GAZ, MACKY DEMANDE L’ACCELERATION DES PROCÉDURES ADMINISTRATIVES
Le first gaz et le first oil sont prévus respectivement en 2022 et 2023.

Le first gaz et le first oil sont prévus respectivement en 2022 et 2023. Pour cela, Macky Sall a demandé aux responsables de Petrosen, du Cos-Petrogaz et du Ministère du Pétrole et des Energies d’accélérer les procédures administratives pour une facilitation des autorisations pour les compagnies concernées. Hier, lors de la quatrième édition de la conférence du bassin MSGBC, il a déclaré que ce dernier n’a pas encore livré tout son potentiel.
Le président de la République ne veut pas que du temps soit perdu dans l’exploitation du gaz et du pétrole au Sénégal. Pour cela, il a demandé hier, lors de la quatrième édition de la conférence du bassin MSGBC qui a réuni des représentants des cinq pays ayant en partage le bassin sédimentaire à Petrosen, au COS-Petrogaz et au Ministère du Pétrole et des Energies d’adapter les nouvelles procédures administratives en vue de délivrer des autorisations administratives aux compagnies concernées, afin que les navires puissent opérer. «En relation avec l’Etat-Major particulier de la Présidence de la République, il faut que des procédures expresses soient définies. Nous voulons que le first gaz programmé en 2022 et le first oil pour 2023 soient une réalité, car nous voulons travailler en Fast-track. Il faut que les procédures administratives suivent l’évolution de ces différents chantiers», a dit le chef de l’Etat.
Pour le président de la République Macky Sall qui a présidé la rencontre, ce sommet offre l’occasion de montrer aux acteurs mondiaux du secteur pétrolier l’exemplarité de la coopération entre ces pays qui ont en partage le bassin sédimentaire, mais aussi l’attractivité de ce dernier qui est loin d’avoir livré tout son potentiel. «Cette quatrième édition de la conférence de MSGBC se tient à une période toute particulière, à un moment où beaucoup d’évolutions positives ont été notées depuis les découvertes du pétrole et du gaz au Sénégal», a dit le chef de l’Etat Macky Sall. Pour lui, les avancées dans ce domaine doivent être accompagnées de réformes bien structurées qui sont portées par des orientations stratégiques, des mesures ciblées et des dispositions participant à asseoir un cadre de gestion sain et durable de ces ressources au bénéfice du peuple sénégalais. Pour le chef de l’Etat, c’est tout le sens des améliorations qu’il a apportées dans le dispositif institutionnel et le cadre juridique depuis la découverte de ces deux ressources naturelles au Sénégal.
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES
Macky Sall, dans son discours, a salué la coopération interrégionale qui s’est traduite par un accord signé entre la Mauritanie et le Sénégal. Pour lui, c’est la preuve que les compagnies peuvent faire confiance aux pays qui partagent le bassin. «Cette coopération mérite d’être saluée, car les Etats ont une claire vision. Ils savent que c’est dans la coopération et l’amitié que nous pouvons valoriser ces ressources. Cela rassure les partenaires. L’autre aspect reste l’utilisation de la technologie et de la science dans la stratégie et la prise de décisions des activités d’exploration et de production», a-t-il soutenu. Il a demandé aux acteurs du pétrole et du gaz de se mettre à jour pour avoir les dernières innovations technologiques qui devront, d’après lui, permettre de mieux découvrir les ressources naturelles. Il cite l’exemple de l’ultra deep. Il rappelle qu’il y a une vingtaine d’années, personne ne pensait qu’à 1 200 mètres sous l’eau, on pouvait opérer et y trouver des ressources naturelles. Pour Macky Sall, c’est devenu un exercice banal. «Vous aurez à étudier l’environnement commercial et réglementaire, mais aussi des projets de développement déjà réalisés ou en cours comme celui du GTA et Sangomar. Vos conclusions permettront de tirer les meilleures leçons pour une mise en évidence rapide et une exploitation des ressources du MSGBC, favorisant notamment le développement économique et social des pays concernés», a soutenu le chef de l’Etat. Le Sénégal partage ce bassin avec la Gambie, la Guinée, la Guinée-Bissau et la Mauritanie.