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ABDOULAYE WADE «DISQUALIFIE» SON FILS KARIM...

Le candidat du PDS à la présidentielle bénéficie d’une double nationalité sénégalaise et française. Ce qui, d’après Me Moussa Diop, « est une violation de la constitution sénégalaise depuis 2001»

Youssoupha BA  |   Publication 29/08/2023

Un an après son accession à la magistrature suprême, le président Me Abdoulaye Wade, dans un souci de faire exécuter son programme pour lequel il a été élu, organise un référendum constitutionnel. Ceci conduit à l’adoption d’une nouvelle Constitution le 7 janvier 2001 et promulguée le 22 janvier de la même année. Le Sénégal venait d’être doté d’une nouvelle charte, laquelle stipule en son article 28 que «tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». Si cette disposition de la loi constitutionnelle n’avait pas en son temps suscité la moindre polémique puisque n’ayant aucune visée personnelle, plus de deux décennies après, tout porte à croire qu’il pourrait s’ériger en obstacle contre Karim Wade, le candidat déclaré du PDS. C’est du moins l’avis de certains spécialistes du droit. Par contre d’autres soutiennent qu’il pouvait attendre d’être élu pour renoncer à sa nationalité française. De toutes les façons, si tel n’est pas le cas, Me Abdoulaye Wade aura été le principal responsable du rejet de candidature de son propre fils.

C’est à partir de 2004 que le PDS a fait face à une guéguerre interne entre le président Wade, lui-même, et son tout puissant N°2 ou deuxième N°1 (c’est selon) qu’est Idrissa Seck dans une affaire appelée « Les chantiers de Thiès» dont la finition des travaux est l’emprisonnement de ce dernier et son exclusion du parti alors qu’il assurait le poste de Premier ministre. Le maire de Thiès d’alors sera finalement libéré après sept mois de détention par la grâce d’un non-lieu. C’est dans ces conditions, et contre toute attente, que l’ancien patron du Sopi se sépare de son plus fidèle et non moins plus proche collaborateur. Malgré toutes les tracasseries subies de la part de ses ex compagnons, « Ndamal Kadior » poursuit son combat dans l’arène politique. En 2017, il participe aux élections présidentielles et en sort avec un score honorable de 14% qui le place à la seconde place derrière le candidat Abdoulaye Wade sorti vainqueur.

Karim Wade se positionne comme successeur de son père qui finit par l’abattre…

Dès sa réélection pour un second mandat, le président Wade, que l’on soupçonnait de vouloir positionner son fils Karim Wade pour lui succéder, multiplie les actes qui effacent les doutes. Il fait de lui le tout puissant ministre «du ciel et de la terre» en lui confiant plusieurs départements en même temps à savoir celui en charge des Transports aériens et des Infrastructures, de l’Aménagement du territoire et de la Coopération internationale avec rang de Ministre d’État. A partir de ce moment, les ambitions de la dévolution monarchique ne font plus de doute même si elles ne sont pas jusque-là dévoilées publiquement.

L’opposition, composée en partie d’anciens ténors du PDS écartés pour ne pas porter ombrage à Wade fils, saute sur l’occasion pour en faire un thème de campagne à la présidentielle de 2012, soutenue par la détermination d’un peuple qui s’était mis en bouclier contre tout passage du pouvoir de façon filiale. La suite est la réalisation de la seconde alternance démocratique au Sénégal. Après la perte du pouvoir, le PDS est attaqué de toute part par le nouveau régime incarné par Macky Sall. Karim Wade est poursuivi pour des délits d’enrichissement illicite qui le font condamner à une peine de six ans ferme et d’une amende de 138 milliards à verser au contribuable sénégalais. Libéré puis exilé au Qatar, il est déclaré inéligible à la dernière présidentielle de 2019. Mais depuis le 5 août dernier, il bénéficie de tous ses droits civiques et politiques à la suite de la révision du code électoral voté par l’Assemblée nationale modifiant les articles L29, L31 et L57. Il s’agit du projet de loi N°12/2023 modifiant la loi N°2021-35 du 23 juillet 2021 portant révision du code électoral. Toutefois, ses chances de succéder au président Sall restent hypothéquées par l’article 28 que son père, lui-même, avait fait voter par voie référendaire le 7 janvier 2011 en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui sera promulguée le 22 janvier de la même année. Ledit article stipule que «tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise». Ce qui fait dire que sans en avoir aucunement l’intention, le président Abdoulaye Wade venait par cet article constitutionnel de brandir le sabre qui allait couper la tête de son fils pour l’éliminer définitivement de la course pour 2024.

Des juristes enfoncent Wade fils

C’est d’abord Me Moussa Diop qui a été parmi les premiers à attirer l’attention de l’opinion sur l’impossibilité pour Karim Wade d’être sur la ligne de départ des candidats à la présidentielle de 2024. Et pour étayer ses propos, il avait fait savoir que le candidat du PDS bénéficie d’une double nationalité sénégalaise et française. Ce qui, d’après lui, «est une violation de la constitution sénégalaise». Mieux, il avait annoncé en détenir les preuves qu’il promettait de brandir le moment venu. Finalement, il n’a pas attendu longtemps pour passer à l’acte puisque au cours de l’émission Faram Facce sur la TFM de ce mercredi, l’avocat a non seulement brandi le passeport français de Wade fils, mais est allé plus loin dans ses propos «selon la loi française en son article 18-1, personne ne peut perdre sa nationalité sur la base d’un simple dépôt de dossier. Cela ne peut se faire que sur décision des autorités françaises notamment du Garde des Sceaux. Autrement dit, il faut être autorisé par le gouvernement français pour perdre sa nationalité alors que tel n’est pas encore le cas pour Karim Wade» a-t-il fait savoir avec assurance.

L’ex Directeur Général de la société Dakar Dem Dik s’est aussi étonné que l’ancien président de la République, Me Abdoulaye Wade, puisse soutenir que son fils Karim Wade pouvait attendre d’être élu pour renoncer à sa nationalité française.

En plus de Me Diop, un autre juriste s’est exprimé sur le même «K» pour soutenir que le candidat de l’ancien parti au pouvoir pourrait voir son dossier rejeté par le Conseil Constitutionnel, la seule institution habilitée à décider. Pour lui, la question liée à l’amende de la somme de 138 milliards peut être une épée de Damoclès qui va peser sur lui. C’est pourquoi «cette amende non payée peut lui être exigée ; sinon une contrainte par corps peut lui être appliquée et au cas échéant, il peut retourner en prison. C’est ce que prévoit la loi» explique-t-il.

dans le même sens, notre interlocuteur s’est montré plus clair quant à la question de la validation des candidatures «le Conseil Constitutionnel ne s’autorise pas puisque l’amende ne fait pas partie des conditions d’éligibilité. Il n’y a que le gouvernement qui peut les contraindre à payer. En revanche, le Conseil Constitutionnel peut évoquer ce non -paiement de l’amende pour réviser leur candidature. C’est l’exemple du quitus fiscal. Si vous ne l’avez pas, on peut vous opposer l’absence de bonne moralité. Donc pour être à l’abri de toute surprise, il est plus sûr de payer l’argent sur vous devez au contribuable sénégalais» tient-il à préciser. A quelques mois seulement de la présidentielle, Karim Wade, qui croyait voir le bout du tunnel tout proche, devra encore patienter avant d’être définitivement édifié sur son sort.

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