LA POLICE FRACTURE LES COTES DE L’AGENT COMMERCIAL DE TRANSVERSAL ET LE TRAINE EN JUSTICE
M. M. Ndiaye, agent commercial de la société Transversal, est traîné en justice pour rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions.

Ignorant qu’il avait affaire à des limiers en civil, l’agent commercial de Transversal, Mamadou M Ndiaye, leur a posé des questions. Pour cela, il a été traîné en justice pour rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions, devant le prétoire des flagrants délits de Dakar.
Mamadou Moustapha Ndiaye, agent commercial de la société Transversal, est traîné en justice pour rébellion et outrage à agents dans l’exercice de leurs fonctions. De petite taille, habillé en jean kaki de couleur jaune, il a d’emblée réfuté les accusations portées à son encontre. Selon le prévenu, il est victime dans cette affaire. Il parle même d’abus de pouvoir.
Dans sa narration des faits, il était ce jour-là en compagnie de son chauffeur pour faire une livraison. A sa descente, à Grand Yoff, le chauffeur s’est garé. De retour, il a constaté que le conducteur n’avait pas quitté les lieux pour déposer le reste des commandes. C’est ainsi qu’il s’est approché de plus près pour s’enquérir de la situation. « Arrivé à bord, j’ai vu quelqu’un en train de fouiller mon sac à trois reprises. Je lui ai demandé la raison qui explique son acte et qui l’a poussé à ouvrir mon sac. C’est ainsi que l’un d’eux m’a fait savoir que c’était la police. Mais l’autre lui a dit de me gifler si je n’arrêtais pas de poser des questions. Je lui ai demandé pour quelle raison il devait me frapper. Je n’ai pas terminé ma phrase car il m’a asséné des coups en me facturant des côtes», relate-t-il. C’est sur ces entrefaites que Mamadou M Ndiaye a été conduit au commissariat de Grand-Yoff.
Selon toujours le mis en cause, après avoir été entendu par l’enquêteur Gomis, il a fait savoir au commissaire qu’il ne comptait pas s’en arrêter là car son honneur a été bafoué. «On m’a fait du tort car je n’ai rien fait de mal à part les interroger. Je compte déposer une plainte car j’ai des côtes fracturées. Pour confirmer mes dires, on est parti à l’hôpital. L’homme de l’art a confirmé mes propos à la sortie des résultats radiographiques », a-t-il expliqué avec clarté.
Cette affaire n’a pas été jugée à cause des dénégations des hommes de tenue sur le procès-verbal. De ce fait, elle a été renvoyée au 9 novembre prochain pour la comparution des limiers avant d’accorder la liberté provisoire au prévenu.