LA SOCIETE CIVILE INVITE LES PARTIES A LA RETENUE
Les organisations de la société civile sont profondément consternées par les événements liés à l’affaire opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko et la masseuse de l’institut «Sweet Beauté», Adji Sarr

Les événements survenus dans le cadre de l’affaire Adjji Sarr, du nom de cette jeune masseuse qui accuse Ousmane Sonko de viols et de menaces de mort, continuent de susciter de vives indignations au sein de l’opinion.
Préoccupés par la situation, les organisations de Société Civile comme Afrikajom, Osidea, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (Lsdh), le Cadre Unitaire du Sénégal (Cus), l’Ong 3D, la Raddho, le Réseau Siggil Jigeen, AfricTivistes, le Repsfeco et le Gradec se sont émus de la tournure de cette affaire qui est à l’origine de la violence notée le 09 février dernier. Pour préserver la paix sociale, ces organisations invitent les différentes parties à faire preuve de plus de retenue et de courtoisie.
Les organisations de la Société Civile comme Afrikajom, Osidea, la Lsdh, le Cus, l’Ong 3D, la Raddho, le Réseau Siggil Jigeen, AfricTivistes, le Repsfeco et le Gradec sont profondément consternées par les événements liés à l’affaire opposant le leader de Pastef, Ousmane Sonko et la masseuse de l’institut «Sweet Beauté», Adji Sarr.
Dans communiqué parvenu hier à la rédaction, elles dénoncent avec la dernière l’utilisation tendancieuse des faits supposés comme étant des viols ainsi que les actes d’intimidation qui sont à l’origine des événements du 09 février et la violence notée lors de cette même journée.
Consciente de la responsabilité des acteurs politiques et des autorités étatiques par rapport à cette affaire, les membres de la société civile les invitent à faire preuve de plus de retenue et de courtoisie dans leurs déclarations, afin de préserver la paix sociale. «Nous sommes convaincus que les acteurs politiques et les autorités étatiques doivent être soucieux de préserver les acquis démocratiques, fruits de longues années de lutte et de sacrifices des aînés, de garantir la stabilité du pays, de respecter l’Etat de Droit et l’indépendance de la justice», ajoutent-ils.
La Société Civile estime également que la présomption d’innocence doit être respectée ainsi que le respect des droits humains dans toute procédure judiciaire entre différentes parties prenantes, dans le cadre d’une action civile. «Et au regard des analyses des derniers événements, nous constatons une crise de confiance profonde des citoyens à l’égard des institutions», s’indignent les organisations de la Société Civile. Elles déplorent dans la même veine la dégradation continue des rapports entre le pouvoir et l’opposition. «Nous invitons les responsables des partis politiques à appeler leurs militants et surtout la jeunesse à faire preuve de responsabilité citoyenne et de respect des biens publics», indiquent Alioune Tine et Cie. Ils appellent aussi à la responsabilité des différentes parties prenantes afin d’éviter d’engager l’espace politique dans des tensions insoutenables en cette période de pandémie. Ils n’ont pas manqué d’appeler les Sénégalais à respecter la présomption d’innocence de tout individu interpellé dans le cadre d’une procédure judiciaire. Pour eux, les forces de l’ordre doivent faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans l’encadrement des manifestations afin d’éviter les dérapages.
La population doit aussi s’abstenir, de l’avis de la Société Civile, de diffuser sur les réseaux sociaux des images, textes et vidéos, incitant à la violence et à la haine car les conséquences de tels actes sont le plus souvent irréversibles.