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MALICK FALL DECLINE SA FEUILLE DE ROUTE

Dans cet entretien, Malick Fall s’est prononcé aussi sur le calendrier universitaire et l’exclusion des quatre étudiants par le Conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Ibrahima Baldé  |   Publication 30/08/2019

Qu’il s’agisse de la mise en œuvre des décrets d’application de la loi cadre relative à la gouvernance universitaire ou du processus de nomination des Recteurs, le deuxième et dernier mandat de Malick Fall à la tête du syndicat autonome de l’Enseignement supérieur (Saes), s’annonce déjà lourd. Les défis sont nombreux pour un mandat de trois ans. La feuille de route est loin d’être vierge. Malick Fall et sa nouvelle équipe poseront leur regard sur les nombreux chantiers à l’arrêt et qui plombent incontestablement l’envol des universités sans occulter la Cité du Savoir. Sur la question de la recherche qui a été l’objet du 13e congrès dudit syndicat, Malick Fall préconise la mise sur pied d’un Fonds africain dédié à la recherche à partir du prélèvement d’un certain pourcentage sur les produits intérieurs bruts. Dans cet entretien, Malick Fall s’est prononcé aussi sur le calendrier universitaire et l’exclusion des quatre étudiants par le Conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint-Louis.

Vous entamez un deuxième et dernier mandat à la tête du Saes. Quelle est la feuille de route du syndicat ?

Ce 13ème congrès constitue à nos yeux, à l’instar de tous les autres congrès précédents, un moment fort de la vie de notre syndicat.  En effet, le Saes a 34 ans. Il a été créé le 27 avril 1985. C’est une période à la fois assez longue et récente. Ce congrès nous permet de nous retrouver entre délégués venant de toutes les universités pour évaluer ensemble la feuille de route tracée lors du congrès précédent et de poser de nouvelles perspectives pour les trois prochaines années et qui constitueront pour le nouveau bureau élu, la feuille de route à suivre. Ainsi, cette nouvelle feuille de route est articulée autour de la consolidation des acquis du mandat précédent qui tournent principalement autour des questions liées à la retraite des Enseignants et Chercheurs des Universités publiques du Sénégal et la mise en œuvre des décrets d’application de la loi cadre votée depuis 2015 et qui consacre une nouvelle forme de gouvernance des universités.

Le nouveau bureau s’attèlera à la mise en œuvre du décret portant sur le processus de nomination des Recteurs qui fait partie des 78 recommandations de la concertation nationale sur l’Avenir de l’Enseignement supérieur (Cnaes) et des 11 décisions présidentielles issues du Conseil Présidentiel tenu sur la Cnaes. Je rappelle que ces textes ont déjà fait l’objet de discussions et sont stabilisés. Il ne reste plus qu’à les mettre dans les circuits pour leur adoption en conseil des Ministres.

La nouvelle équipe va œuvrer pour la mise en œuvre des conclusions issues du thème de notre congrès portant sur l’organisation et le financement de la recherche.

Le congrès est également un moment important pour le département des revendications qui fera la compilation des demandes de prise en charge de certaines questions qui, sans aucun doute, contribueront à améliorer davantage les conditions de travail des camarades.

Un des éléments très importants de notre feuille de route est sans doute le suivi des nombreux chantiers à l’arrêt et qui plombent incontestablement l’envol des universités sans compter la Cité du Savoir qui devrait participer significativement à la prise en charge de la problématique de la recherche dans notre pays. A cela s’ajoute bien sûr la question du recrutement. En effet, la décence et la morale nous commandent d’avoir un regard bienveillant à l’endroit de ces nombreux Docteurs vacataires qui accompagnent les Universités surtout pour un pays qui veut être émergent.

Que peut-on retenir des échanges sur la Recherche ?

L’organisation et le financement de la recherche trouvent leur pertinence dans un système économique mondial où l’apport de l’Afrique dans le domaine particulier de la recherche est faible. Même si, dans les propos de l’African Capacity Report 2017, publié par The African Capacity Building Foundation,  il ressort que l’Afrique est globalement en train de faire des efforts dans ses capacités scientifiques, technologiques et de l’innovation, mais, il n’en demeure pas moins qu’il reste encore beaucoup à faire en termes d’organisation, d’objectifs et de financement. Nous faut-il plus de sciences ? Plus de techniques ? Plus d’innovation ? Plus de transformation ? Quelle forme d’organisation devons-nous adopter ? Faut-il aller vers une structure centralisée, vers de grandes chaires de recherche interuniversitaires et interdisciplinaires dans une dizaine de domaines où le Sénégal a de véritables valeurs distinctives ou vers des Instituts spécialisés pour entreprendre et gérer la recherche? Quelle doit être la place des universités dans ce dispositif ? Quelles sont les passerelles à mettre en place entre les universités et les autres institutions de recherche dont l’Institut sénégalais de recherches agricoles (Isra), l’institut de technologie alimentaire (Ita), etc. ? Quelle masse critique de chercheurs pour entreprendre de façon objective les politiques de recherche ? Comment favoriser davantage de place aux contenus issus de la recherche dans nos enseignements universitaires ? Quelles sont les ressources budgétaires disponibles pour la motivation des acteurs, pour la mise en place de véritables plateformes équipées aux normes des besoins et des objectifs ? Sans être exhaustif, voilà autant de questions auxquelles, il nous faut apporter des réponses.

Alors, quels sont les mécanismes de financement pour l’effectivité de toutes ces interrogations ?

La politique de la recherche doit avoir une cohérence pyramidale à travers la loi d’orientation de recherches définie par notre pays ainsi que les plans stratégiques de recherche élaborés par chaque université. Des mécanismes de financement internes et externes doivent être trouvés. Sur le plan régional et sous régional, un Fonds africain dédié à la recherche doit être mis en place. Ce fonds compétitif permettra de financer tous les projets de recherches fondamentales et de développement ciblés, que les finances publiques des pays africains ne permettent pas de prendre en charge. Ce fonds doit être souverain et alimenté en premier lieu par les pays africains et arrimé à l’Union africaine à partir du prélèvement d’un certain pourcentage sur les produit intérieur brut. Le premier intérêt d’un tel fonds réside dans sa souveraineté. Ainsi, il permettra à l’Afrique de poser, elle-même, les véritables problématiques de recherche pour son développement par les chercheurs africains établis sur le continent en collaboration avec ceux de la diaspora.

Le deuxième aspect positif d’un tel fonds est la mutualisation des moyens humains et technologiques à travers de grands centres régionaux de recherche sous forme de plateformes avec des orientations spécifiques. A cela s’ajoute une mobilité internationale des chercheurs, des enseignants-chercheurs et des étudiants surtout dans un contexte international marqué par des politiques de plus en plus restrictives de déplacement des africains.

Lors du séminaire sur le contenu local, nous avions proposé  la création d’un fonds national de recherche tiré de l’exploitation du pétrole et du gaz et de recevoir une réponse publique favorable du Chef de l’Etat. Voilà une brèche qui s’ouvre et qui demande d’être suivie avec des propositions des instances universitaires en relation avec les acteurs de la recherche.

Le conseil de discipline de l’université Gaston Berger de Saint Louis a rendu sa décision d’exclure 4 étudiants. Quel commentaire en faites-vous ?

Aucun commentaire sinon que cela entre dans les prérogatives des universités. En effet, les universités sont des entités autonomes ayant des mécanismes et un fonctionnement basés sur des textes réglementaires qui les régissent. C’est dans ce cadre que la commission de discipline s’est réunie et après avoir entendu sur procès-verbal tous les étudiants cités dans cette affaire, a décidé de prendre la décision d’en exclure quatre. Nous respectons les décisions qui sont prises par cette instance.

Quid pour la commission de discipline pour les enseignants ?

Je rappelle que cette commission de discipline existe également pour les enseignants. Pour la gouverne des uns et des autres, des enseignants ont été radiés des universités pour faute grave commise dans l’exercice de leurs fonctions. Au moment où je vous parle, à l’UCAD, un membre du SAES a son salaire suspendu depuis quelques mois et attend d’être fixé sur son sort. En effet, la commission de discipline doit se réunir pour se prononcer sur son cas. Nous considérons que nous sommes dans un espace régit par des textes. Pour le maintien de la stabilité et de la quiétude de notre environnement, nous devons bannir la violence et cultiver le sens du dialogue et cela est valable pour tous les acteurs.

Quel état des lieux faites-vous sur le déroulement de l’année académique 2018/2019 dans les universités publiques du Sénégal ?

C’est le lieu de remercier tous les collègues pour les énormes sacrifices qu’ils sont en train de consentir pour revenir à un calendrier universitaire normal. Cela n’est pas toujours facile dans un milieu où interagissent plusieurs groupes (personnel enseignant, personnel administratif et technique, étudiants). Les activités de chacun de ces groupes peuvent avoir une incidence négative sur le calendrier universitaire. En ce qui concerne les enseignants, vous aurez remarqué que depuis trois ans, il n’y a pas beaucoup de perturbations de leur part. Nous avons privilégié la concertation et l’anticipation sur les problèmes pour assoir une certaine stabilité qui nous permet de dérouler les activités qui nous sont dévolues. C’est ainsi qu’à Dakar, hormis la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg), toutes les facultés et écoles ont terminé les enseignements et ont organisé les examens du premier et second semestre de même que les examens de rattrapage du premier semestre. En octobre, on organisera les examens de rattrapage du second semestre.

A l’Ugb, tous les enseignements et évaluations sont terminés. Il y’a quelques réglages à faire dans certaines unités de formation (Ufr) et de recherche sinon, on espère à la rentrée, revenir vers un calendrier universitaire normal.

A l’université de Thiès : l’école polytechnique de Thiès a terminé tous ses enseignements et évaluations, en ce qui concerne les Ufr Sciences de la santé et Sciences de l’ingénieur, de même qu’à l’UIT, les enseignements et les évaluations sont terminées. Pour l’Ufr Sciences et technologies les enseignements et évaluations sont terminés à 95%. Donc, à la rentrée, on reviendra vers un calendrier normal. Pour l’Ufr Sciences économiques et sociales, les enseignements et évaluations seront terminés vers décembre. A l’Ensa, l’année universitaire normale est décalée. Les enseignements débutent  normalement au courant du mois de février et finissent en décembre. Ils travaillent pendant l’hivernage.

A l’Université Assane Seck de Ziguinchor, les enseignements en principe finissent d’ici la fin du mois de novembre. L’année universitaire 2019-2020 démarre en principe dans la deuxième quinzaine du mois de décembre.

Pour l’Université Sine Saloum Elhadji Ibrahima Niasse de kaolack (Ussein),  les enseignements ont démarré en février, la nouvelle cohorte qui doit être orientée cette année, commence ses cours en novembre tandis que la cohorte de l’année dernière finit les enseignements et les évaluations avant les vacances de Noël.

Où en êtes-vous avec l’application des dispositions sur la retraite permettant à l’enseignant de partir avec 85% de son salaire pour sa pension ?

Le congrès du Saes s’est tenu dans un contexte particulier marqué par la mise en œuvre de l’accord signé le 15 mars 2018 entre le Gouvernement du Sénégal et le Saes. En définitive, tous les points de cet accord sont en train d’être exécutés. Seule la question du Fonds social de solidarité présente quelques difficultés dans sa mise en œuvre avec des arriérés de paiements aux ayants droit. Je rappelle que ce fonds de solidarité provient de l’effort que les enseignants du supérieur ont consenti en augmentant d’une heure supplémentaire leur charge statutaire. Donc, au retour des vacances, nous allons tout mettre en œuvre pour le respect de ce point d’accord.

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