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MILLE ET UNE PROCEDURES POUR METTRE LA MAIN SUR L’OR

Originellement pratiqué par les femmes qui venaient souvent au niveau des cours d’eau chercher l’or alluvionnaire, l’orpaillage traditionnel va s’étendre progressivement à la gente masculine lorsqu’il s’agira d’aller chercher l’or sous terre

Papa Alioune DIENG  |   Publication 29/09/2020

Située au Sud-est du Sénégal, la zone aurifère de Kédougou attire les opérateurs du monde entier. Cette attirance est due surtout aux gisements prometteurs, au Code minier très avantageux mais aussi à la stabilité politique. C’est en 1904, dans la commune de Khossanto, que les premiers bastions d’orpaillage ont été constatés et, petit à petit, cette activité s’est étendue aux autres localités de Kédougou telles que Kharakhéna ou encore Bantaco pour n’en citer que celles-là. Tout comme l’agriculture, l’orpaillage constitue l’un des piliers qui sous-tendent le développement socio-économique de la région. Originellement pratiqué par les femmes qui venaient souvent au niveau des cours d’eau chercher l’or alluvionnaire, l’orpaillage traditionnel va s’étendre progressivement à la gente masculine lorsqu’il s’agira d’aller chercher l’or sous terre. Après près de 5 mois de travail de collecte sur le terrain, Sud Quotidien vous propose un dossier sur l’orpaillage traditionnel et activités connexes. Dans ce premier jet, il est question des dioura, ces méthodes d’extraction de l’or et leurs et impacts conséquences sur l’environnement.

Nichée en plein cœur du département de Saraya, situé à 85 km de Kédougou, la mine d’or de Kharakhéna (un village dont le nom signifie «l’avenir est prometteur», en malinké, langue/ethnie de son fondateur) donne à première vue les allures d’un nid de guêpes ou d’une termitière. Sauf qu’ici, guêpes et termites sont représentées par ces milliers d’hommes, de femmes et d’enfants venus d’horizons divers pour s’implanter çà et là dans des abris de fortunes, des huttes, des tentes, entre autres. Comme dans presque toutes les localités du Sud-est du Sénégal, Kharakhéna a un relief montagneux et le sol est en latérite. Le paysage est parsemé de collines rocailleuses. Malgré ce sol pierreux, une variété d’espèces végétales réussit à fleurir durant la saison pluvieuse. Mais, du fait de l’effet des vents chauds et secs qui y soufflent fréquemment dans la région et l’action de l’homme, ces forets, jadis verdoyantes sont en train d’être déboisées. En lieu et place, des cases faites de banco aux toits en paille et en toiles bleus imperméables, s’agglutinent de part et d’autre du site, à l’instar des bidonvilles. Toutes ces conditions réunies ont fait que cette région du Sénégal a été baptisée «Ké dougou», «la terre des hommes en langue malinké». Car, pour pouvoir espérer faire fortune dans ces lieux où la promiscuité se conjugue à une extrême précarité, une insalubrité, une absence des commodités les plus basiques et une prostitution déguisée, la chance seule ne suffit guère.

LES CONTOURS D’UNE COHABITATION PACIFIQUE

Les juteuses paillettes d’or que procurent les principaux sites d’orpaillage de Kédougou attirent du monde. Venus d’un peu partout à travers l’Afrique, surtout dans sa partie occidentale, les chercheurs d’or amènent avec eux leurs caractères, leurs réalités ethniques et culturelles, souvent facteurs de conflit sur leurs sites d’installation. S’il est vrai que pouvoir se procurer quelques pépites d’or relève du parcours du combattant, creuser un «daman» ou ces énormes trous/puits béants, nécessite une procédure qu’il faut suivre au préalable. Il y a d’abord quelqu’un qui fait le travail de prospection en choisissant l’endroit. Ensuite, vient l’onction du ou des témoin (s) attestant qu’il fut le premier à s’établir sur les lieux, c’est-à-dire le «diondaman». Pour avoir été les premiers témoins, ceux-ci bénéficieront, en retour, de privilèges en étant les bras-droits. Puis, les nouveaux partenaires vont voir les «tombolomen» pour entériner les accords. Ce nouveau groupe sera constitué d’un chef d’équipe, d’un chef de «togorola». Et c’est une fois ces étapes honorées que le travail pourra commencer. Chaque «daman» peut atteindre 30 à 45 mètres de profondeur. C’est un travail très dur et qui nécessite détermination. Comme le fait remarquer cet orpailleur du nom d’Alassane, la quarantaine révolue, venu de la Casamance et établi sur le site de Kharakhéna. «Quand on cherche de l’or, on n’est pas sûr d’en trouver. Certains d’entre-nous peuvent travailler des mois voire des années sans avoir un seul gramme. Et se réveiller un beau jour avec des sommes jamais escomptées».

PROFANER LES TOMBES POUR CONJURER LE MAUVAIS SORT

Il a été noté plusieurs fois des intrusions au sein du cimetière de Kédougou. Leur récurrence a fait qu’elles ont été classées dans la catégorie des faits anodins. Au début, elles étaient attribuées aux malfrats venus voler des sépultures. Mais, après recoupement, plusieurs personnes en imputent la responsabilité aux chercheurs d’or. Dés lors, notre curiosité a été attirée par le motif de ces pratiques occultes, à la limite animistes. Pourtant aux antipodes des religions révélées, notamment l’Islam dont beaucoup se réclament, à en juger même par leurs noms, sortilèges et pratiques mystiques sont devenues monnaie courante dans les «dioura». A titre d’exemple, les lundis et vendredis sont interdits pour l’activité d’orpaillage, car ils sont considérés comme non-propices. Et ceux qui osent en braver l’interdit seront bannis du site. Parfois, les orpailleurs s’enfoncent à prés de 30 m sous terre ; et, à une telle profondeur, la chance seule ne suffit pas. Les chercheurs d’or font recours à des pratiques mystiques, à la limite animistes, pour conjurer le mauvais sort, amener la chance de leur coté et survivre dans ces «daman» ou trous béants qui pourraient à tout moment s’affaisser sur eux et servir de tombe. C’est pourquoi, bon nombre d’entre eux, sinon la plupart, consulte un devin qui leur prodigue des sacrifices pouvant aller de l’immolation de chèvre au don de colas rouges, car cette couleur est celle «préférée des djinns». En contrepartie, les marabouts qui recommandent ces sacrifices recevront des sacs de paillettes dont ils se chargeront eux-mêmes d’extraire des pépites d’or. S’il est vrai que certains se limitent à l’immolation d’animaux, d’autres par contre vont plus loin: ils profanent les tombes des personnalités. A titre d’exemple, le 04 décembre 2019, la tombe d’un notaire décédé depuis le 11 novembre 2019 a été profanée dans les cimetières du quartier Togoro. Un linceul couvert de sang, des œufs couverts d’écritures et des morceaux de colas ont été découverts sur la tombe du notaire, par des gens venus enterrer leur mort.

LA SOUILLURE, L’AUTRE PORTE-BONHEUR

La recherche des précieuses paillettes d’or dans les « dioura » impose bien des sacrifices. En plus de la profanation des tombes de notables pour conjurer le mauvais sort qui pourrait les guetter à l’intérieur des «daman», rester en état d’impureté est un des sacrifices que font les orpailleurs. Raison pour laquelle des maisons de passe (prostitution) pullulent dans ces lieux. Daouda, un orpailleur originaire de la région de Ziguinchor, venu chercher fortune à Kharakhéna, témoigne : «être en état d’impureté facilite l’obtention du précieux minerais ; c’est pourquoi, la plupart du temps, avant de venir creuser, je vais d’abord me payer une passe à 2500 FCFA. Parce que les dieux des lieux ne sont cléments qu’avec les impurs». Loin de s’en arrêter-là, avec un ton d’une légèreté déconcertante, il ajoute : «cela fait même plusieurs jours que je ne prie pas. Non seulement j’e n’en ai pas le temps, mais en plus de cela, les génies des lieux détestent quand on est pur»

LES «TOMBOLOMEN», CES FAISEURS DE LOIS DANS LES «DIOURA»

Contrairement à ce que la plupart des gens pourraient penser, la vie dans ce «Far West» des «dioura» est régie par des lois et règlements qu’il faut suivre à lettre, à défaut de se faire exclure du site. Et ces règlements s’appliquent à tous les membres du groupe, du plus ancien au nouveau venu. Entre autres missions qui leur sont assignées, les «tomboulemen», qui font office de gendarmes dans les dioura, surveillent les daman, prononcent des sentences contre les fauteurs de trouble (bagarres, querelles, tapages...) les vols et le non-respect des tabous. Les amendes encourues par les fauteurs de troubles peuvent aller de 100 colas rouges à plus d’une chèvre, et jusqu’à l’exclusion.

L’ORPAILLAGE, UNE ACTIVITE PERIODIQUE

vant que l’orpaillage ne soit hissé au premier plan, au détriment de l’agriculture, la population de Kédougou vivait essentiellement des ressources agricoles. Mais, depuis la découverte des premiers gisements d’or vers les années 20, les populations ont commencé à se tourner vers l’orpaillage, plus rentable. Cependant, l’orpaillage traditionnel ne se pratique que durant la saison sèche, car pendant la saison pluvieuse (Kédougou enregistre plus de 1300 mm/an), les «daman», ces énormes trous béants et les tranchées se remplissent d’eau. Ce faisant, les orpailleurs, dont une bonne partie habite à Kédougou, retournent vers la terre pour survivre jusqu’à la prochaine saison de l’or. C’est à l’image de Kassa Keita, conseiller municipal de la commune de Tomboronkoto qui tient un champ de 6 hectares de bananiers irrigué par le fleuve Gambie, dans le village aurifère de Bantako. La clôture, en fils de fer barbelés, est entièrement bouclée grâce aux recettes des investissements dans l’or. A la fin de la saison des pluies, il se sert alors d’un groupe électrogène pour pomper l’eau remplissant les «daman». Si ce travail préalable n’est pas fait, la couche de surface risque de se fragiliser et donc de s’écrouler sur les orpailleurs.

IMPACTSDE L’ORPAILLAGE TRADITIONNEL SUR L’ENVIRONNEMENT : LE FLEUVE GAMBIE, LA FALÉMÉ ET LA FORÊT EN SURSIS

Le passage de l’orpaillage traditionnel avec l’utilisation d’instruments rudimentaires (pelles, piques, tamis, entre autres) avec de faibles rendements à l’orpaillage semi-mécanisé plus rentable, moins fatiguant et moins polluant, a engendré des conséquences néfastes sur l’écosystème. Conséquences au nombre desquelles figurent : la dégradation des sols, la contamination des cours d’eau, une déforestation abondante, la non-réhabilitation des sols après usage ou encore les éboulements. Dans son rapport de juillet 2018, précisément à la section Dépenses en produits chimiques et au chapitre IV.3.2, l’Etude monographique sur l’orpaillage au Sénégal (EMOR) révèle que «le mercure représente le produit le plus utilisé dans le processus de traitement de l’or. La quantité totale annuelle de mercure utilisée est estimée à 667,4 kilogrammes, correspondant à 759,5 millions de FCFA et celle de cyanure à 3,8 kilogrammes, soit 7,9 millions de FCFA». Ces informations sont confortées par les récentes saisies de produits chimiques et explosifs destinés à l’exploitation aurifère mais aussi de l’arraisonnement en 2013 d’un camion contenant à son bord près d’un tonne de mercure. Longée par le fleuve Gambie, la Falémé et leurs affluents qui servent de dépotoir des résidus du mercure et du cyanure des «dioura», la région de Kédougou subit les affres de l’exploitation aurifère traditionnelle et clandestine. Dans le long terme, ces produits hautement toxiques déversés dans les cours d’eau, affectent la santé des riverains, du bétail qui vient s’y abreuver, mais aussi l’écosystème.

DEFORESTATION A OUTRANCE ET MENACE SUR L’ECOSYSTEME

Parsemée de monts dont le plus culminant est celui de Sambangallou, dans le département de Salémata, haut de 581m, la région de Kédougou constitue une cachette idéale pour les orpailleurs clandestins, braconniers et coupeurs d’arbres. Malgré les rondes incessantes des agents des Eaux et Forets pour les débusquer et les peines allant de la confiscation de biens et équipements (mobylettes, motocyclettes, détecteurs d’or, de piques électriques et groupes électrogènes…) à des peines d’emprisonnement ou d’amendes financières, les chercheurs d’or misent sur la hauteur des collines et l’étendue de la forêt pour tromper la vigilance des agents du service des Eaux et Forêts. Selon le colonel Kidiéra, en charge de la section des Eaux et Forêts de Kédougou, «l’orpaillage clandestin cause beaucoup de dommages à l’écosystème et ses composants».

Prenant exemple surles espèces végétales, il renseigne que l’arbre le plus exploité est le «rônier», très prisé pour son vin qui sert à «revigorerles orpailleurs qui fouillent les profondeurs de la terre». La surexploitation de cet arbre à causé son extinction. En effet, le problème résulte de la façon d’en extraire la sève. Contrairement à la technique d’extraction des habitants de la Casamance qui appliquent une plus ou moins grande section au niveau des tiges, à Kédougou, c’est le tronc qui est coupé dans son entièreté. Autrement dit, l’arbre qui aurait pu régénérer après utilisation, meurt définitivement. A cela s’ajoutent les énormes quantités de bois tirés de la forêt pour le soutènement ou la consolidation des puits. Donnant une idée des dommages occasionnés par l’orpaillage, tant légal qu’illégal, sur le couvert végétal, le colonel Kidiéra estime à «environ 100 à 200 hectares» d’arbres détruits. Pour pallier ce mal, des journées de sensibilisation, des émissions radiophoniques mais aussi et surtout des activités de reboisement sont organisées périodiquement. L’autre aspect néfaste de l’orpaillage clandestin sur l’écosystème concerne le drainage ou «Kuruu Karaa» en mandingue. Cette technique consiste, à l’aide de machines de pompage extrêmement puissantes, à tirer l’eau du fleuve Gambie et de la Falémé afin d’extraire et fouiller les sédiments, à la recherche d’or. A la longue, cette technique cause des dommages considérables sur l’environnement tels que les crus et décrus de ces cours d’eau. Aussi, l’eau pompée servira à laver la boue extraite des puits d’or. En ce qui concerne la faune, l’espèce animale la plus chassée est le phacochère, servant de nourriture à ces milliers de diouratigui installés sur place.

LA NON-REHABILITATION DES TERRES CREUSEES

L’autre inconvénient de l’orpaillage clandestin, c’est qu’après avoir fini de creuser, il est très difficile de retrouver les auteurs de ces «carrières» afin de les amener à boucher ces trous gigantesques. Donc, c’est un travail d’Hercule que de les contraindre à la réhabilitation ; ce qui est très dommageable à l’environnement. Un «daman» communément appelé puits, est un trou de 25 à 30 voire 40 m de profondeur et d’un diamètre qui varie entre 1et 1,5 m. Un dioura peut en compter autant de daman que le nombre de groupes qui y travaille. Maintenant, ce qui rend très compliquée sa réhabilitation, c’est l’utilisation de ces produits chimiques qui se concentrent sur ces sites-là. Selon Pathé Dièye, le directeur régional de l’environnement et des établissements classés de Kédougou, «les sites laissés pour morts avec l’utilisation de ces produits chimiques entraînent une détérioration considérable de l’environnement. Aujourd’hui, la plus grande crainte en matière de durabilité, c’est la contamination même de ces sites. Et la clandestinité est due d’une part à l’étendue de la forêt et d’autre part aux efforts consentis par les orpailleurs pour les garder à l’abri dans des zones souvent très reculées ; ce qui leur permettront d’exercer cette activité en toute clandestinité»

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