A LA DATE DU 31 MARS, LE TAUX D’EXECUTION ETAIT SUPERIEUR A 70%
En raison de la troisième vague, le comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force-Covid-19) a présenté hier par visioconférence son rapport final au public

D’avril 2020, soit un mois après l’irruption de la Covid19 au Sénégal, à la date du 31 mars 2021 coïncidant avec l’arrivée à terme des activités du comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du Fonds (Force-Covid-19), le Programme de résilience économique et social a connu un taux d’exécution supérieur à 70 %.
En raison de la troisième vague, le comité de suivi de la mise en œuvre des opérations du fonds de riposte et de solidarité contre les effets de la Covid-19 (Force-Covid-19) a présenté hier par visioconférence son rapport final au public.
En effet, dans ce document de 213 pages avec 13 annexes et 11 tableaux, le général de division, François Ndiaye, par ailleurs, président du comité dudit comité et ses équipes ont retracé la mise en œuvre des opérations par axe, au nombre de quatre, et par Ministère, au total 33.“A l’heure du bilan, le PRES, instrument d’intervention de l’Etat dans la vie économique et sociale du pays pendant la pandémie, affiche un taux d’exécution supérieur à 70%.
C’est ainsi que les ressources mobilisées s’élèvent à 773,214 milliards FCFA et les montants payés à 672, 172 milliards de FCFA”, apprécient le général François Ndiaye et ses équipes, au regard du contexte. Concernant le bilan financier de l’axe 1 consistant au renforcement du secteur de la Santé, le rapport final indique que les prévisions budgétaires pour couvrir toutes les dépenses liées à la riposte dans le secteur de la santé étaient de 64,4 milliards FCFA. Mais avec l’évolution de la pandémie, elles ont évolué pour atteindre 77,8 milliards FCFA, puis 112,317 milliards FCFA à la date du 31 mars 2021, soit un taux d’exécution de 135,18%, à l’exclusion des autres dépenses du Pilier 1. “Pour couvrir toutes les dépenses liées à la riposte contre la COVID-19, le MSAS a, à travers le Pilier 1, dépensé 86 636 366 191 milliards FCFA. En plus de ce montant, 18 537 534 869 FCFA ont été payés pour des activités liées à la lutte et non gérées directement par ce ministère. Au total, ce pilier avait un budget d’un montant engagé de 112 317 416 483 FCFA et effectivement payé à 105 173 901 060 FCFA à la date du 31 mars 2021”, relève le document.
En ce qui concerne le bilan financier de l’axe 2, notamment le renforcement de la résilience sociale des populations, y compris nos compatriotes vivant à l’étranger, 97 226 486 699 FCFA ont été payés sur un montant alloué de 103 milliards FCFA, soit un taux d’exécution de 94,39%, précise le rapport final du comité de suivi des opérations du Fonds force-Covid-19. Sur le bilan financier des opérations, le général François Ndiaye et ses équipes constatent que la distribution des kits alimentaires a tenu en haleine beaucoup de Sénégalais, compte tenu de l’ampleur de l’opération et des suspicions autour de la sélection des fournisseurs de riz. “Après un croisement minutieux des données, il ressort que des économies ont été faites.
En effet, sur 69 milliards FCFA de budget prévisionnel, seuls 64 150 834 604 FCFA ont été dépensés, soit un solde de 4 849 165 396 CFA”, retrace-t-on dans le document. S’agissant de la préservation de la stabilité macro-économique et financière pour soutenir le secteur privé et maintenir les emplois, les ressources totales dédiées à cet axe comprennent notamment : “302 milliards FCFA, revus à 200 milliards FCFA, au titre des paiements dus aux fournisseurs de l’Etat ; 200 milliards FCFA de remise partielle de la dette fiscale ; 171,6 milliards CFA de TVA suspendue, suppression de paiement d’impôts, etc. 100 milliards FCFA de soutien aux secteurs les plus touchés ; 70 milliards FCFA pour le mécanisme de garantie auprès des banques”. Globalement, indique le rapport, le taux d’exécution de l’axe 3 est le plus faible du Programme de Résilience Économique et Sociale. “Il dépasse légèrement 55%. En effet, certains aspects de la mise en œuvre de ce pilier ont connu une avancée timide. Seule l’économie formelle a été prise en compte et il a été noté l’absence de programme destiné spécifiquement à la jeunesse qui constitue 69% de la population”, commentent les auteurs du rapport.
Et enfin, pour le quatrième axe consacré à l’approvisionnement régulier du pays en hydrocarbures, produits médicaux, pharmaceutiques et denrées de première nécessité, il a été mis en œuvre essentiellement par cinq ministères : le MPE, le MCPME, le MSAS, le MEA et le MAER. Sur le bilan financier des opérations, sur les 77,6 milliards FCFA initiaux, 112,717 milliards FCFA ont été exécutés, soit un taux de réalisation de 145,25%, et un dépassement de plus 35 milliards FCFA.