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LES SYNDICATS POSENT LEUR DIAGNOSTIC À PROPOS DU BAC

D’après les résultats provisoires du baccalauréat 2021, le taux de réussite est de 37,65%, un peu comme en 2019 où il était à 37,22%

Madiagne SAMB Et M.DJIGO  |   Publication 13/08/2021

D’après les résultats provisoires du baccalauréat 2021, le taux de réussite est de 37,65%, un peu comme en 2019 où il était à 37,22%. En effet, les candidats au bac de cette année, sont restés plus de 8 mois sans aller à l’école à cause de la fermeture des établissements scolaires en raison de la survenue de la covid-19 au mois de mars 2020. Ils n’ont repris les cours qu’au mois novembre 2020 avec un mois de rattrapage, selon les autorités. En 2020, le taux de réussite au bac était officiellement de 48,22%, un pourcentage jamais atteint. Mais pour les acteurs de l’éducation, c’est parce que seuls les élèves en classes d’examen avaient repris les cours en juin 2020 pour préparer les examens et tous les efforts étaient concentrés sur eux. Interpellés sur le recul de cette année, le secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du moyen et secondaire du Sénégal (SAEMSS), Saourou Sène, et le secrétaire général du Cadre unitaire syndical des enseignants du moyen secondaire (CUSEMS), Abdoulaye Ndoye, soutiennent que ce n’est pas une surprise. Selon eux, l’année 2020 a montré que si les enseignants du Sénégal sont mis dans de bonnes conditions de travail avec des effectifs réduits, ils feront de bons résultats.

SAOUROU SENE SECRETAIRE GENERAL DU SAEMSS : «Les résultats ne pouvaient pas être comme ceux de l’année dernière»

L’année dernière, on était à 48,22%. C’était mille fois meilleur mais c’était normal parce que c’était une année d’exception. Les candidats du bac comme du Bfem ont bénéficié d’un taux d’encadrement jamais égalé dans le système éducatif sénégalais. On a fermé toutes les écoles et on a permis aux élèves des classes d’examen de venir l’école et on avait 20 élèves par classe. Tous les professeurs encadraient ces élèves.

Les résultats ne pouvaient être que bons. Cette année, ce n’est pas le cas. On a repris la méthodologie classique. C’est-à-dire avoir tous les effectifs avec des classes pléthoriques. Même s’il n’y a pas de perturbations, les résultats ne pouvaient pas être comme ceux de l’année dernière. La première lecture à tirer de ça, c’est que quand vous mettez les enseignants du Sénégal dans des conditions de travail avec des effectifs réduits, ils vous font des résultats mais quand vous avez toujours des pléthores dans les classes, le taux d’encadrement n’est pas si efficace que ça. Voilà pourquoi les résultats de cette année ressemblent aux résultats de 2019. Pour pallier à ça, il faut que le gouvernement se rappelle qu’il nous faut plus d’infrastructures scolaires. C’est une façon d’éclater les classes. Il faut recruter plus d’enseignants et les motiver parce que la question de la motivation se pose aujourd’hui avec acuité. Lorsque le gouvernement s’est rendu compte de l’iniquité qui frappe le système de rémunération des agents de l’État, il devait aller dans le sens de corriger cela pour redonner à l’enseignant le pouvoir d’achat qu’il mérite. A partir de ce moment, ces seuls efforts seront concentrés sur l’éducation. Mais si vous laissez l’enseignant végéter dans une situation de conjoncture comme celle que nous vivons, il a aussi bien des préoccupations pédagogiques que des préoccupations sociales et sociétales. A partir de ce moment, le rendement ne peut pas être le même s’il était dans des conditions acceptables.

La deuxième lecture, c’est qu’aujourd’hui, l’école est fortement concurrencée par les réseaux sociaux. Le taux d’encadrement à la maison doit être revu à la maison parce que les élèves ont aujourd’hui un monde qui s’ouvre sur eux et qui donne sur l’Internet et dans ce monde de l’Internet, tout n’est pas bon pour l’élève ou pour l’enfant. Mais, est-ce nous, enseignants et parents d’élèves, nous avons suffisamment de temps d’encadrer plus efficacement l’enfant pour lui éviter de perdre du temps ? Toutes ces questions-là doivent être analysées lucidement pour que nous puissions réorienter ce qui mérite de l’être et ce n’est qu’à ce prix là que nous ferons échec à cet échec qui est constaté.

ABDOULAYE NDOYE, SECRETAIRE GENERAL DU CUSEMS : «2020 ne peut pas être une année exceptionnelle»

Depuis 2010 jusqu’à aujourd’hui, les résultats du bac ne dépassent pas 35%. 35% de réussite au bac, cela veut dire qu’on a 65% d’échec pour un système éducatif qui engloutit plus de 500 milliards comme budget. Le budget de 2021, c’est 545 milliards. Maintenant, pendant longtemps, le gouvernement a pointé du doigt accusateur en disant que ce sont les grèves des enseignants qui sont à l’origine des mauvais résultats. Mais, il y a eu des années où il n’y a pas eu de grève mais les résultats étaient mauvais. C’est pourquoi, nous avons dit qu’il faut une étude scientifique et objective. De manière générale, pour le premier tour du bac, les résultats tournent autour de 15 et 22%.

En 2020, au premier tour, on a eu 22%. Le premier tour, souvent, ce sont les meilleurs qui passent. Ce sont les résultats du second tour qui peuvent doubler ou tripler les résultats du premier tour. De ce fait, en 2020, on a eu 22% au premier tour mais pour les résultats définitifs, on a eu 48,22% contre 37,8% en 2019 et en 2020, on a eu 94 mentions très bien. 2020 ne peut pas être une année exceptionnelle. Même en France, on parle de record parce qu’on a eu 95% de taux de réussite toutes séries confondues. Donc, la covid de l’année dernière a fait le diagnostic du système éducatif parce que ce sont les élèves en classes d’examen qui ont repris les cours le 25 juin et on a diminué les effectifs. 20 élèves par classe parce que nous avions dénoncé les effectifs pléthoriques, les classes de Terminale de 90 à 100 élèves. Cela ne milite pas en faveur d’un enseignement de qualité. La maîtrise des effectifs également est un intrant de qualité. L’année dernière, on a réduit les effectifs mais on a également diminué la charge de travail des enseignants. Donc, il y a eu la réduction du temps d’apprentissage. On a également réaménagé les programmes parce qu’on a des programmes souvent trop volumineux. Il y a également l’engagement de la communauté, l’encadrement rapproché. C’est pourquoi, pour le bac l’année dernière, on a eu 46%. Ça veut dire que l’environnement scolaire est un intrant de qualité.

De manière générale, si les conditions d’études sont améliorées, si l’enseignant est mis dans de bonnes conditions, il fera de bons résultats. On peut aussi noter les conditions d’évaluation et de manière générale, si les conditions d’études sont améliorées, on fera de bons résultats. Malheureusement, ce dispositif qui a été pris en 2020 pour accompagner les enseignants, n’a pas été reconduit en 2021. Maintenant, jusqu’à présent, il n’y a pas encore de résultats officiels comme 2021. Nous attendons les résultats officiels du premier et du second groupe pour pouvoir faire une analyse scientifique, rigoureuse et objective. Nous pouvons dire de manière générale, au Sénégal, si l’enseignant est mis dans de bonnes conditions, il fera de bons résultats. Ils l’ont prouvé l’année dernière. Maintenant, c’est au gouvernement d’en tirer tous les enseignements. Il y a également la motivation des enseignants. Tout cela fait partie des conditions qui peuvent améliorer les résultats des examens.

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