LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Cambriolage à l’usine Lana à Thiès
Une scène digne d’un film de Hollywood s’est déroulée dans la nuit du dimanche au lundi à Keur Mor Ndiaye, dans la commune de Fandène. Selon des informations de Seneweb, l’usine Lana installée dans cette localité a été visitée par une bande d’une quinzaine de bandits lourdement armés. En effet, les assaillants ont débarqué sur les lieux à bord de motos avant de tenir en respect les deux vigiles non armés pour commettre leur forfait. Les malfrats ont fouillé les chambres des Chinois et emporté un butin estimé à 20 millions F Cfa, d’après les exploitants de l’usine. La bande a été surprise sur les lieux par les gendarmes. Il y a eu un échange nourri de coups de feu entre les gendarmes et les assaillants qui ont réussi à disparaître dans la nature. La compagnie de gendarmerie de Thiès a mobilisé ses troupes pour traquer les malfrats. Les pandores de Notto-Diobass ont ouvert une enquête.
Le Saes/Thiès déplore la fermeture unilatérale du campus
La coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de Thiès déplore dans un communiqué la décision «unilatérale» des autorités du CROUS-T de fermer le campus social de l’Université Iba Der Thiam (UIDT). Les enseignants ont constaté avec regret l’absence de leurs étudiants dans les salles de cours et de TD/TP, note un communiqué dont l’APS a obtenu une copie. Le SAES fustige cette attitude, rappelant que l’UIDT a été l’un des premiers établissements en septembre 2020 à reprendre les enseignements, sur décision de la tutelle, après plus de cinq mois d’arrêt.
Arrestation du producteur et des acteurs de «Cirque noir»
Le combat de l’Ong Jamra contre les dérives dans les séries télévisées porte ses fruits. A la suite de sa plainte, le commissaire Kandé de la Division Spéciale de Cybersécurité a arrêté hier le producteur de la série «Cirque noir» ainsi que les acteurs et actrices. Dans un communiqué, Jamra renseigne que les limiers ont procédé d’abord à l’arrestation du producteur du célèbre «film porno cirque noir» qui avait outré l’opinion publique. Ils ont également mis aux arrêts le scénariste ainsi que dix acteurs de cette série que Jamra trouve perverse. Selon la même source, les mis en cause seront présentés ce mercredi au parquet qui est censé protéger nos valeurs sociétales, ainsi que la santé mentale et morale des enfants. Ils seront poursuivis pour diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs. Jamra pense que l’espoir est toujours permis pour redorer le blason du secteur de l’audiovisuel, de plus en plus envahi par des affairistes qui sont en train de dégrader l’image de la femme sénégalaise.
Aveu du présumé meurtrier de Penda Kébé
L’amant de Pendé Kébé, cette jeune fille retrouvée morte dans le Canal de Djibock (Ziguinchor), est finalement passé aux aveux après une semaine d’audition. Il a craqué face au feu roulant des questions des enquêteurs de la police de Ziguinchor. Ces derniers n’ont jamais cru à la thèse de la noyade à laquelle voulait faire croire A. Diouf, le principal suspect dans cette affaire. A l’origine du crime, une scène de ménage, selon nos confrères de «gms.sn» qui citent des sources policières. Le jour des faits, la jeune Penda Kébé, âgée de 24 ans, célibataire et mère d’une fille de 4 ans, a quitté son domicile (Kandialang) le soir, pour rendre visite à son copain, A. Diouf. Sur le chemin du retour, sous une pluie battante, dans l’un des quartiers les moins éclairés de Ziguinchor (Djibock), une dispute éclate suite à la demande de Penda Kébé d’obtenir de son copain un tissu «getzner». Après le rejet de la sollicitation par A. Diouf, le couple se bagarre sous la pluie. Les cris de Penda Kébé sont absorbés par le bruit d’une pluie battante. L’autopsie confirme les doutes des enquêteurs. Le rapport de l’autopsie confirme l’absence d’eau dans les poumons de la victime, ce qui remet en cause la thèse de la mort par noyade. Le médecin légiste a décelé une gorge cassée suite à un étranglement qui a abouti à la mort de Penda Kébé. A. Diouf confirme avoir déposé le corps sans vie de Penda Kébé aux abords du Canal de Djibock, après l’avoir étranglée à mort. La reconstitution des faits a été effectuée dans la nuit du dimanche au lundi. A. Diouf a été déféré au parquet de Ziguinchor hier, pour meurtre.
Le Poste de santé Nassroulah sous les eaux
Les inondations hantent le sommeil des populations de la banlieue. Déjà que les premières pluies ont occasionné des inondations. Au quartier Nassroulah de Diamaguène Sicap Mbao, le poste de santé est englouti par les eaux. Les habitants du quartier réclament des solutions pérennes.
Le marché central au poisson de Pikine inondé
Restons avec les inondations pour dire qu’elles n’ont pas épargné les équipements marchands. L’Unité 14 des Parcelles Assainies de Keur Massar et le marché central au poisson de Pikine sont occupés par les eaux. D’ailleurs, au marché central au poisson, les camions frigorifiques des mareyeurs sont envahis par les eaux pluviales. Il en est de même pour l’espace réservé aux restaurateurs. Ce qui pousse des mareyeurs à crier au secours pour des solutions rapides afin de sauver l’un des plus grands centres d’approvisionnement en poisson de Dakar.
Pastef Keur Massar réclame un audit du projet contre les inondations
Les responsables du Pastef de Keur Massar ont dénoncé la mauvaise gestion du régime de Macky Sall du projet de lutte contre les inondations. Alassane Touré et Ousmane Kébé pensent que le Président Macky Sall et son gouvernement font du pilotage à vue et ne connaissent pas le sens des priorités, vu l’ampleur des dégâts causés par la pluie à Keur Massar. Les camarades de Ousmane Sonko exigent l’audit des 15 milliards Fcfa consacrés aux inondations. Dans le même sillage, les populations de Boune s’indignent du non-respect des promesses de l’Etat pour le règlement définitif des inondations. Dans la commune de Keur Massar-Nord, les populations ont commencé à patauger.
Décret d’extension du cimetière musulman de Pikine
Le Président Macky Sall a répondu favorablement à la demande des populations de Pikine qui réclamaient depuis quelque temps l’extension du grand cimetière musulman de Pikine. Le chef de l’Etat a pris un décret portant extension d’un espace de 04 hectares du cimetière musulman de Pikine. L’information a été donnée hier par le maire de Pikine Abdoulaye Thimbo, au cours d’un point de presse. L’édile de Pikine promet également l’aménagement et la clôture du site retenu ainsi que le recrutement d’un régisseur qui va appuyer les deux vigiles recrutés. Et pour la matérialisation du projet, Abdoulaye Thimbo indique que les occupants de manière irrégulière du site dont le promoteur Ibrahima Khalilou Fall ont reçu des sommations de la part de la Dscos. A la suite de cela, il a appelé les populations à entretenir le cimetière. Concernant l’érection d’un cimetière dans la forêt classée de Mbao, M. Thimbo précise que c’est toujours d’actualité.
Homicide involontaire à Grand Yoff
I. Diouf, le conducteur du «car rapide» qui avait fauché mortellement un enfant de 04 ans nommé Ibrahima Ba à Grand Yoff, a été déféré au parquet hier pour homicide involontaire. Fuyant les embouteillages, le conducteur du «car rapide» a emprunté les ruelles sablonneuses de Grand-Yoff où il a heurté un enfant qui est décédé sur le coup. Les populations avaient saccagé le véhicule.
Diaz School, zero admis au Bfem
On en sait un peu plus sur le résultat de l’école Diaz School qui a obtenu zéro admis au Bfem sur les 80 candidats. Une pilule amère qui a fait monter au créneau le Directeur pour pointer du doigt des surveillants et des secrétaires du jury. La vérification des notes des candidats a permis de savoir qu’aucun candidat des cours privés Serigne Abdou Karim Mbacké Diaz School ne pouvait être reçu. Une délégation de l’Inspection d’Education et de la Formation de Pikine et de l’Inspection d’Académie de Pikine-Guédiawaye s’est rendue au centre cité des enseignants pour s’enquérir de la situation. Elle a été accueillie par le président de jury et le secrétariat. Selon S. G. Ndiaye responsable du Saemss à l’IA Pikine-Guédiawaye, après vérification, ils se sont rendu compte qu’au lieu de 80 candidats comme l’indique le directeur, Diaz School a présenté 55 candidats dont 4 absents, 4 élèves placés en garde à vue pour tricherie et 03 abandons. Les syndicalistes de la délégation ont vérifié les relevés de notes des enseignants et ceux du secrétariat qui n’ont montré aucune anomalie. Un seul élève sur les 44 qui ont composé a obtenu une moyenne de 7,52. Par conséquent, déclare le responsable de Saemms, aucun élève de Diaz School ne pouvait être admis, ni au premier tour ni au second. Il nous revient d’ailleurs que la lettre de protestation du Directeur de l’école postée sur les réseaux sociaux n’est pas parvenue à l’inspection.
Trois décès par noyade à Saly
En cette période de vacances scolaires et de chaleur, les plages sont envahies par les jeunes. Cette forte fréquentation des plages occasionne des cas de noyade. Hier, trois jeunes ont perdu la vie à la plage de Saly.
Visite du directeur général de l’Onas à Touba
La capitale du Mouridisme a renoué encore avec les inondations. A chaque hivernage, plusieurs quartiers sont engloutis par les eaux malgré les promesses du gouvernement d’assainir la ville. Le Directeur général de l’Onas était à Touba hier, pour s’enquérir de la situation des sinistrés et trouver les solutions conjoncturelles, c’est-àdire permettre au bassin de rétention des eaux pluviales de Keur Niang de mieux capter les eaux de ruissellement. Le Directeur général de l’Onas a proposé la construction de quatre bassins de rétention à Touba.
Le taximan casse le nez de Arame Tall
A la suite d’un accident survenu sur un rondpoint, le chauffeur de taxi Mor Samb aurait freiné brusquement. Arame Tall, qui était au volant, a heurté l’arrière de sa voiture. Sortis tous les deux de leurs véhicules pour s’enquérir de la situation, ils ont constaté que la calandre de la voiture de la dame était coincée à celle du taxi. Ce dernier l’aide à enlever la calandre avant de la confisquer sous prétexte qu’il y a un problème à résoudre. Au cours de la dispute, Mor Samb assène un coup sur le nez de la dame qui saigne avant de tomber en syncope. Conduite à l’hôpital, la dame reçoit des soins avant d’obtenir un certificat médical faisant état d’une Interruption Temporaire de Travail (Itt) de 10 jours. Munie de ce papier, elle dépose une plainte contre Mor Samb au Commissariat Central.
...qui tombe en syncope
C’est avec une cicatrice au visage que Arame Tall s’est présentée à la barre hier. Le jour des faits, elle se rendait au marchéHlm. Ahauteur du rond point de la Brioche Dorée, le taxi qui la devançait a freiné brusquement et elle l’a heurté. «Nous avons constaté les dégâts. Sur ces entrefaites, il a enlevé la calendre de ma voiture qui était coincée à sa véhicule. Seulement, il a refusé de me la rendre sous prétexte que nous devions parler. Je lui ai fait savoir qu’on n’avait rien à se dire et qu’il n’avait qu’à appeler la police pour faire le constat. Lorsque ma petite sœur est descendue pour récupérer la calandre, il m’a bousculée et sa main a atterri sur mon nez. J’ai commencé à saigner avant de m’évanouir. Ce qui m’a fait le plus mal, c’est lorsque j’ai entendu ma fille de 13 ans pleurer dès qu’elle a vu du sang couler de mon nez», a- t-elle raconté. Interrogé, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Mor Samb déclare que sa main a touché la plaignante par inadvertance. «J’ai commencé à conduire en 1996. J’ai conduit des Ndiaga Ndiaye, des bus Tata avant d’atterrir dans les taxis. Je ne me comporte pas comme une personne indisciplinée», a-t-il déclaré avant de se confondre en excuses. Le parquetier a requis l’application de la loi. Jugé coupable, Mor Samb a été condamné à un mois avec sursis.