LES PIQUES DE L'AS DE CE JEUDI

Le Maire de Thiénaba devant le juge
L’affaire qui oppose le maire de Thiénaba Talla Diagne et l’Agence des Gestion des Routes (AGEROUTES) était inscrite hier au rôle de l’audience du Tribunal de Grande Instance de Thiès. Mais la partie civile a brillé par son absence. Ainsi, l’affaire a été renvoyée au 6 septembre. Il est reproché au maire Talla Diagne d’avoir détruit le grillage de l’autoroute à péage, à hauteur de Keur Yoro Sadio. Les faits datent de vendredi dernier. Talla Diagne a agi ainsi pour porter secours à la population de sa commune, qui souffrait de la non opérationnalité du point de passage. Comble de malheur, le pont était rempli d’eau à la suite de la pluie et les gens qui devaient évacuer d’urgence un malade étaient déboussolés. C’est ainsi que le maire a pris la responsabilité de détruire le grillage, pour permettre l’évacuation du malade. Mais AGEROUTES n’a pas tardé à porter plainte contre lui. Après les auditions à la brigade de gendarmerie de Khombole, le juge a hérité du dossier. Il devait le vider hier, mais à cause de l’absence de la partie civile, l’affaire a été renvoyée au 6 septembre prochain.
2 bus Tata font la course et tuent un enfant de 6 ans
Alors qu’on dénonce le comportement des conducteurs sur les routes, deux chauffeurs de bus Tata des lignes 59 et le 73, ont fait montre hier d’une indiscipline notoire. Leur attitude a entrainé la mort d’un enfant âgé seulement de 6 ans sur la route de Boune. En effet, les deux bus Tata se livraient à une course sur la route de Boune. C’est ainsi que l’un d’eux a percuté mortellement Abdou Dieng, à hauteur d’une école située près de la mosquée «Peulhs Fouta». Les pneus du véhicule de transport en commun ont écrasé la tête de la victime. Les chauffeurs et les receveurs des bus ont aussitôt pris la poudre d’escampette. Les populations courroucées par le comportement des deux conducteurs ont brûlé les deux bus. La gendarmerie s’est déportée sur les lieux, mais le mal était déjà fait. Le corps sans vie d’Abdou Dieng a été transporté à la morgue de l’hôpital.
Mor Ngom conduit une délégation de Bby à Ngueniène
Le ministre Mor Ngom a conduit hier, une forte délégation du Secrétariat exécutif permanent de Bennoo Bokk Yakaar (BBY) à Ngueniène pour prendre part à la commémoration du quarantième jour du rappel à Dieu du président du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT), Ousmane Tanor Dieng. La visite, qui était initialement prévue dimanche dernier, a été reportée à cause de la cérémonie de levée du corps du ministre d’État Amath Dansokho. Le coordonnateur du Secrétariat exécutif permanent de Bennoo Bokk Yakaar, Mor Ngom et sa délégation ont formulé des prières pour le repos de l’âme du défunt secrétaire général du parti socialiste. La délégation de Benno a saisi l’occasion aussi pour réaffirmer sa compassion à la famille d’Ousmane Tanor Dieng.
Un deuxième hôpital à Saint-Louis
La capitale du nord aura bientôt un deuxième hôpital. L’annonce est du ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr qui a signé hier, en marge de la Ticad à Yokohama (au Japon) avec son collègue de l’Economie Amadou Hott, une convention de partenariat avec le Groupe Marubeni pour la construction d’un hôpital à Saint-Louis. Le coût de l’hôpital est de 55 milliards Fcfa. Cet hôpital va renforcer l’offre de soins de santé de la zone Nord qui polarise les régions de Matam et de Saint-Louis. Par ailleurs, Abdoulaye Diouf Sarr a pris part au panel ministériel organisé par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur «l’Alignement et l’harmonisation pour le renforcement des systèmes de santé en vue d’une couverture sanitaire universelle dans la région Africaine».
14e mois sans salaires des travailleurs du PCCI
Le collectif des travailleurs du Centre d’appel Pcci, et les membres de Frapp/France Dégage tiennent pour responsables de leurs misères le Président Macky Sall et son ministre du Travail, Samba Sy. Les travailleurs du Pcci courent derrière 14 mois de salaire. Il est inadmissible et scandaleux, à leurs yeux, qu’une entreprise reste devoir à ses employés plus de 14 mois de salaire. Au même moment, soutient Guy Marius Sagna, le Pcci en vertu de la convention Etat-employeur, reçoit une subvention de l’Etat pour l’encourager à créer des emplois. A l’en croire, le Pcci fait preuve d’une mauvaise volonté parce qu’il est bien payé par ses clients notamment la Sonatel. Selon Guy Marius Sagna, l’Etat du Sénégal, notamment le ministre du Travail est coupable de non-assistance «à travailleurs en danger».
Macky Sall à la conférence internationale de Tokyo
Le Président Macky Sall a pris part hier à la conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique. Dans son propos, le chef de l’État a souligné la nécessité pour le Japon d’accroître le volume de ses investissements en Afrique en impliquant le secteur privé. Il considère que la transformation de l’économie passera par l’innovation et l’amélioration du climat des affaires. Le chef de l’Etat a, par ailleurs, reçu l’envoyé spécial du Président Directeur Général (Pdg) d’Africa 50, Molly Gbodimowo. Ce dernier lui a fait part du financement d’un projet d’énergie solaire au Sénégal par le groupe d’investissement pour l’Afrique. L’objectif est d’augmenter la capacité de production énergétique pour poursuivre la fourniture correcte en électricité et répondre aux besoins des populations.
Sonko annonce des rebondissements de l’affaire Petro Tim
Le leader de Pastef dit ne pas être surpris par le blanchiment d’Aliou Sall par le procureur de la République dans l’affaire Petro-tim. A en croire Ousmane Sonko, l’histoire lui donne raison. Et c’est pourquoi, il n’avait pas voulu participer à cette «farce». Mais pour autant, il soutient que le frère du chef de l’Etat ne doit pas s’enflammer dans la mesure où le dossier connaitra des évolutions au plan international. Même s’il s’est gardé de donné des détails, il annonce le plus grand camouflet de la justice sénégalaise dans les prochains jours.
Sonko et l’affaire des 94 milliards ?
L’épineuse affaire des 94 milliards Fcfa a été évoquée lors du point de presse animé hier par Ousmane Sonko. La question s’est posée sur le but réel de la tenue du point presse, en contraste avec les accusations de détournement de fonds portant sur le titre foncier 1451/R dont il fait l’objet. A cet effet, il a indiqué qu’il n’y a qu’une seule plainte déposée et qu’il aurait contourné le procureur en déposant directement une plainte devant le juge d’instruction avec constitution de partie civile.
«Amoul Yakar» à la barre
Le célèbre policier réputé incorruptible était hier devant la barre du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Il avait porté plainte contre deux chauffeurs pour outrage à agent dans l’exercice de ses fonctions. En effet, le 23 aout dernier, Amoul Yakar était en service sur l’avenue Lamine Gueye. Il avait sommé Mamadou Khadim Ndiaye de déplacer sa voiture garée au niveau de cet axe. Mais ce dernier avait refusé d’obtempérer ni même de lui remettre les pièces du véhicule. Au moment où le policier tentait de le raisonner, un autre individu est intervenu en tenant des propos injurieux à l’encontre du flic. Outré par son comportement, Amoul Yakar lui a fait savoir qu’il n’avait pas le droit de l’insulter. Finalement, ils sont tous deux été conduits au commissariat. A la barre des flagrants délits de Dakar, les prévenus ont reconnu les faits qui leur sont reprochés. Sallé Gning regrette son geste parce qu’il était vert de colère jour-j. Pour sa part, Mamadou Ndiaye argue qu’il n’avait pas les clés de sa voiture lorsque l’agent de police lui a donné l’ordre de déplacer son véhicule. Le parquet a requis deux mois de prison ferme contre les deux. La défense quant à elle, demande la clémence du juge.
Trois jeunes filles meurent noyées à Latmingué
Trois jeunes filles âgées de 12 ans ont perdu la vie à Keur Aly Codé vers Latmingué (région de Kaolack). Selon Radio Sénégal qui donne l’information, Awa Ka, Ramata Ba et Fatou Sow étaient allées chercher du bois mort non loin de leur village. Sur le chemin du retour, elles ont trouvé nécessaire de se baigner dans une marre. Mais les trois filles ne sortiront pas vivantes de cet endroit. Selon Birane Ka, un des parents des victimes, le lieu du drame est en réalité une carrière creusée par une société chargée de l’assainissement. Selon lui, les habitants ont eu à plusieurs reprises à alerter les riverains. Ils demandent ainsi aux autorités de trouver une solution pour que de pareils drames ne se reproduisent plus. Leurs corps ont été transférés à la morgue de l’hôpital deKaolack pour une autopsie.
Guèye écope de dix ans pour avoir violé une handicapée
Reconnu coupable d’abus sexuels sur une personne vulnérable et, Mamadou Guèye passera les dix prochaines années à la prison de Diourbel. Il devra également verser à sa victime 5 millions Fcfa pour toutes causes de préjudices confondues. L’histoire se passe à Touba et remonte au mois de juillet dernier. Transporteur de son état, Mamadou Guèye, marié et père de deux enfants, est surpris, le pantalon aux chevilles, en train d’assouvir sa libido dérangée surA.D, une attardée mentale de 15 ans. La scène se déroulait près des cimetières. Conduit au poste de police de Touba, il soutient que la fille est sa petite amie et qu’ils filaient le parfait amour depuis plus d’un an.Révoltés par ces déclarations, les parents d’A.D, portent plainte et Mamadou Gueye est aussitôt mis aux arrêts. Hier, le mis en cause a comparu devantle tribunal correctionnel de Diourbel pour viol sur mineure et viol sur une personne vulnérable. A la barre, il a maintenu ses déclarations à l’enquête préliminaire. Lorsque le procureur l’a interrogé sur l’âge etles facultés mentales de sa victime, il a juré par tous les saints qu’A.D est saine d’esprit et a plus de dix-huit ans. Des propos que dément la mère de la fille. Commis pour défendre les intérêts d’A.D, Me Abdoulaye Babou a réclamé 5 millions Fcfa pour la réparation du tort causé, après que le procureur a requis une peine ferme de dix ans. Le tribunal a suivi le parquet et la partie civile en condamnant Mamadou Guèye à 10 ans de prison ferme et à verser à la victime 5 millions Fcfa pour toutes causes de préjudices confondus.