MANSOUR FAYE REMET 200 MINIBUS AUX TRANSPORTEURS
Le projet de modernisation du parc automobile interurbain voit enfin le jour.

Depuis quelques mois, les autorités en charge du transport annoncent la modernisation du parc automobile pour lutter contre les nombreux accidents notés dans le pays. C’est dans ce cadre que le ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, a remis hier 100 minibus de 12 place aux transporteurs. Ce, dans le cadre de la première phase.
Le projet de modernisation du parc automobile interurbain voit enfin le jour. En effet, sur les 200 minibus attendus dans le cadre de ce projet d’un coût de 4 milliards Fcfa, les membres de la Mutuelle d’Epargne et de Crédit des Transports (Mectrans) ont reçu 100 minibus des mains du ministre des Transports terrestres, Mansour Faye, à la gare des Baux Maraichers. La remise de ces véhicules entre dans le cadre de la première phase. Demandant d’emblée aux transporteurs de respecter les gestes barrières étant donné que les moyens de transport collectif constituent sans aucun doute un des foyers de transmission de la Covid-19, Mansour Faye affirme : «la cérémonie qui nous réunit aujourd‘hui marque le lancement de l’exploitation de 200 autos cars acquis par la Mectrans sur financement de la Bnde».
Il rappelle que la réforme du secteur enclenchée à travers la loi portant orientation et organisation des transports terrestres découle de la création du fonds routier. «Le développement du transport terrestre et la mise en place du Conseil national de transport terrestre favoriseront à coup sûr le saut qualitatif attendu du secteur. Ce fonds permettra à l’Etat d’établir ou d’investir de façon durable et servira aussi d’outils de régulation de ce secteur en vue d’accompagner les acteurs. Ces projets participent aussi à la politique globale de rajeunissement du parc de transport public des personnes et de marchandises, à la lutte contre l’insécurité routière, au transport illégal, irrégulier et de maraudage par la mise à disposition des usagers des véhicules modernes, sûrs et confortables respectant les normes environnementales», souligne Mansour Faye qui estime que le point de départ de l’activité du transport inter-urbain est la gare routière. «Ainsi, son exploitation constitue un enjeu vital de plusieurs parties prenantes comme les chauffeurs organisés en regroupement, les rabatteurs et les syndicats de transport qui utilisent les cotisations collectées comme couverture sociale en cas d’incident», ditil. Cependant, le représentant des usagers a interpellé le ministre sur la révision des tarifs.
En réponse, Mansour Faye a soutenu que la révision tarifaire découle d’une commission autour du ministère en charge du Commerce, des Infrastructures et les acteurs . «Il est effectivement évident que cette commission va prendre en charge pour toutes les questions relatives à la révision des tarifs et se réunira en cas de besoin», affirmet-il. Revenant par ailleurs sur la visite technique des véhicules, Mansour Faye reconnaît l’engorgement du centre de contrôle technique. «Nous avons tous constaté les difficultés que traversent les propriétaires de véhicules et tous ceux qui sont appelés à passer le contrôle technique», déclare-til avant d’ajouter que l’Etat est en négociations pour voir comment dupliquer les centres dans les départements mais aussi dans les régions.
«Dans un futur très proche, des solutions seront trouvées. Nous allons mener des opérations coup de poing pour permettre aux véhicules âgés de 4 à 5 ans de passer les visites techniques même en mode virtuel afin de désengorger le Centre technique de Dakar. Ce sera aussi une solution provisoire en attendant de trouver des voies et moyens au courant de l’année de déconcentrer le centre de contrôle technique au niveau de toutes les régions du Sénégal», explique le ministre Mansour Faye