DEUX ETUDIANTS ET UN INFORMATICIEN ARRÊTÉS POUR PROSTITUTION MASCULINE CLANDESTINE
Tous les trois ont envoyé des messages dans des sites pornographiques dans lesquels ils invitaient des dames en quête de sensations fortes à des galipettes, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes.

La Section mœurs de la Sûreté urbaine de Dakar a arrêté deux étudiants en philosophie, finances-comptabilité et un informaticien pour prostitution masculine clandestine.
J P Faye, étudiant en 4ème année de philosophie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), A Baro, étudiant en 5ème année en finances-comptabilité dans un établissement de la place et K Cissé informaticien, ont été arrêtés par la Section Mœurs de la Sûreté Urbaine de Dakar pour incitation à la débauche et non inscription au fichier sanitaire et social (Nifss). En d’autres termes, ils sont suspectés de prostitution masculine clandestine. Tous les trois ont envoyé des messages dans des sites pornographiques dans lesquels ils invitaient des dames en quête de sensations fortes à des galipettes, moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Ils ont été piégés par des agents de police en civil, qui se sont fait passer pour des femmes intéressées par leurs performances au lit. J P Faye s’est entendu avec la dame au bout du fil pour 20 000 Fcfa la passe et ils se sont retrouvés dans un hôtel à Hann Maristes. Il est tombé sur le site par hasard en lisant l’actualité et s’est dit, « pourquoi pas ? ». L’argent de la passe devait lui servir à acheter quelques œuvres.
K Cissé, pour sa part, était prêt à vendre ses charmes à 5 000 F dans une séance de massage, plus un rapport intime. A l’arrivée de la Police, il avait déjà payé la chambre d’hôtel à 10 000 Fcfa, s’était déshabillé et avait mis un préservatif. A l’en croire, c’était juste pour se détendre. Quant à A Baro, il a dit oui pour une passe à 10 000 Fcfa et s’est rendu dans un hôtel non loin de son domicile à Fass. L’argent encaissé, il se préparait à passer à l’acte avant d’être interrompu par les policiers. Tous les trois ont soutenu qu’ils en étaient à leur coup d’essai. A Baro a juré par tous les saints qu’il ignorait que le fait d’avoir des relations sexuelles tarifées avec un partenaire d’occasion, sans détenir de carnet sanitaire, est un délit.