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«GREVE-CŒUR» POUR L’ETAT

Pour mettre un terme aux longues grèves tous secteurs confondus, l’Etat est souvent contraint à imposer son autorité en procédant à des réquisitions, ponctions sur les salaires, avec des menaces de radiation ou arrestations de leaders syndicaux

Mamadou SAKINE  |   Publication 12/08/2020

Pour mettre un terme aux longues grèves tous secteurs confondus, l’Etat est souvent contraint à imposer son autorité en procédant à des réquisitions, ponctions sur les salaires, avec des menaces de radiation ou arrestations de leaders syndicaux. Rien n’a presque changé entre hier et aujourd’hui.

C’est une tradition sénégalaise, décrochée à la suite de grandes luttes syndicales. Les grèves, qui font partie de l’histoire de ce pays, connaissent aussi des fins qui rappellent aux syndicalistes la superpuissance de l’Etat. Hier comme aujourd’hui, les longs mouvements d’humeur ne finissent pas autour d’une table de négociations : réquisitions des personnels en grève, ponctions sur les salaires, menaces de radiation, arrestations de leaders syndicaux. En 1998, le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de l’électricité (Sutelec), Mademba Sock, et quelques camarades ont été arrêtés et emprisonnés pour «actes de sabotage et de menace à la sécurité publique». En son temps, la grève enclenchée par les syndicalistes avaient paralysé la machine économique, plongé les ménages dans l’obscurité.

Le président de la République d’alors, Abdou Diouf, avait pris entre autres mesures la réquisition des cadres, l’occupation des centrales de production par les militaires, mais aussi la suspension de la liberté de manifester. Face à la résistance des travailleurs, l’Etat avait procédé à la répression des manifestations avec des arrestations tous azimuts. En effet, Mademba Sock et Cie se battaient contre la volonté de l’Etat de privatiser la Société nationale d’électricité (Senelec), dictée par le Fonds monétaire international (Fmi).

Dans les années 1980, les enseignants du Sudes avaient aussi été réquisitionnés pour permettre aux élèves de reprendre le chemin des classes.

Dans le secteur de l’eau l’année dernière, la grève persistante des agents de la Sénégalaise des eaux (Sde) avait poussé l’Etat à afficher son autorité. Le président de la République, Macky Sall, avait réquisitionné, du 6 décembre 2019 à 20h jusqu’au 31 décembre 2019, l’ensemble du personnel de la Sénégalaise des eaux (Sde) pour assurer la continuité du service public de l’eau potable dans le périmètre affermé confié à la Sde. Cette décision faisait suite aux fortes perturbations notées dans la distribution correcte de l’eau à Dakar et sa banlieue. En fait, les multiples négociations entre le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, et l’Intersyndicale des travailleurs de la Sénégalaise des eaux (Sde) n’avaient rien donné. Les grévistes réclamaient 15% du capital de la nouvelle société qui gère la distribution de l’eau, Suez. Alors que le gouvernement du Sénégal ne voulait pas dépasser les 10%.

Serigne Mbaye Thiam, qui gérait cette crise, avait acquis une expérience pareille quand il était ministre de l’Education nationale. Face à la grève des enseignants, il avait appliqué la ponction sur les salaires, certains ont été réquisitionnés, une menace de radiation planait même sur la tête de nombreux enseignants. Finalement, tout le monde était rentré dans les rangs après les médiations des khalifes généraux des Tidianes et des Mourides.

Aujourd’hui, cette grève des travailleurs de la justice est un écho au mouvement d’humeur des enseignants, qui avait paralysé l’école en 2016. Depuis des mois, le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la justice (Sytjust), Me Aya Boun Malick Diop, et ses camarades, qui réclament la publication des décrets leur octroyant de nouvelles recettes pour alimenter le Fonds commun des greffes et consacrant le changement de statuts avant qu’ils ne soient abrogés, ont mis Thémis à l’arrêt. L’Etat qui tente de maintenir la continuité du service public a engagé des greffiers ad hoc à leur place. 

Face à la confrontation qui perdure, l’Etat, d’après des indiscrétions, est en train même de «capaciter» des agents au Centre de formation judiciaire (Cfj) pour remplacer les greffiers grévistes. Selon d’autres indiscrétions, le gouvernement est en train d’étudier d’autres stratégies pour arrêter ce mouvement d’humeur qui dure depuis quasiment deux mois

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