LA PRESENCE DES LATRINES NE SUFFIT PAS
Sanitaires dans le milieu scolaire

Le ministère de l’hydraulique et de l’Assainissement va célébrer la journée mondiale des toilettes, aujourd’hui, mercredi 28 novembre, à Kaolack. Composante essentielle pour améliorer le processus enseignement apprentissage, la présence des latrines dans les écoles et établissements est devenue un enjeu majeur dans la promotion d’une éducation de qualité. Le rapport sur la situation de l’éducation nationale de 2016 montre que la présence des latrines dans les écoles et établissements connaît une évolution en dent de scie. Elle n’est plus suffisante.
Grèves des enseignants impactent fortement sur le quantum horaire, le déficit d’enseignants, l’absence de manuels scolaires sont autant de facteurs soulevés pour expliquer l’échec d’un système scolaire en décadence depuis plus d’une décennie. Certaines problématiques, souvent reléguées au second plan, constituent pourtant des conditions de performances : l’environnement physique des écoles et établissements. Les blocs administratifs, les murs de clôture, les points d’eau, l’électricité sont des composantes d’une éducation de qualité. Quid des latrines, des endroits non moins importants, qui participent à asseoir les conditions de performance et de confort pour améliorer le processus d’enseignement apprentissage.
En effet, il a été remarqué que les enfants s’absentent souvent pendant les heures de cours afin de trouver un endroit pour se soulager. Certains d’entre eux souvent confrontés à des maladies hydriques, font monter le taux d’absentéisme. La question des latrines est plus cruciale dans le moyen où les filles sont à une période pubertaire. En atteignant un certain âge, les filles ont besoin une certaine intimité pour leur hygiène. Pour la prise en charge de ce facteur clé qui aide les écoliers, particulièrement les filles, à jouir pleinement de leurs droits à l’éducation, le gouvernement a opté le minimum essentiel de services intégrés (Mesi). En plus de l’accès à l’eau portable, la construction de mur de clôture, les structures scolaires doivent disposer des latrines propres et séparées prenant en compte la spécificité genre.
Le but est : l’élève qui est amené à aller en dehors de l’espace scolaire pour faire ses besoins, n’est pas dans les mêmes conditions que celui qui, à travers le service offert dans la structure, a la possibilité de pouvoir se soulager dans un espace qui respecte un certain nombre de normes.
Quelle est la situation au niveau des écoles et établissements ?
Dans la dynamique de mise en œuvre du Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), le ministère s’est engagé à améliorer le confort dans les écoles et la sécurité des élèves. Le rapport sur la situation de l’éducation nationale de 2016 montre que la présence des latrines dans les écoles et établissements connaît une évolution en dent de scie.
En 2016, sur les 3152 structures que compte le préscolaire, le taux de présence de latrines dans les écoles de cet ordre d’enseignement est relativement satisfaisant avec 76,2% de couverture au niveau national dont 32,75% du public. Les plus faibles pourcentages sont enregistrés dans les académies de Dakar (9,16%), de Pikine-Guédiawaye (5,32%) et de Rufisque (9,87%). En 2016, 79,5% des écoles préscolaires disposent de l’eau répartie comme suit : 33,70% pour le public, 47,53% pour le privé et 18,77% pour le communautaire et associatif. Dans le public, les pourcentages les plus élevés sont notés à Matam (97,18%), à Kaffrine (90,16%) et à Kolda (88,37%) tandis que les plus faibles sont enregistrés dans les académies de Pikine-Guédiawaye (5,82%) et de Dakar (9,16%).
En 2016, la population ayant l’âge officiel d’entrer à l’élémentaire est estimée à 411 727 enfants dont 199 908 filles, soit 48,6%. Selon le rapport, le nombre d’écoles fonctionnelles a progressé de façon spectaculaire en passant de 6950 écoles en 2006 à 9827 en 2016, soit un accroissement global de 41,4%. La part du public représente 84,7% des écoles contre 15,3% pour le non public.
Au niveau national, 72,8% des écoles disposent de latrines (toilettes). Cependant, six des seize ont un pourcentage d’écoles disposant de latrines inférieures à la moyenne nationale. L’académie de Kédougou enregistre le taux de présence de latrines le plus faible (45,0%).
Dans le moyen, on note que la présence de latrines est de 82% des collèges d’enseignement moyen en sont pourvus en 2016, soit une légère hausse d’un point de pourcentage par rapport au taux de 2015 (81%). Les Académies de Kolda (52%), de Kédougou (56%) affichent les plus faibles taux de présence de latrine.
Concernant la présence de latrines, 91% des établissements du secondaire en sont pourvus en 2016, soit une légère baisse de 3 points de pourcentage par rapport au taux de 2015 (94%). Au niveau académique, huit sur les seize totalisent 100% de taux de présence et l’Académie de Kolda (53%) possède le plus faible résultat.
KAOLACK Les potaches fréquentent les maisons pour se soulager
L a question des infrastructures sanitaires au sein des établissements scolaires se pose avec acuité dans la région de Kaolack. La présence des latrines dans la majorité des écoles, est insuffisante au regard du nombre d’enfants qui fréquentent l’espace. Dans la capitale du Saloum, ces latrines scolaires ne répondent pas souvent aux normes de standards requis, en plus de la problématique de l’inaccessibilité. S’y ajoute un personnel sous qualifié en charge de veiller régulièrement sur l’entretien des toilettes. Dans les villes, le problème est moins grave. Les élèves fréquentent les concessions familiales de proximité en cas de besoins. Dans les écoles de 12 classes où la population d’élèves passe souvent de 500 à 600 élèves, le nombre de toilettes fonctionnelles dépasse rarement le chiffre de quatre (4) cabines. En campagne et dans les écoles implantées sur la périphérie des villes, le déficit en latrines scolaires ou l’inaccessibilité des toilettes font que beaucoup d’enfants préfèrent aller se soulager dans la nature. Pour certaines autorités académiques, cette pollution manifeste est source de maladie et peut même provoquer des épidémies au sein de la société.
TIVAOUANE L’édification de toilettes dans les écoles est un challenge pour l'Etat
La Journée mondiale dédiée aux toilettes est célébrée ce mercredi 28 novembre. Dans le département de Tivaouane, la présence ou non des sanitaires adéquates est de plus en plus une préoccupation au niveau des écoles et établissements scolaires dans plusieurs localités. Un département où, bien que l'éradication des abris provisoires soit un challenge pour l'Etat, l’édification des toilettes en est un aussi. A signaler les gros efforts des autorités académiques du département de Tivaouane où, selon l'inspecteur de l'enseignement et de la formation, Amadou Dia, 77 blocs sanitaires et blocs d'hygiène sont prévus dans le cadre du Programme de remplacement des abris dans l'ensemble du dit département. L'Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a aussi prévu de mettre a la disposition de l'école 230 cabines et blocs d'hygiène. La Grande cote operations (GCO), la société extractive qui exploite le zircon dans le cadre de la RSE (Responsabilité sociétale de l'entreprise) a construit des toilettes dans beaucoup de villages de la zone. Ce qui constitue un ouf de soulagement pour les acteurs éducatifs notamment à Ndjilligne Darou Fall, Darou Ndoye, Andal 1 et 2 où les élèves éprouvaient de la peine pour satisfaire leurs besoin.
DIOURBEL Entre absence et insuffisance de blocs sanitaires fonctionnels dans les écoles
La présence des toilettes au niveau des écoles est devenue problématique. La situation est peu reluisante au niveau de Diourbel. Si certaines écoles ont de toilettes non fonctionnelles, d’autres par contre n’en disposent pas, obligeant les enfants à faire leurs besoins dans les maisons voisines ou dans la nature
La Journée mondiale des toilettes est célébrée ce mercredi 28 novembre. La région de Kaolack va abriter les festivités marquant cette journée au Sénégal. Une occasion pour faire le point de la situation des toilettes dans les écoles et établissement scolaires de la région de Diourbel où on note le manque de blocs sanitaires par endroit. Certains établissements scolaires souffrent d’un défaut de toilettes. Dans les 17 écoles élémentaires de la commune de Touré Mbonde, il y a 4 au total qui ne disposent pas de toilettes. Les élèves sont obligés d’aller aux toilettes des maisons ou de faire leurs besoins dans la nature. Ce qui pose un véritable problème de santé publique. Pour Ousmane Sène, le président du Collectif des directeurs d’écoles de la commune de Touré Mbonde, dans le département de Diourbel, il y a deux écoles élémentaires qui disposent de toilettes non fonctionnelles. A l’école Ibrahima Thioye, dans la commune de Diourbel, certes il y a des toilettes pour les garçons et pour les filles. Mais le principal problème dans cette école est leur fonctionnalité. Pour Mamadou Ndiaye, maître d’application au niveau de cet école, il y a un problème d’hygiène et d’entretien. Ce sont les élèves qui se sont organisés pour rendre propre ces toilettes. Il aimerait avoir «plus de moyens et d’appui pour pouvoir recruter des femmes de charge pour s’occuper correctement de nos blocs sanitaires. Il n’y a pas de toilettes pour les enseignants, on partage les mêmes toilettes avec les élèves.» Au lycée d’enseignement général de Diourbel, il y a beaucoup de toilettes qui ne fonctionnement pas à cause de la vétusté de la tuyauterie. Pour Thiéyacine Fall, enseignant dans cet établissement scolaire, «il y a une insuffisance de toilettes mais aussi un faible niveau d’entretien. Les installations sont vétustes, il faut augmenter le nombre. Mais, dans l’ensemble, c’est fonctionnel. En ce qui concerne les toilettes des élèves, je n’y suis jamais entré. Mais, parfois, des odeurs nauséabondes se dégagent de ces toilettes pour nous envahir en classe», déplore-t-il.
SEDHIOU - ACCES AUX TOILETTES ET POINTS D’EAU DANS LES ECOLES Le cycle primaire à la traine, le moyen/secondaire à améliorer !
Le processus de dotation des écoles de la région de Sédhiou en toilettes se poursuit, mais à un rythme encore lent. La traine est plus manifeste dans le cycle primaire (élémentaire) avec plus de la moitié des établissements sans toilettes. Nombreux sont également les établissements sans point d’eau, quoique les uns ou les autres soient dotés ou non de toilettes. Ce qui pose un récurrent problème d’entretien. Les sites d’implantation et la typologie incommodent par endroit, selon certains chefs d’établissement
Dans la région de Sédhiou, beaucoup d’établissements scolaires publics de l’élémentaire ne sont toujours pas dotés de toilettes. Par endroit, ce sont des points d’eau qui sont inexistants. Si l’on en croit les statistiques de l’année scolaire 2017/2018, sur les 488 écoles publiques de l’élémentaire de la région, seules 237 ont des toilettes bien distinctes pour garçons et pour filles bien séparées, contre 251 qui n’en ont pas encore. Et, sur ces 488 écoles, seules 254 ont un point d’eau. Le plus grand nombre d’écoles sans toilettes se trouve dans le département de Bounkiling avec 104 contre 94 dans l’Inspection départementale de Goudomp et 53 dans celle de Sédhiou. Cette structuration est telle que certains ont des toilettes sans eau et d’autres ont des points d’eau mais sans toilettes, à l’exemple du reste du cycle moyen et du secondaire. Au cycle du moyen, les collèges sont au nombre de 61 dont 56 avec des toilettes et 05 sans toilettes. Pour ce qui est de l’accès à l’eau, 15 en restent encore privés. Au cycle secondaire, la région compte 19 lycées dont 18 équipés des toilettes et un seul qui n’en dispose pas pour le moment. Aussi un seul lycée est sans point d’eau, d’après le bureau de la planification de l’Inspection d’académie de Sédhiou. Il ne fait point de doute que les établissements sont certes dotés de toilettes, mais ne pourront assurer un entretien régulier et correct de leurs sanitaires en raison d’un accès difficile à l’eau, s’ils ne disposent pas de point d’approvisionnement. Monsieur Diémé, un directeur d’établissement, nous confie que son école est bien dotée de toilettes, mais «l’absence de point d’eau complique l’entretien des lieux. Du coup, sa fréquentation n’est pas permanente par les usagers. Les puits traditionnels sont éloignés de l’école et y envoyer de petits enfants relève d’un risque potentiel», nous a-t-il fait remarquer. Un autre directeur ayant requis l’anonymat renchérit que «certains partenaires dont je tairai le nom construisent des toilettes à ciel ouvert. Et, une fois le soleil au zénith, les enfants n’ont plus envie d’y aller. Nous avons mis à contribution le gouvernement scolaire, mais certaines pratiques malsaines se passent pendant que les membres du gouvernement sont en classe et personne alors pour surveiller le mouvement des élèves», note-t-il. Notre interlocuteur, assez prolixe, en off the record (anonyme), indique que «l’éloignement ou la position excentrée de certaines toilettes par rapport à la vue du public, quoique séparées pour garçons et filles, entretient des propensions de harcèlement ou de violence entre élèves euxmêmes. D’où, selon nombre d’acteurs du système éducatif, l’impérieuse nécessité de suivre une démarche participative dans le choix des sites et angles d’emplacement des toilettes dans les écoles.»
SAINT-LOUIS Une problématique réelle dans plusieurs écoles et établissements
La situation des toilettes dans les écoles et établissements est loin d'être parfaite au niveau de la région de Saint-Louis. Des manquements sont toujours notés du fait de la forte pression sur les sanitaires et ce au grand regret des élèves. Ces derniers peinent souvent à les utiliser dans plusieurs écoles et établissements. Des toilettes obsolètes, certaines très sales et d'autres privées d'eau, tel est le décor noté dans la capitale du Nord où nombre d'entre elles restent impraticables. Le phénomène est plus réel dans le Département de SaintLouis que dans la commune. En effet, au niveau de la commune de Saint-Louis l'on trouve des écoles qui présentent une forte pression sur les infrastructures sanitaires. C'est le cas d'ailleurs des écoles telles que Alfred Dodds de Santhiaba (un quartier de la langue de barbarie) qui accueille aujourd'hui les écoles de Guét-Ndar frappées par l'avancée de la mer. Une école qui ne compte que peu de box pour un effectif d'environ 1500 élèves; les écoles de Sanar et de Eaux-Claires où les box sont parfois privés d'eau pour le nettoiement après usages. Il s'y ajoute aussi la question de la séparation des box entre garçons et filles qui pose toujours problème au niveau de divers établissements de la commune et du Département de Saint-Louis. D'où l'incommodité qui se pose surtout chez les filles dans l'utilisation de ces toilettes lors de leurs périodes de menstrues. Une situation qui pourrait s'améliorer aujourd'hui à travers le programme des "10 Villes" du ministère de l'Hydraulique et de l'Assainissement qui vise à construire 50 édicules répartis dans 27 écoles de la commune de Saint-Louis. Un programme qui a démarré avec l'école élémentaire Charles Legors Diallo située au quartier de Pikine. Ce qui, une fois à terme, contribuera à permettre aux élèves d'avoir accès à des toilettes bien propres et suffisantes dans les écoles et établissements de la région Nord.
MBOUR : LES TOILETTES, UN INTRANT DE QUALITE ET D’ACCES EN MILIEU SCOLAIRE : Des questions de disponibilité et d’entretien soulevées
La célébration de la Journée mondiale des toilettes, ce mercredi 28 novembre, est l’occasion de revenir, en milieu scolaire, sur la prise en charge de la satisfaction des besoins des élèves dans le département de Mbour. Des couacs sont notés dans l’installation des toilettes dans les écoles d’une manière générale. Ces installations essentielles, considérées comme un intrant d’accès et de qualité à l’école restent au centre des préoccupations des acteurs du système éducatif. La question de leur entretien, là où elles existent, se pose. En plus, leur disposition ont un impact sur leur utilisation par les filles, entamant l’éducation de ces dernières, selon certaines données sociologiques. Ainsi, selon des enseignants interrogés, la question délicate des toilettes doit faire l’objet d’une grande attention. A en croire Amadou Diouf, responsable des constructions et planificateur de la circonscription scolaire de l’Inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Mbour, les toilettes sont fondamentales pour l’épanouissement des enfants en milieu scolaire. «Une école amie des filles et apte à leur assurer un épanouissement va avec des installations dignes de les mettre dans des conditions les rassurant une quiétude», recommande Bassirou Mar, un inspecteur de l’éducation à la retraite. Ainsi, selon lui, la séparation nette des blocs sanitaires en milieu scolaire doit tenir compte de la question genre, non pas en termes de toilettes collées avec des indications montrant un coin pour les filles et un autre pour les garçons. Des toilettes autonomes réservées à chaque groupe semblent être une de ses recommandations. Responsable de la planification à l’IEF de Mbour, il soutient avoir enregistré des efforts dans la commune de Mbour où près d’une trentaine d’écoles disposent de toilettes dont la gestion incombe aux comités de gestion des écoles. Un tour dans certains établissements de la commune de Mbour permet de dénombrer des toilettes dont l’incommodité frise l’indécence. Certains élèves préfèrent ne pas aller dans les toilettes parce que mal entretenues. Le planificateur de l’IEF de Mbour 1 est revenu sur la prise en charge de la question des toilettes en relation avec la Direction des constructions scolaires, les partenaires pour la résolution des questions liées à des déficits et à une nette séparation des blocs sanitaires pour filles et pour garçons. A son avis, les ratios liés à la question genre rejoignent celui du nombre d’élèves rapporté au nombre de box de toilettes disponibles et fonctionnels dans les établissements scolaires.
LATRINES EN MILIEU SCOLAIRE : Le point de vue des acteurs
A l’occasion de la journée mondiale des toilettes, les acteurs du système éducatif se prononcent.
Abdoulaye Fane, président de l’Unapees :
«la question de l’hygiène dans les établissements scolaires du Sénégal pose un véritable problème sanitaire surtout pour les filles qui ont d’énormes difficultés à utiliser les latrines, surtout durant les périodes de menstruations. Nous constatons aussi l’absence de l’eau dans beaucoup d’écoles qui impacte sur les règles sanitaires de base les plus élémentaires : je me lave les mains avec de l’eau et du savon au sortir des toilettes pour éviter le choléra. On se rend compte que même cette eau est indisponible dans les latrines scolaires».
Saourou Sene, SG Saemss :
«l’absence des latrines dans le milieu scolaire peut entrainer des conséquences très graves et à tous les niveaux, de l’environnement scolaire. La séparation des toilettes entre acteurs de l’école est indispensable. Le dernier rapport du Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (Geep) sur la sexualité à l’école révèle que les 42% concernent les élèves entre eux. C’est une alerte à laquelle l’état doit prêter une oreille attentive. Les efforts doivent être conjugués entre acteurs».
Abdourahmane Gueye, SG UDEN :
«la réalité du terrain est que dans certains établissements scolaires, on note presque une absence totale de toilettes ; dans d’autres elles n’existent que de nom à fortiori quand vous entrez à l’intérieur du pays. Si nous aspirons vraiment à la qualité de notre éducation, nous devons nous mobiliser pour que les élèves puissent disposer de tout ce package : les clôtures, les classes en dur, les toilettes. Nous constatons que les latrines constituent un élément déterminant pour une éducation de qualité, en dehors de l’intrant qui est l’enseignant».