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LA GALÈRE DES MÉNAGES À DAKAR AU LENDEMAIN DE LA TABASKI

Une absence durement ressentie par nombre de ménages avec des femmes devant allier travail professionnel et tâches ménagères.

Adja Ndeye Lissa GADIAGA   |   Publication 16/07/2022

Il est de coutume maintenant dans presque chaque maison, notamment dans la capitale et les grandes villes Sénégalaises, d’engager au moins une femme de ménage qui s’occupe des tâches ménagères mais aussi des enfants. Seulement, avec la Tabaski, ces femmes retournent dans leurs villages pour passer la fête en famille. Une absence durement ressentie par nombre de ménages avec des femmes devant allier travail professionnel et tâches ménagères.

Nous sommes à Petit-Mbao, un quartier populaire dans capitale sénégalaise, très convoitée du fait de sa proximité avec la mer, la forêt (de Mbao) très calme et où il fait bon vivre. Madame Ngom, une experte comptable dans une banque de la place, n’a plus de bonne. Elle est obligé d’allier tâches ménagères, domestiques et travaux au bureau. «Cela fait une semaine qu’elle est partie ; donc je suis obligée de me réveiller à 4h du matin pour pouvoir finir toutes les corvées avant de me préparer pour le travail», confie-t-elle. Madame Ngom continue sur sa routine et liste les travaux quotidiens qui l’attendent : entre balayer la maison, faire le ménage, la vaisselle et cuisiner au moins deux plats à mettre au réfrigérateur, etc. ses matinées sont chargées. «Quand je fini, il faut que je m’occupe de mon fils qui vient tout juste d’avoir un an, l’amener chez ma maman à 7 heures. Je suis déjà épuisée et la journée vient juste de commencer. Au bureau, je pense déjà à comment gérer la maison après la descente ; ce qui perturbe bien sûre mon travail. Hier, au bureau, mon patron m’a surpris en train de dormir ; une situation qui m’a mis très mal à l’aise».

À côté d’elle, sa voisine, moins âgée et gérante dans une boutique, nous confie qu’elle fait tout la nuit parce qu’elle ne peut pas se lever très tôt. N’ayant personne avec elle, son mari étant à l’étranger, elle poursuit : «le matin, je pars au travail avec des douleurs un peu partout sur le corps parce je souffre d’une maladie chronique». C’est pourquoi elle «implore les femmes de ménage à écourter leur séjour et arrêter de faire 1 ou 2 mois au village sans rien faire, avec toutes les charges qu’elles ont. Et, en plus de cela, les enfants sont très attaché à elles».

ENGAGER UNE NOUVELLE BONNE, NON SANS RISQUES

Les bonnes, encore appelées femmes de ménage ou techniciennes de surfaces semblent incontournable pour nombre de familles surtout des couples de travailleurs. Elles sont d’un grand apport, aident à s’occuper des enfants et surtout des travaux managers qui ne finissent jamais. Mais, du fait qu’à la veille de chaque Tabaski elles retournent presque toutes passer la fête en famille dans leurs village d’origine à l’intérieur du pays, certaines femmes sont obligées d’engager d’autres personnes pour assurer le ménage, le temps que leurs domestiques rentrent. «Cela peut parfois ne pas se passer comme prévu à cause de surprises désagréables ; elles sont souvent victimes de vols. Et même encore pire, leurs enfants sont mal traités par ses soi-disant domestiques. C’est la raison pour laquelle je préfère entendre la mienne, même si c’est dur pour moi. Avec le travail que j’ai vraiment, ce n’est pas évident» dit-elle.

Autre ménage, même réalité. Après 30 minutes d’attente, madame Touré, une sage-femme, nous reçoit et présente des excuses : «j’étais très occupée. Vous avez sûrement constaté que je faisais le linge, ni ma bonne ni celle qui lave les habits ne sont là, donc voilà. Et je dois répartir à l’hôpital 15 heures et il est déjà 14 heures. J’ai pas encore fait à manger, je vais arriver en retard au boulot ; ce qui n’est pas normal puisqu’on s’est engagée à servir notre pays en aidant des femmes à donner des vies. Mais, avec la situation actuellement, nous n’avons pas le choix, je suis obligée de me rendre dans mon lieu de travail à l’heure. Et donc je commande quelque part à manger pour ce soir».

UNE BONNE ORGANISATION ET UN BON PLANNING POUR GERER LA TRANSITION

Dans notre société, on reconnaît et apprécie les valeurs et qualités d’une femme, entre autres, à travers les aptitudes qu’elle a à bien s’occuper de sa maison, certes. «Mais, nous sommes au 21 siècle et maintenant les femmes travaillent. Raison pour laquelle elles n’ont pratiquement plus le temps d’allier leur travail avec les tâches ménagères qui sont parfois très difficiles voire fatigantes, sans parler des enfants et bien sûr nous occuper de nos maris ; donc nous sommes dans l’obligation d’engager une femme de ménage pour qu’elle puisse s’occuper de la maison et des enfants», explique-t-elle.

Rokhaya, une femme de ménage jointe au téléphone, nous dit qu’elle est partie se reposer. «On travail 12 mois sur 12, sans répit, sans congé ni jour de repos. Raison de plus pour profiter de la Tabaski», justifie-t-elle. Très directe dans ses propos, elle affirme qu’elle ne va rentrer qu’après la fête de «Tamkharit» ou «Achoura» qui est célébrée au 10e jour du nouvel an musulman ; soit un mois après la Tabaski dont le mois lunaire, «Zul Hijja», marque le dernier de l’année musulmane. Vue les complaintes des dames et «maîtresses» de maison ayant une vie active très chargée, une bonne organisation, un bon planning pourrait vraiment aider à gérer la situation durant cette période de transition d’un à deux mois.

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