer les catastrophes naturelles et sanitaires. Par conséquent, a révélé le ministre de l’Intérieur, les gouverneurs de Dakar et de Thiès ont déjà reçu des instructions pour prendre des arrêtés visant à maintenir le dispositif sur place, pour 8 jours, afin de veiller au respect de la mesure. Car le président de la République va promulguer cette loi, ce mardi.
LE COUVRE-FEU PROLONGE PAR DES ARRETES
«L’état d’urgence assorti de couvre-feu a été décrété le 6 janvier et le décompte commence le lendemain 7 janvier. Ce qui fait que la mesure devrait prendre fin aujourd’hui (hier lundi 18 janvier, ndlr). Maintenant, je l’ai expliqué sur votre plateau avant, il y a eu la loi de 1969 qui a été modifiée et qui a donné naissance à un troisième régime, lequel vise à gérer les catastrophes naturelles et sanitaires. Mais, comme toute loi, elle a son processus avant son entrée en vigueur. Une fois qu’elle est votée, la loi est envoyée au niveau du président de la République pou qu’il prenne ce qu’on appelle l’acte de promulgation. Cet acte devrait être pris demain (aujourd’hui mardi, ndlr). Et en attendant, c’est pour respecter l’Etat de droit parce qu’il faut le rappeler, au Sénégal, nous sommes un Etat qui est soumis au droit, de sorte que tous les actes qui sont pris par le gouvernement le sont sur une base juridique très claire. C’est pour cette raison qu’en attendant l’entrée en vigueur de ce troisième régime, qui vise d’abord à proclamer dans un premier temps l’état de catastrophe sanitaire, mais ensuite de permettre la protection des populations sous ce nouveau format, les gouverneurs de Dakar et de Thiès ont été instruits de prendre des arrêtés qui produisent les mêmes effets pendant cette période de huit (8) jours. Ce qui voudrait dire que les gouverneurs et préfets vont assurer cette transition», a déclaré Antoine Félix Diome, justifiant cette décision prise par les autorités, pour «respecter l’État de droit». Ainsi donc, les mesures de restrictions restent maintenues.
«L’OBJECTIF PREMIER DU GOUVERNEMENT N’EST PAS DE REPRIMER, MAIS DE PROTEGER LES POPULATIONS»
Selon le ministre de l’Intérieur, «les mesures qui ont été prises depuis lors, l’ont été dans le cadre de la protection des populations. Mais tout le monde l’a constaté, au Sénégal, le virus continue encore son chemin. Il y a nécessité aujourd’hui de prendre des mesures dans le même sillage de ce qu’il a été pour donner un coup de frein pour cette prorogation qui nous vaut quelques résultats négatifs, malheureusement, au niveau de la santé», fait remarquerle ministre chargé de la Sécurité publique. Et Antoine Félix Abdoulaye Diome d’adopter l’approche pédagogie pour amener les populations à faire siennes les mesures édictées, plutôt que la répression des récalcitrants à ces restrictions en vigueur depuis le6janvier dernier. Surle plateau de la RTS1, il souligné que «l’objectif premier du gouvernement n’est pas de réprimer, mais de protéger», les populations. Une manière d’appeler les citoyens à la responsabilité.