LES PIQUES DE L'AS DE CE LUNDI

Grève de 72h des travailleurs de la santé
Les travailleurs de la santé et de l’action sociale font fi des menaces du ministre de la Santé de l’Action sociale de ponctionner les salaires des grévistes. L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (Asas) «And Gueusseum » décrète un mot d’ordre de 72 h à partir d’aujourd’hui avec le respect des urgences et l’abandon du service minimum lundi. En plus, Mballo Dia Thiam va déposer aujourd’hui un préavis de grève couvrant la période du 03 janvier au 03 juin 2019 pour l’ouverture des négociations sérieuses sur le régime indemnitaire et l’application des accords. Les blouses blanches seront en mouvement d’humeur également pour trois jours à partir du lundi 10 décembre.
Le Saes décrète 2 jours de grève
Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) déterre la hache de guerre. En effet, après plusieurs alertes depuis le mois de juillet, les enseignants du supérieur décrètent un mot d’ordre de grève de 48h (les lundi 03 et mardi 04 décembre(. Il proteste contre le non-respect du protocole d’accord signé le 15 mars dernier par le gouvernement. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est le refus du Trésor de respecter les engagements du Gouvernement sur la retraite et notamment sur le fonds de solidarité, malgré les cotisations versées par les universités publiques depuis juillet 2018. Pour le Saes, il s’agit d’un sabotage continu de l’enseignement supérieur par le ministère de l’Economie et des Finances et du Plan et tient le gouvernement pour responsable des perturbations dans l’espace universitaire. Aussi, les universitaires dénoncent-ils la violation de l’autonomie financière des universités publiques « avec l’application aveugle par le ministère de l’Economie des clauses d’un fameux programme Sica-Star conclu avec le FMI». Ils fustigent aussi le refus de l’Agent comptable particulier (ACP) de l’Université de Thiès de remettre des documents comptables au Recteur.
Kalidou Diallo soutient Macky
L’Alliance des Leaderships pour l’Emergence et le Développement de l’universitaire Kalidou Diallo adoube le président sortant. En assemblée générale extraordinaire d’investiture hier, Aled a porté son choix sur Macky Sall pour être son candidat à la prochaine présidentielle. L’ancien ministre de l’Education a magnifié le bilan économique, social et culturel du chef de l’Etat. L’ancien syndicaliste et ses amis aussi ont salué le compagnonnage positif entre l’ALED et le pôle présidentiel. Ils se sont engagés à s’investir pour la réélection du candidat de Benno dès le premier tour.
Gradins vides
Le candidat de Bennoo Bokk Yakaar a tenu son discours dans un stade à moitié vide alors que tous les sièges de Dakar Arena étaient occupés quelques instants auparavant. A quelques minutes de son adresse aux congressistes, le public a commencé à quitter les lieux. Ainsi les gradins se vidaient petit à petit. Au fur et à mesure qu’il prononçait son long discours, le public massé sur les gradins sortait. Dans l’Arena, il ne restait plus que les responsables hormis quelques militants éparpillés sur la tribune et les journalistes. Un fait qui a attiré l’attention de plusieurs personnes qui n’ont cessé de se poser des questions sur l’attitude des militants. D’aucuns diront que ce ne sont pas des militants mais plutôt des gens qui ont monnayé leur déplacement.
Seck «moustache» seul à l’Assemblée
Les députés de la majorité avec à leur tête le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niass ont préféré être à Diamniadio pour assister à l’investiture du président Macky Sall que d’examiner le budget du ministre de l’Agriculture, Papa Abdoulaye Seck. Convoqués à 16 heures, ils sont restés à Dakar Arena jusqu’a la fin de la cérémonie. Pendant ce temps, le ministre de l’Agriculture était à l’hémicycle avec cinq députés de l’opposition à attendre désespérément leurs collègues de la majorité. Pourtant, les parlementaires ont tenté de sortir de Dakar Arena pour rejoindre l’hémicycle, mais ils en ont été empêchés par la sécurité qui leur a demandé de reprendre leurs places.
Jean Paul Dias à Dakar Arena
Modou Diagne Fada, Me Ousmane Ngom, Me Souleymane Ndéne Ndiaye, Thierno Lô n’étaient pas les seuls hommes politiques ayant rallié le camp du pouvoir à avoir assisté à l’investiture de Macky Sall. Le leader du BCG, Jean Paul Dias était aussi au stade comme invité du chef de l’Etat selon les responsables de Benno Bokk Yakaar. Il portait d’ailleurs le badge VIP. Seulement, Dias a précisé qu’il n’a pas pour autant rallié la mouvance présidentielle. A l’en croire, l’invitation d’un président de la République ne se refuse pas. En plus, il y avait également Abdoulaye Baldé le dernier à rejoindre le président Macky Sall. Le réalisateur a passé presque toute la journée à montrer le visage de ce dernier tout souriant.
Galère des délégations
Les congressistes, surtout les délégations venues de l’intérieur du pays ont galéré, samedi, lors de l’investiture du candidat de Benno Bokk Yaakar. Pendant toute la journée ces braves militants qui étaient dans la salle ainsi que les journalistes n’ont rien mis sous la dent. Seule une bouteille d’eau est servie pour se désaltérer et garder encore ses forces jusqu’à la fin de la cérémonie.
Embouteillage aux alentours de Dakar Arena
L’investiture du président Macky Sall samedi dernier n’a pas fait que des heureux. De nombreux voyageurs se sont retrouvés piégés dans des embouteillages monstres sur l’autoroute à péage à hauteur de Diamniadio. Cette situation a été constatée sur cet axe durant toute la journée et s’est poursuivie jusqu’à la fin de la manifestation en début de soirée. Pas besoin de dire que de nombreux passagers devant embarquer à l’aéroport international Blaise Diagne ont raté leurs vols.
Embouteillage monstre (bis)
Restons avec les embouteillages pour dire que ce ne sont pas seulement les voyageurs qui en ont été victimes. Les congressistes ont souffert. Car, il était très difficile pour les militants et autres personnalités d’accéder à l’Arena. Des embouteillages monstres s’étaient créés ralentissant ainsi l’avancée des voitures. A la fin de la cérémonie, il fallait s’armer de patience avant de pouvoir se mettre sur l’autoroute et sortir des embouteillages.
Vols et bousculades
Restons toujours sur les impairs de la manifestation, samedi dernier, à Diamniadio. En plus, des bousculades aux alentours et dans l’esplanade de «Dakar Arena», devant des forces de l’ordre débordées, de nombreux cas de vol ont été constatés. Et d’ailleurs, selon Dakaractu, même des ministres n’ont pas été épargnés. Abdou Latif Coulibaly a vu son portable volé. Quant aux ministres Mansour Faye et Mbagnick Ndiaye, les pickpockets leur ont fait les poches.
Youssou Ndour, toujours dans la danse
Youssou Ndour a assuré un beau spectacle lors de l’investiture du président Sall samedi dernier. Le lead-vocal du Super étoile a remis au goût du jour un de ses célèbres tubes des années 1990 (Ndlr : Alboury) retouché uniquement pour la campagne présidentielle de 2019. Une manière de montrer qu’il demeure plus que jamais un des principaux soutiens de Macky Sall même s’il a été un peu éloigné de la scène politique ces derniers temps. Selon le chanteur, le bilan du chef de l’Etat est visible et positif. «Il nous appartient de mieux communiquer sur les réalisations du président Sall en mettant l’accent sur la CMU, le PUDC, le PUMA, le pont de Farafenny qui sera bientôt inauguré, le TER, entre autres», a-t-il lancé. Pour ce qui est de la probabilité d’une amnistie de certains leaders politiques pour avoir un consensus national, Youssou Ndour encourage le président Sall à poursuivre cette dynamique. Avant de promettre de le soutenir dans cette entreprise.
Abdoul Mbaye dénonce la présence de chefs d’Etat étrangers
Le président de l’Alliance pour la citoyenneté et le travail (Act) est sidéré par la présence des chefs d’Etat, Alassane Ouattara, Georges Weah et Adama Barrow à l’investiture du candidat de Bennoo Bokk Yakaar. Pour Abdoul Mbaye cela n’est pas loin d’une ingérence dans les affaires intérieures d’un Etat démocratique et indépendant. Pourtant, s’en désole-t-il, cela est à l’initiative de celui dont la charge principale est de nous en protéger. Pour l’ancien Premier ministre, le président Macky Sall n’a pas fini de nous étonner par sa méconnaissance des responsabilités qui sont les siennes.
Les Iles du Saloum
Les ressortissants des Iles du Saloum étaient en assemblée générale, hier, à Pikine pour mutualiser leurs forces afin de trouver des solutions aux multiples problèmes auxquels les trois communes qui composent ces Iles sont confrontées. Parmi ces maux, figure en bonne place l’absence d’électricité. Selon Mamadou Thior, ressortissant et non moins responsable du parti présidentiel, le manque d’électricité est un mal généralisé. Le courant n’est disponible que de 18 heures à minuit. Ce qui constitue, dit-il, un frein au développement économique des Iles du Saloum, dans la mesure où les investisseurs hésitent à investir dans l’hôtellerie parce qu’ils seront obligés de louer les groupes électrogènes pour pallier le manque d’électricité.
Cheikh Ameth Tidiane Bâ
Le président de Proxim Médina et de la CATB, Cheikh Ameth Tidiane Bâ, par ailleurs Directeur Général des Impôts et Domaines à procédé, hier, à la maison de la culture Douta Seck, à la remise de subventions d’une valeur de 15 millions aux structures et associations de la Médina. Les bénéficiaires du financement Proxim sont les femmes du 3e âge de la CATB, les mécaniciens de la rue 31X4, l’Orchestre Afia Bongo, les femmes de la cellule rue 23x24 et quelques projets individuels de jeunes de la Médina. Les bénéficiaires n’ont pas manqué de louer les valeurs humanistes, de partage et de justice sociale du Directeur Général des Impôts et Domaines.
Bokk Gis Gis installe sa cellule des cadres à Thiès
La convergence Bokk Gis Gis de Pape Diop a installé hier sa cellule départementale de Thiès des cadres du parti. C’est le coordonnateur national Fallou Diop qui a présidé la cérémonie. Il en a profité pour jeter des pierres dans le Macky en affirmant que l’actuel locataire du Palais Présidentiel a réussi la prouesse de mettre à genou le chemin de fer. Il a par ailleurs taillé à son leader Pape Diop les habits de candidat de rupture comme en attestent ditil les engagements forts annoncés dans son messager de déclaration de candidature. Il a réitéré l’engagement de Pape Diop de ne faire qu’un seul mandat de 5 ans pour mettre en œuvre de profondes réformes institutionnelles, mettre le pays sur la voie durable de la démocratie et laisser la place à un autre président.