LA COORDINATION DES ETUDIANTS INVITE LES AUTORITES A REVENIR SUR LEUR DECISION
Face à la presse, la CESL compte ainsi user de toutes les voies légales pour obtenir gain de cause, notamment la réintégration de leurs camarades.

La Coordination des Etudiants de l’Université Gaston Berger (UGB) a exprimé hier, mercredi 7 août, son souhait et désir de voir la Commission de Discipline de l’Assemblée de l’Université revenir sur sa décision d’exclure leurs camarades. Il s’agit des quatre étudiants qui avaient déversé des eaux usées dans le bureau du Recteur. Ils étaient dans un premier temps traduits devant le Conseil de discipline avant d’apprendre leur exclusion définitive. Face à la presse, la CESL compte ainsi user de toutes les voies légales pour obtenir gain de cause, notamment la réintégration de leurs camarades.
L a décision de la Commission de Discipline de l’Assemblée de l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis d’exclure définitivement les étudiants qui avaient déversé des eaux usées dans le bureau du Recteur de l’UGB, ne plait pas du tout à la Coordination des étudiants de Saint-Louis (CESL). Ses membres ont fait face à la presse hier, mercredi 7 août, pour exprimer leur souhait de voir leurs camarades réintégrés à l’UGB. Ces derniers sont au nombre de quatre étudiants dont un en Licence 1, deux autres en Licence 3 et le quatrième en Master 1. “Nous tenons à informer la communauté ainsi que l’opinion nationale et internationale que conformément à la Résolution prise par l’Assemblée de l’Université, le jeudi 11 avril 2019, suite aux événements survenus la veille, que la Commission de Discipline s’est réunie le lundi 29 juillet 2019 et avait traduit l’ensemble des coordonnateurs de la CESL devant le Conseil de discipline.
Cette commission avait proposé à l’Assemblée de l’Université (AU) l’exclusion définitive et perpétuelle de tous les établissements quatre de nos camarades coordonnateurs”, a renseigné Aboubacry Sall, président de Séance de la Coordination des Étudiants de SaintLouis (CESL). Il a également tenu à rappeler que ces événements du mercredi 10 avril 2019 ne sont que les conséquences directes d’une négligence manifeste des autorités face à la précarité qui sévissait au sein de l’UGB. “Ces eaux usées qui se déversaient partout jusque dans nos chambres et dans les restaurants du campus social, les ruptures incessantes et mauvaises prestations dans ces restaurants, la promiscuité dans les chambres, le refus d’achever et de livrer les nouveaux logements, l’absence de réseau wifi pour la recherche et l’état dégradé de la voirie interne, entre autres.
Face à cette situation, la CESL avait décidé de poser des actes allant dans le sens de rétablir l’étudiant dans son droit le plus absolu, et ce après avoir épuisé toutes les voies pacifiques de négociations”, a-t-il ajouté. C’est ainsi, dit-il, que la CESL avait décidé de ne pas mêler ni prendre la communauté estudiantine de Sanar comme bouclier mais d’assumer pleinement sa responsabilité. Et le président de Séance de cette coordination de poursuivre en précisant que depuis l’annonce de la sanction, la CESL n’a entrepris aucune action allant dans le sens de bloquer la pédagogie ou de faire office de violence.