IL EST IMPOSSIBLE DE DEMARRER SI…

Avec la situation actuelle du pays liée à la propagation du coronavirus, les acteurs du basket se sont réunis ce weekend pour discuter de la conduite à tenir pour la saison 2020-202. Occasion saisie par le directeur technique pour inviter les encadreurs à réfléchir d’ores et déjà à la création des centres de formation des jeunes pour cette discipline.

Avec la décision du ministère de l’Intérieur d’interdire les rassemblements, la Fédération Sénégalaise de Basketball (Fsbb) s’est penchée sur la reprise des différents championnats.

Ainsi, l’équipe de Moustapha Gaye envisage de démarrer la saison au plus tard au mois de janvier. «Nous sommes dans une projection, et nous avons soumis deux hypothèses. L’une consiste à démarrer au mois de novembre, si la décision d’interdiction de rassemblement des autorités est levée très tôt. Mais si elle est maintenue jusqu’au mois d’octobre, il sera impossible de démarrer le championnat au cours de ce mois. Donc l’autre alternative consiste à reprendre le championnat au mois de janvier avec deux formules pour les différentes divisions», explique le directeur technique Moustapha Gaye.

 Au cours de la réunion, les experts techniques nationaux ont également planifié un programme pour le bon fonctionnement de la discipline. Ainsi, un calendrier a été ficelé pour le déroulement des matchs. «Les directeurs techniques régionaux, les différents entraîneurs ont été conviés et nous avons travaillé sur les formules du championnat de la première division et la ligue 2 pour l’année à venir et la saison d’après», a ajouté l’ancien coach de la Ville de Dakar.

Avec la rareté des centres de formations des jeunes au basketball dans les différentes régions, le Dtn invite les dirigeants régionaux à se doter d’académies. «Nous avons également travaillé sur le contenu de la formation des jeunes joueurs. Nous avons réfléchi sur les implantations des académies régionales. Aujourd’hui, chaque région doit avoir sa propre structure pour former les jeunes talents. Cela, va nous amener à avoir dans les années à venir une académie nationale, comme le centre fédéral. Et ça, c’est un projet à long terme», dit-il.