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UN DISPOSITIF SECURITAIRE QUI COUTE CHER SUR LES PLANS ECONOMIQUE ET FINANCIER

Le déploiement des forces de défense et sécurité constaté dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr est diversement apprécié.

Propos recueillis par Zaynab SANGARÈ  |   Publication 29/12/2022

Les déplacements d’Ousmane Sonko pour les besoins de l’enquête judiciaire sur l’affaire l’opposant à la masseuse Adji Sarr imposent une forte mobilisation des forces de défense et de sécurité (Fds) pour veiller à la tranquillité publique et maintenir l’ordre. Il est même arrivé, comme en mars 2021, que l’Armée soit appelée en renfort. Le constat en est que l’économie du pays en pâtit. Le Témoin a interpellé des politologues, des économistes, des commissaires de police à la retraite et de hauts gradés de l’Armée nationale pour connaître le coût de ces déploiements à grande échelle des Fds.

Le déploiement des forces de défense et sécurité constaté dans l’affaire Ousmane Sonko-Adji Sarr est diversement apprécié. Certains Sénégalais font état même de mobilisation des forces armées, préposées à agir pour des opérations militaires de plus grande envergure. Une fausse information due à un manque de connaissances du processus du déploiement de l’Armée. En fait, c’est l’impressionnant dispositif sécuritaire déployé à chaque fois que le leader de Pastef est convoqué par la justice ou appelle à une manifestation, voire se déplace tout simplement, qui fait croire que l’Armée est sur le terrain. Ce qui installe plus de psychose, plus de dépenses inutiles et des pertes économiques. En effet, en cas de crainte d’éventuels troubles, les gens dépensent de manière compulsive et font des achats de précaution pour le cas où.

Selon les professionnels du maintien de l’ordre, le déploiement intensif ou excessif des forces de sécurité répond à un souci de prévention des troubles. Les autorités de la police et de la gendarmerie nationale ont adopté une autre stratégie après les événements ayant occasionné 14 morts et des pertes de biens matérielsinestimables,suite à l’affaire dite Adji Sarr/Ousmane Sonko. Une stratégie destinée à prévenir et anticiper les moindres faits et gestes des fauteurs de troubles. D’après nos interlocuteurs, les forces de sécurité et de défense sont dans leur rôle. Et elles doivent toujours prendre les dispositions nécessaires, idoines et adéquates afin de ne pas se faire surprendre. Nos interlocuteurs, qui sont des responsables dans la police, estiment qu’il y a un juste milieu entre l’ordre nécessaire et le désordre tolérable. Ce qui fait que les éléments des forces de l’ordre doivent toujours avoir à l’esprit, en intervenant sur des théâtres de manifestations, qu’ils n’ont pas en face d’eux des ennemis mais des adversaires.

Et ils rappellent qu’à l’école de police ou de gendarmerie, les éléments apprennent bien qu’une manifestation pacifique, sereine et tranquille peut rapidement se transformer en manifestation violente. Si les dispositions nécessaires ne sont pas prises, il pourrait y avoir des risques de débordement. Ils donnent en exemple une manifestation autorisée en 1994, en plein mois du ramadan aux Allées du Centenaire. Cet évènement s’était transformé en manifestation meurtrière avec six policiers tués de manière sauvage. D’après toujours nos interlocuteurs policiers, les populations ou citoyens raisonnent en termes de liberté quand les forces de l’ordre le fond en termes de nécessité.

Les précisions de l’Armée

Des hommes qui sont au cœur du commandement militaire ont apporté des explications sur la démarche et la procédure pour l’intervention de l’Armée. La descente de l’Armée sur le terrain exige des situations extrêmes de troubles. Et en ce qui concerne le maintien de l’ordre, il y a les forces de première catégorie, les forces de deuxième catégorie et les forces de troisième catégorie. Ces hauts responsables nient toute éventuelle intervention de l’Armée dans un cas particulier comme l’affaire Ousmane Sonko - Adji Sarr. « Honnêtement », jurent-ils, l’Armée n’est pas concernée. Ils précisent que l’intervention de l’Armée n’est pas automatique. Elle nécessite que l’autorité administrative ou judiciaire requière l’intervention de l’Armée par le biais du gouverneur, du préfet, entre autres... « L’Armée n’a pas vocation à intervenir sur des cas particuliers. Et, même si elle intervient, c’est très bien encadré » assurent ces officiers.

Entrave à l’économie et liberté de mouvement

Quant aux économistes interpellés par nos soins, ils pensent que le déploiement intense des forces de défense et de sécurité doit obéir à des exigences et une démarche préalable pour éviter d’impacter l’économie du pays et entraver la liberté de mouvement des personnes et de leurs biens. En période de tension ou de perturbations liées à des manifestations de foule, l’Etat devrait être plus regardant sur les moyens matériels, militaires à mettre à disposition. Ainsi, des dépenses énormes seraient faites en carburant pour la mobilité des véhicules et pour payer les indemnités des policiers et gendarmes mobilisés des journées durant.

En réalité, les avis sont partagés. Mais, l’essentiel c’est d’aller vers une expression commune des positions pour assurer à la fois l’ordre et la stabilité du pays. Les populations souhaitant disposer d’une entière liberté de mouvement et d’action aimeraient avoir une tranquillité de vie avec moins de pression. L’Etat, les aspirants au pouvoir et les populations sont attendus sur des actions profitables à l’économie du pays et à la sérénité. Rien d’autre...

BOUBACAR SADIO, COMMISSAIRE DE POLICE à LA RETRAITE : « Les forces de sécurité et de défense doivent toujours prendre les dispositions nécessaires »

Le déploiement des forces de défense et de sécurité devient plus frappant après les émeutes nées de l’affaire Ousmane SonkoAdji Sarr. Ces évènements meurtriers ont fait14 morts et des dégâts matériels inestimables. Conscient des lourdes pertes, l’ancien commissaire de police trouve normal le renforcement du déploiement desforces de sécurité et de défense, constaté ces tempsci à Dakar et ailleurs dans le pays. Usant de son expérience de haut gradé de la police, le commissaire Sadio estime que ce déploiement s’explique tout simplement par une nécessité ou une forme d’anticipation et de prise de dispositions idoines et adéquates à la prévention de tout trouble. Il trouve donc que c’est une posture normale qui permet de prévoir et d’anticiper sur les moindres faits et gestes de malintentionnés et de fauteurs de troubles. D’après lui, c’est vrai qu’on n’est jamais prudent mais c’est les forces de défense et de sécurité sont dans leur rôle de toujours prendre les dispositions nécessaires, idoines et adéquates pour prévenir tout trouble. Selon le commissaire retraité de la Police nationale, Boubacar Sadio, le principe du maintien de l’ordre est de trois ordres. Il s’agit d’abord de prévenir les troubles pour qu’ils ne se produisent pas du tout. Cette 1ere étape représente l’aspect anticipation. Il reconnaît qu’il y a un juste milieu entre l’ordre nécessaire et le désordre tolérable. Et les éléments des forces de l’ordre doivent savoir au préalable qu’ils n’ont pas en face d’eux des ennemis mais des adversaires.

L’ancien policier est d’avis que le fait de mettre en place un dispositif jugé excessif rentre dans l’ordre normal des choses. « Ce dispositif n’est même pas pris par rapport aux manifestants. Il est pris par rapport à la sécurité publique, c’est à dire pour la protection des personnes et des biens. Et on nous apprend à l’école de police et de gendarmerie qu’une manifestation pacifique, sereine et tranquille peut rapidement se transformer en manifestation violente. Si les dispositions nécessaires ne sont pas prises, il pourrait y avoir des risques de débordements », a expliqué l’ancien commissaire de police Boubacar Sadio.

Puisant dans ses souvenirs et son expérience d’ancien policier, il se rappelle d’une manifestation autorisée en 1994 en plein mois de ramadan aux Allées du Centenaire. Ce jour-là, tout était au début normal et personne ne pensait à un dénouement malheureux. Hélas, cette manifestation bon enfant avait finalement pris une tournure meurtrière avec six policiers tués de manière sauvage. « Là où il y a rassemblement, il y a forcément un problème de foule. Et la foule n’est pas intelligente. Il faut de tout temps prendre les mesures nécessaires. Maintenant, chacun peut apprécier en disant qu’il y a eu trop de chars de combats, trop de policiers ou de gendarmes. Mais, nous n’avons pas la même vision », tranche notre interlocuteur. Selon commissaire Sadio, les populations ou citoyens raisonnent en termes de liberté tandis que les forces de l’ordre parlent en termes de nécessité

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