LA POLICE ET LA GENDARMERIE FIN PRETES POUR TRAQUER LES RECALCITRANTS
La police et la gendarmerie se sont prononcées sur le port obligatoire de masque sous menace de sanction.

La police et la gendarmerie se sont prononcées sur le port obligatoire de masque sous menace de sanction. Elles se mettent au garde-à-vous et attendent la décision de leur tutelle… Pour la police, le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, qui va se prononcer sur les nouvelles mesures aujourd’hui lors d’une conférence de presse. Pour la gendarmerie, des directives du ministre des Forces Armées. Les forces de sécurité sont désormais en mode surchauffe pour dire qu’elles ne vont guère faire preuve de tolérance face aux récalcitrants…
Lors du Conseil des ministres de mercredi dernier, le président de la République avait demandé aux ministres de l’Intérieur et des Forces armées de déployer sur le terrain un dispositif spécial de régulation et de contrôle de l’accès aux plages et des rassemblements publics, sur l’étendue du territoire national. Ce pour l’observance généralisée des mesures barrières et le port obligatoire et systématique du masque dans les transports et les lieux recevant du public, sous peine d’amende, en cas d’infraction.
Interpelé sur les mesures envisagées pour stopper la recrudescence de la pandémie dans le pays, le nouveau porte-parole de la police nationale, commissaire Mouhamed Guèye, souligne qu’il existait déjà un arrêté depuis le 23 avril 2020, date à laquelle le ministre de l’Intérieur l’avait signé pour exiger le port du masque dans certains lieux. « Sachant que l’arrêté n’est pas encore abrogé, nous ne faisons qu’appliquer les décisions qui ont été prises dans cet arrêté. Il ne faudrait pas penser cependant que le port du masque est obligatoire partout. Il y a juste certains endroits comme les lieux publics, les lieux de culte entre autres. De ce fait, nous ne ferons qu’intensifier le travail déjà entamé sur le terrain », explique la « voix » de la police. Poursuivant, le chef du bureau des Relations publiques de la police informe qu’il y a eu plusieurs arrestations depuis le 23 avril dernier. « Dans le cadre de cette opération, nous avons arrêté plus de 24.000 personnes. »
Colonel Pape Diouf, porte-parole de la gendarmerie : « Si de nouvelles mesures doivent intervenir, il s’agira sans doute de mesures de renforcement »
À en croire le porte-parole de la gendarmerie, colonel Pape diouf, la maréchaussée essaie de veiller à l’application des mesures prises par les plus hautes autorités depuis le début de la pandémie. « Si de nouvelles mesures doivent intervenir, ce sera sans doute des mesures de renforcements. Mais, nous attendons que le ministre des Forces Armées, qui est notre tutelle, se prononce sur ce sujet demain inchallah (aujourd’hui, Ndlr) pour qu’on puisse réagir. Pour le moment, nous ne pouvons dire rien d’autre », soutient le porte-parole de la gendarmerie nationale, colonel Pape diouf, contacté par Le Témoin. La Police et le Gendarmerie sont ainsi fin prêtes pour engager une bataille sans merci pour le port obligatoire des masques et, surtout, pour l’interdiction des regroupements dans les lieux privés et publics comme les plages, les restaurants, les salles de sport, les marchés et aussi dans ces cérémonies comme les funérailles, les baptêmes et les mariages. si pour les les plages, les restaurants, les marchés, il était difficile les semaines passées de faire respecter strictement les mesures barrières édictées par les autorités, les sénégalais attendent que le ministre de l’Intérieur puisse sortir la baguette magique pour arrêter le laisser-aller dangereux observé dans le pays. Un laisser-aller qui a favorisé la recrudescence de la covid19 qui a atteint à la date d’hier 10175 cas dont 7101 guéris, 223 décès, 01 évacué et 3390 patients sous traitement. Aly Ngouille Ndiaye a donc du pain sur la planche.