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LES GERMES D’UNE FAIBLESSE

Pour expliquer les freins et engager une croissance durable pour le Sénégal, Macky Sall, à l’occasion de la 8ème édition du Groupe consultatif à Paris, a mentionné la faiblesse du système éducatif sénégalais.

Ibrahima BALDE  |   Publication 28/12/2018

Au lieu d’être un fer de lance pour impulser le développement, l’enseignement supérieur et la formation professionnelle en constituent des chapes. Qu’est-ce qui explique cette situation ? Convoquons les autres ordres d’enseignement (élémentaire, moyen et secondaire) pour expliquer les facteurs de contreperformances d’un secteur à milliards.

«Les faiblesses du système éducatif entravent la capacité du Sénégal à soutenir l’économie avec une main d’œuvre qualifiée, pénalisant ainsi, la compétitivité des entreprises, la productivité des travailleurs». Ces propos sont du président de la République qui l’a fait savoir à l’occasion de la 8ème édition du Groupe consultatif tenue à Paris, les 17 et 18 décembre derniers. A l’entendre parler, l’on se rend compte que Macky Sall pointe du doigt la très problématique et controversée adaptabilité formation et emploi. Autrement dit, il repose sur la table la sortie des étudiants dont les profils ne répondent plus aux exigences du tissu économique. Ainsi, les sous-secteurs de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle constituent des freins au développement d’un pays qui aspire à l’émergence. Qu’est-ce qui explique cette situation dans un pays comme le Sénégal qui consacre 35% de son budget national au secteur ? Les sous-secteurs sont-ils dans une mouvance de promouvoir la qualité des offres de formation ?

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET FORMATION PROFESSIONNELLE : LOIN DE LA REUSSITE !

Au regard du désespoir des étudiants à ne pas pouvoir poursuivre leurs études dans les universités sénégalaises et de multiplier leurs efforts pour étudier à l’étranger, on comprend aisément que nos établissements – la plupart - d’enseignement supérieur n’offrent plus une issue heureuse. Dans un environnement très problématique, l’éducation supérieure est confrontée à des taux d’échec élevés. «De 37,04% en 2012-2013, le taux de réussite est passé à 41,53% en 2014 au premier cycle (L1, L2, L3) », avait fait savoir le recteur de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), Pr Ibrahima Thioub.

«Depuis plusieurs décennies, l’éducation supérieure du Sénégal, surtout au niveau du premier cycle, est confrontée à des taux d’échec très élevés. Dans certaines facultés, il n’est pas rare de voir moins de 20 % d’étudiants qui réussissent en première année», ajoute Mamadou Vieux Sané Ph.D en Administration de l’éducation à l’université du Québec à Montréal-UQÀM, dans une contribution intitulée : l’échec scolaire dans les universités publiques du Sénégal en date de 2015.

L’ORIGINE D’UNE FAIBLESSE DU SYSTEME

En parlant de la faiblesse du système éducatif, le président de la République n’a peut-être pas tort de faire un constat alarmant d’un secteur pour en impulser suffisamment de changement.  Quels sont les germes d’une faiblesse du système qui fait de la qualité des enseignements, apprentissages une sur-priorité à travers le Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet) ?

Pour expliquer cette situation, convoquons les autres ordres d’enseignement étant entendu que l’éducation est une continuité. L’acquisition et la maitrise des fondamentaux est une condition pour la réussite. Ici aussi, en 2018, les résultats du Bac (35%), du Bfem (52,11%) et du Cfee (55,47%) prouvent à suffisance que le système éducatif est dans un cycle de contreperformances. Dans le cadre du programme international pour le suivi des acquis des élèves présenté récemment à Dakar, il ne s’agit pas d’analyser les résultats scolaires, précise d’emblée Serigne Mbaye Thiam. Pour le ministre de l’Education nationale, il est question de voir le profil de l’apprentissage et d’étudier les éléments de contexte social, démographique, économique qui expliquent les résultats scolaires et ensuite explorer les facteurs de réussite.

«Au niveau des filles et garçons, la disparité n’est pas énorme, sauf en mathématiques. Les garçons ont le meilleur résultat que les filles », déclare le ministre, à l’occasion de la présentation du rapport Pisa/D.

Dans ce cas que dit le programme jangandoo de 2016 ? Les performances des élèves en lecture, mathématiques et culture générale connaissent un faible taux de réussite. Sur 22 000 enfants, seuls 20% ont réussi au test, indiquent les résultats de l’enquête 2016, pilotée par le Laboratoire de recherche sur les transformations économiques et sociales (Lartes-Ifan).

L’étude démontre que les «enfants ont des difficultés dans les disciplines fondamentales comme la lecture, les mathématiques, surtout dans le domaine de la compréhension et de la résolution des problèmes». Le Laboratoire propose des programmes de remédiation pour que la tendance soit renversée.

Le rapport de performance du secteur de l’Education et de la Formation de mars 2017 souligne que 41,60% des élèves ont eu un seuil minimum de maîtrise en lecture au CP, contre 49,30% en mathématiques. Pour le CE2, 32,0% élèves ont eu un seuil minimum de maîtrise en lecture, contre 33,40% des élèves en mathématiques. Par conséquent, le taux d’achèvement de l’élémentaire est de 61,82% en 2017 pour une cible de 62,43%, soit un écart négatif de -0,61%.

Pour le taux d’abandon dans le primaire, en 2017, il a atteint 10,28%. Ce taux est plus élevé chez les garçons (11,01%) que chez les filles (9,6%). Selon le niveau, les plus forts taux d’abandon sont notés au CM1 (16,93%), au CI (10,55%) et au CE1 (8,53%). On note aussi, à ces différents niveaux que les garçons abandonnent l’école plus que les filles, lit-on toujours dans le rapport de performance.

Les principales raisons invoquées ici, sont les longues distances parcourues par les élèves, surtout en milieu rural et les écoles à cycle incomplet qui constituent aussi des obstacles, dans la mesure où le redoublement y est souvent impossible. S’y ajoutent l’absence ou la fermeture de cantines scolaires dans certaines localités et le manque d’eau et de toilettes fonctionnelles séparées surtout pour les filles. Sans oublier le faible pourcentage d’éducateurs qualifiés qui a connu une hausse en passant de 34,13% à 36,87% entre 2016 et 2017. Cela s’explique par la réforme concernant la formation initiale des éducateurs recrutés à travers le CREM (sortie avec des diplômes en fin de formation), mais aussi, de plus en plus les éducateurs en activité dans les structures privées et communautaires font les examens professionnels comme le CEAP et le CAP en candidature libre, indique le rapport.

Au niveau du moyen, le taux d’achèvement est de 37,05% tandis que celui de redoublement est de 19,14%.  Pour le taux de redoublement, on nous signale que les statistiques ne sont pas pour l’instant disponibles pour 2017. En 2016, il est de 19,14% et est nettement au-dessus de la valeur cible de l’année qui est de 10%, soit un écart positif de 9,14 points de pourcentage.

Le secondaire général enregistre un taux de redoublement de 20,46% en 2016, soit une baisse de 3,14 points par rapport à  l’année de référence 2015 (23,6%).

LES FONDAMENTAUX  FAUSSES

Si on convoque des documents tels que l’annuaire statistique de 2015 ou encore le rapport national sur la situation de l’éducation de 2016, tout porte à croire que les fondamentaux d’une éducation de qualité sont faussés au départ. La quasi-inexistence des outils pédagogiques dans les classes, les équipements scolaires, la faible organisation des évaluations standardisées et le déficit d’enseignants constituent des facteurs  qui favorisent un échec du système.  Le rapport alternatif de suivi citoyen de la politique éducative au Sénégal 2015-2017 de la Cosydep fait état de la persistance des abris provisoires avec un niveau de résorption très faible. Sans oublier que le ratio est aujourd’hui d’un inspecteur pour 250 enseignants. Ce qui impacte la qualité de l’encadrement des enseignants.

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