IL FAUT PREPARER CEUX QUI TRAVAILLENT DANS LES CARRIERES A ALLER VERS D’AUTRES SECTEURS
Dans le cadre de la résilience des effets socio-économiques de la pandémie du coronavirus, Aïssatou Sophie Gladima, ministre des Mines et de la Géologie était hier à Thiès

Dans le cadre des actions de soutien post COvID-19, Dr Aïssatou Sophie gladima, ministre des Mines et de la géologie a procédé à une remise symbolique d’appui aux impactés du secteur minier de Thiès. une occasion pour elle d’affirmer que dans les carrières, les ressources s’épuisent, il faudrait d’ores et déjà préparer les gens qui y travaillent, à aller vers d’autres secteurs..
Dans le cadre de la résilience des effets socio-économiques de la pandémie du coronavirus, Dr Aïssatou Sophie Gladima, ministre des Mines et de la Géologie était hier à Thiès. C’était pour les besoins de la remise de l’appui de l’Etat aux impactés du secteur minier de Thiès, en présence des députés Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire de la majorité et de Maïmouna Sène. C’est au total 25 tonnes de riz, 600 bouteilles d’huile, 600 grosses de sucre, ainsi que des centaines de cartons de détergents et de produits antiseptiques, qui sont dédiés aux impactés. Il s’y ajoute 20 motos tricycles, trois presses à huile embouteilleuses 1.500 masques de protection, selon le chef du service régional des mines et géologie, Abdoulaye Niang.
Selon le ministre, c’est une contribution de plus car le secteur des mines a déjà contribué à hauteur de 6 milliards de Fcfa, dans le cadre de la résilience au niveau national. En plus de cela dit-elle, au niveau de chaque région et de chaque commune, les sociétés qui ont des permis de recherches, d’exploitation ou qui sont dans le régime des carrières, ont répondu positivement à l’appel de soutien aux populations. A l’en croire, il s’agit aujourd’hui d’une autre contribution mise à la disposition de ces acteurs par le Président de la République. L’idée, souligne le ministre Sophie Gladima, c’est de pouvoir aider ces acteurs, d’autant plus que dans les carrières, ce sont des ressources qui sont épuisantes et il faudrait dores et déjà préparer les gens qui y travaillent, à aller vers d’autres secteurs. C’est pour cette raison qu’au-delà des denrées alimentaires, des produits d’hygiène et de protection, des tricycles ont été offerts, pour accompagner les femmes dans la transformation d’huile et pouvoir ainsi avoir d’autres sources de revenus. Selon Aymérou Gningue, président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakaar, la pandémie de la COVID-19 n’est pas seulement un mal ressenti du point de vue sanitaire, mais c’est aussi un mal qui touche la vie sociale et économique.
Et par rapport à cette question, il faut apporter des solutions qui peuvent être transversales, pour permettre à tous les sénégalais de se rendre compte qu’elle est prise en charge dans ces multiples dimensions. Le ministre Sophie Gladima a profité de la cérémonie pour lancer un appel à toutes les sociétés qui sont dans la région de Thiès, afin d’aider les communes en matériel et en matériaux. Parce que très souvent, elles souffrent d’un manque de matériels lourds et d’engins. Prenant l’exemple de Joal, elle renseigne que des sociétés minières ont soutenu dans ce domaine la collectivité. «Je pense qu’une telle démarche peut soulager l’Etat, parce que c’est en nous donnant la main, que nous pouvons construire ce pays et arriver à la concrétisation totale du Plan Sénégal Emergent(PSE) qui en l’espace de 5 ans, a posé des actes forts dans la transformation structurelle de ce pays», note le ministre des Mines et de la Géologie. Pour toutes ces sociétés qui exploitent les ressources naturelles, bien qu’elles contribuent au niveau du budget national, peuvent également soutenir matériellement. Ce serait un plus et ce sont les populations avec lesquelles elles vivent, qui en seraient les plus heureuses. Et également parce que quand elles exploitent il y a rien de mieux, que d’avoir la paix avec ses voisins.
AYMEROU GNINGUE PRESIDENT GROUPE BBY
«La mission parlementaire est plus importante que d’aller se pavaner et prendre des photos dans les inondations» Aymérou Gningue président du groupe parlementaire de la coalition Benno Book Yaakaar s’est également prononcé sur la question des inondations, notamment la polémique autour des 766 milliards de Fcfa dédiés. Il en a profité pour lancer une grosse pierre dans le jardin de l’opposition en affirmant que la mission parlementaire décidée par le bureau de l’Assemblée Nationale est beaucoup plus importante que d’aller se pavaner et prendre des photos dans les inondations. Une telle démarche n’apporte aucune solution et ne relève que de la politique politicienne. Il poursuit : «Par contre nous, nous venons avec des moyens». Le président de la République a décaissé 10 milliards, dont 7 milliards de francs Cfa pour pomper les eaux et 3 milliards pour soutenir les gens ». Il a rappelé la mission d’informations qui va se faire avec la participation de l’ensemble des représentants au niveau du parlement, mais aussi ceux qui proposent aujourd’hui une audition. C’est dire selon les termes de la feuille de route assignée à ladite mission, « elle procèdera à l’audition de tous les acteurs concernés, les Ministres, les Directeurs Généraux et les hauts fonctionnaires, dans un cadre approprié, conformément aux dispositions du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale».
Et à la fin justement de cette mission d’informations dont le rapport sera déposé auprès du chef de l’Etat au plus tard le 31 octobre, il y aura une plénière avec tous les ministres concernés et tous les directeurs généraux. Etant entendu que la mission d’informations va aussi écouter les ministres et les directeurs généraux. Selon toujours la feuille de route, «des visites de terrains devront être organisées, avec le recours à l’expertise nationale, en amont et en aval. Les recommandations, qui seront consignées dans le rapport devront tenir compte entre autres, des nouvelles données induites par les pluies diluviennes exceptionnelles des 5 et 6 septembre 2020».