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LES SYNDICATS D’ENSEIGNANTS REPRENNENT LE MAQUIS...

Les syndicats d’enseignants sont depuis quelques jours en ordre de bataille pour la libération de leurs membres mais aussi des élèves arrêtés dans le cadre des manifestations de jeudi dernier,

Maïmouna FAYE FALL  |   Publication 23/03/2023

Les syndicats d’enseignants sont depuis quelques jours en ordre de bataille pour la libération de leurs membres mais aussi des élèves arrêtés dans le cadre des manifestations de jeudi dernier, jour du procès en diffamation opposant le leader du Pastef Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang. Au-delà des grèves pour exiger la libération des enseignants et des élèves arrêtés, ces syndicats entendent mener d’autres actions pouvant complètement paralyser le système éducatif. Ils appellent d’ailleurs à l’union syndicale et à la synergie d’actions concertées pour une lutte plus efficace face à ce qu’ils qualifient de «forfaiture».

Depuis le 16 mars dernier, jour du procès opposant l’opposant Ousmane Sonko au ministre Mame Mbaye Niang, beaucoup d’enseignants et d’élèves ont été arrêtés par les forces de l’ordre au cours ou à la suite des violentes manifestations qui avaient secoué le pays. Des enseignants et des apprenants dont certains sont aujourd’hui en garde à vue tandis que d’autressont en prison. C’est le cas de Binetou Sambou, professeur de lettres modernes au lycée de Pambal, qui a été arrêtée au lendemain d’une marche autorisée et encadrée à Tivaouane le mercredi 15 mars dernier. Même chose pour professeur d’anglais au lycée de Gassane, Bouna Koné, le professeur d’économie au lycée technique Ahmadou Bamba, Abdoulaye Thomas Faye, le professeur de Maths/SVT au Cem d’Oukout, le professeur de philosophie au lycée de Thionk-Essyl, Fidèle Diédhiou, le professeur de lettres modernes au Cem Pikine-Est de Guédiawaye, Mame Bineta Djiba, le professeur de maths au lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, Ousmane Kébé, par ailleurs coordonnateur de « Maggi Pastef » à Keur Massar, et du professeur d’anglais au lycée Ngane Saer, pour ne citer que ceux- là.

Ces enseignants auraient été arrêtés pour diverses raisons, selon le secrétaire général du Cadre unitaire dessyndicats du moyen et secondaire du Sénégal (Cusemss). D’après Ndongo Sarr, il y en a qui ont été arrêtés «juste parce qu’ils ont apposé leurs signatures au bas d’une déclaration de marche. Aprèsla marche qui a été autorisée et encadrée, on leur reproche d’avoir dévié de l’itinéraire convenu ou d’avoir débordé de 10 minutes du temps qui leur a été imparti. Ce qui ne nous parait passérieux. Il ne s’agit pas de raisons sérieuses qui justifient qu’on prenne des enseignants et les mette en garde à vue ou les emprisonne et qu’on prive leurs élèves de pouvoir faire les cours normalement». D’où le mécontentement des leaders syndicaux du Cusemss, du Saemss, du Cusemss Authentique, de la Coneems(Coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système), de l’Ors (Organisation pour le renouveau syndical), du Sels Originel... Une colère qui explique les perturbations scolaires notées cette semaine dans le système éducatif.

Les élèves entrent dans la danse

Des perturbations notées aussi bien chez les enseignants que du côté des élèves qui, eux aussi, ne sont pas épargnés par ces arrestations. Après leurs camarades de Dakar à Guédiawaye qui ont exigé la libération d’élèves et de professeurs qui auraient été «injustement» arrêtés, à Tivaouane, les élèves d’une école privée ont manifesté hier pour la libération d’un de leurs camarades. Des apprenants ontsuspendu les cours dans plusieurs localités du pays pour réclamer la libération de leurs camarades arrêtés lors des violentes manifestations de jeudi dernier, jour du procès de l’opposant Ousmane Sonko. Mais également et surtout pour réclamer justice pour leur camarade Mamadou Korka Ba froidement abattu lundi dernier à Bignona. C’est le cas à Saint Louis où les cours avaient été suspendus pendant deux jours (mardi et mercredi). Les élèves du groupe scolaire «Dabakh, étaient hier dans la rue pour exiger la libération de leur camarade Djibril Garba en classe de première qui a été arrêté le 16 mars dernier. Ses camarades menacent de suspendre les cours jusqu’à sa libération. Son procès est prévu le 30 mars prochain. «Nous ne sommes ni pour Macky ni pour Sonko. Nous ne militions dans aucun parti politique. Nous voulons juste étudier. Nous avons décidé de ne plus regagner les classes jusqu’à la libération de notre camarade arrêté jeudi dernier. C’est son avenir qui risque d’être hypothéqué. Il ne manifestait pas. Il était accompagné de sa maman lors qu’on l’interpellait. Il ne s’est jamais intéressé à la politique. Il doit être libéré. S’il va en prison, on va détruire son livret de Bac. Nous demandons l’intervention des autorités pour qu’il ne soit pas envoyé en prison», ont scandé les camarades de Djibril Garba en guise de soutien.

Pourtant, aussi bien les enseignants que les élèves n’ont pas été arrêtés dansle cadre de leurs fonctions. Néanmoins, les syndicalistes et les apprenants se sont levés pour exiger leur libération.

Le secrétaire général du Cusemss, Ndongo Sarr, qui se base sur des «informations reçues», affirme qu’»il n’y a pas un seul enseignant arrêté à qui l’on reproche de faire de la politique dans l’espace scolaire. Cela dit, les enseignants sont des citoyens et ont le droit de faire de la politique. Ils sont dans tous les partis politiques du pays. Ce qu’on leur défend de faire, c’est faire de la politique dansl’espace scolaire. Qu’ilssoient militants de Pastef ou pas, ce qui nous intéresse, c’est que ce sont des enseignants qui ont le droit de mener une activité politique et qui, selon nos investigations, n’ont fait qu’exercer des libertés garanties par notre charte fondamentale. Et sous ce rapport, cette posture syndicale qu’est la nôtre, est d’exiger qu’on les libère. Il n’y a pas de raison qui puisse justifier qu’on interdise à un citoyen, quel qu’il soit, d’exercer des libertés que lui confère notre charte fondamentale». Il explique que les enseignants, comme tout bon citoyen, ontle droit d’appartenir à un parti politique. Dans leur entendement, leurs collègues et élèves n’auraient pas violé cette «loi scolaire»! D’où ces nouvelles perturbations scolaires avec les mots d’ordre de grèves de 48 heures et de 72 heures décrétés depuis lundi pour exiger la libération des enseignants emprisonnés

Le Cusems, le Saemss et le Cusems/ Authentique en ordre de bataille

D’abord le Cusemss de Dame Mbodj suivi du Cusemss dirigé par Ndongo Sarr puis par le Saemss d’El Hadj Malick Youm qui ont décrété des mots d’ordre de grève, de débrayage ou encore de journée morte. Explication d’El Hadj Malick Youm : «Nous avons décrété une journée morte pour le mercredi 22 mars(Ndlr, hier) en guise de solidarité aux enseignants détenus et dont la place n’est point dans les prisons mais plutôt à l’école et pour également les élèves qui sont détenus présentement dans les prisons. Nous le faisons dans le cadre de l’exercice de notre mission d’alerte et de veille en tant que membres de la société civile. C’est aussi pour alerter par rapport à ces tentatives qui consistent à essayer d’embrigader les libertés collectives et individuelles.

Le Saemss s’est toujours investi pour la préservation des libertés individuelles et collectives parmi lesquelles la liberté d’expression et de marcher». Notre interlocuteur insiste pour dire que c’est une journée de solidarité en faveur de leurs collègues emprisonnés.

Le Cusems, pour sa part, a observé deux jours de débrayage et de grève totale au motif de dénoncer ce qu’il appelle des «arrestations arbitraires et aveugles d’enseignants et d’élèves, la violation de l’espace scolaire par les forces de l’ordre». Ce dernier motif figure parmi les revendications parce que des hommes de tenue sont allés cueillir des élèves dans l’enceinte du lycée de Dahra. «Depuis quelque temps, il nous revient des arrestations, des garde à vue voire des emprisonnements arbitraires de citoyens et particulièrement d’enseignants dont le seul tort est d’exercer des droits consacrés par notre charte fondamentale. Ce n’est qu’une volonté d’entraver les libertés, de museler les syndicats et leurs membres pour s’autoriser toutes les dérives». «Nous exigeons leur libération. Le cas contraire, nous en conclurons que ce sont les autorités qui ont choisi délibérément de perturber l’école. Les arrestations arbitraires et aveugles d’enseignants et d’élèves, la violation de l’espace scolaire par les forces de l’ordre. La conséquence, nous la vivons. Pour ceux-là qui nous taxent de faire de la politique, il faudrait que les libertés soient respectées et nous resterons dans les écoles», ajoute Ndongo Sarr du Cusemss.

Pour sa part, la Coordination nationale des enseignants engagés pour un meilleur système (Coneems) dit condamner avec fermeté ces arrestations qui déshonorent particulièrement le corps enseignant. Il exige la libération «sans délai» des professeurs arrêtés, pour un apaisement de l’espace scolaire et une continuité des enseignements-apprentissages. Le Coneems rappelle que l’enseignant joue un rôle capital dans l’éducation et la formation de la nation. Et aussi que le Sénégal est un pays démocratique qui donne aux enseignants le droit d’expression et d’appartenance politique.

Par conséquent, le bureau exécutif national du Coneems demande la «libération immédiate» de tous les enseignants et élèves détenus. «Sans quoi, dit-il, nous engagerons une lutte acharnée pour restaurer l’honneur et la dignité de nos collègues et des élèves. Nous appelons les syndicats d’enseignants à la synergie des forces et des différents plans d’action afin de paralyser tout le système si la situation n’évolue pas en notre faveur».

L’Organisation pour le renouveau syndical (Ors) dit aussi condamner ces « agressions », « attaques » et « incarcérations » des enseignants et des élèves tout en rappelant que «la place d’un enseignant n’est pas la prison et notre système éducatif en pâtit». Les syndicalistes et autres acteurs de l’école sont formels pour dire que les mouvements déclenchés cette semaine sont juste « un avertissement ». Et de prévenir : «nous allons analyser, systématiser pour projeter. Nous ne voulons pas d’une instabilité du système, d’où notre interpellation des autorités à travers un communiqué. Malheureusement dans ce pays, tant que vous n’engagez pas le bras de fer, on ne vous entend pas. Ce qui est dommage», a martelé le leader du Cusemss, Ndongo Sarr.

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