LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Le chef de village Domondir et son neveu lâchement assassinés
On n’a pas fini d’épiloguer sur le braquage perpétré sur l’axe Bignona- Badiouré la semaine dernière, qu’une tragédie beaucoup plus atroce se produit dans le même département (Bignona). Cette fois-ci, des hommes armés ont enfoncé très profondément le bouchon. Hier, ils ont fait irruption dans le village de Domondir, situé dans l’arrondissement de Kataba1, à dix-sept kilomètres de Diouloulou. D’après divers témoignages recueillis auprès des habitants très éprouvés, le chef du village Seyni Sagna et son neveu avaient opposé une farouche résistance aux visiteurs indésirables qui voulaient voler leur troupeau de vaches. Il s’en est suivi donc une violente bataille rangée au cours de laquelle les voleurs, manifestement en surnombre, ont pris le dessus sur Seyni Sagna et son neveu. C’est ainsi qu’ils ont tué froidement les deux hommes propriétaires du troupeau de vaches. Alertée, l’armée n’a pas mis du temps pour rallier les lieux du drame, où elle a trouvé les deux corps gisant dans une mare de sang. Les sapeurs pompiers qui se sont également dépêchés ont transporté les corps sans vie à la morgue de l’hôpital régional de Ziguinchor. La gendarmerie a ouvert une enquête pour mettre la main sur les assassins, qui ont pris la fuite après leur forfait.
Karim et Khalifa Sall amnistiés après la présidentielle de 2019 ?
Selon «Jeune Afrique», Macky Sall envisage d’accorder une amnistie générale après la présidentielle de 2019, s’il est réélu, à Khalifa Sall et Karim Wade. Une annonce qui devrait pousser Karim Wade, le candidat déclaré du PDS, à rester encore au Qatar. Fils de l’ancien président sénégalais et candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2019, Karim Wade a annoncé à ses proches qu’il compte rentrer à Dakar d’ici au début de décembre, malgré l’emprisonnement immédiat qui lui semble promis. «Karim Wade n’a pas été amnistié, mais gracié par le chef de l’Etat», explique un proche collaborateur de ce dernier. Or, il ne s’est pas acquitté des amendes auxquelles il a été condamné. Il sera donc, en vertu de la loi et de la contrainte par corps, arrêté dès qu’il foulera le sol sénégalais».
Le feu consume plus d’un milliard FCFA
Des feux de brousse «mystérieux » se sont déclarés la semaine dernière dans le département de Podor. Les dégâts qu’ils ont provoqués dans les communes de Doumga, de Guédé village et de Gamadji Saré sont énormes. Les flammes ont tout ravagé sur leur passage. Environ 8500 hectares sont partis en fumée sur une superficie de 50 kilomètres. Les dégâts sont estimés à plus d’un milliard de Francs CFA. Lors d’une tournée dans le Diéri, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Abdoulaye Daouda Diallo a rassuré les victimes. A l’en croire, le préfet du département a fait le point sur la situation et en début de semaine, des dragueurs viendront installer des pares feux. Il soutient que les unités mobiles n’étaient pas fonctionnelles et il a fallu déplacer des équipes de Ndioum située à plus de 50 km pour aller à l’assaut des flammes.
Thierno Bocoum en tournée en France
Thierno Bocoum séjourne actuellement en France où il effectue des rencontres et visites de proximité dans le cadre du parrainage et de sa candidature à l’élection présidentielle de 2019. Mais, il a été frappé par la non disponibilité de plusieurs cartes d’électeur de Sénégalais vivant en France. Le président de «Agir» a dénoncé le laxisme du régime de Macky Sall qui, selon lui, est incapable de distribuer correctement les cartes aux Sénégalais de la diaspora dont un grand nombre risquent de ne pas accomplir leur devoir civique. «C’est un crime civique que de priver un compatriote de son droit de vote», a déclaré Thierno Bocoum devant des ressortissants sénégalais dans le 18e arrondissement à Paris. «Nous ne serons pas complices de cette forfaiture, nous mènerons le combat jusqu’au bout pour que le Président Macky Sall respecte nos acquis démocratiques. Nous comptons sur votre présence à nos différents appels de mobilisation », a indiqué Thierno Bocoum. Pour lui, il faut s’attendre à la présidentielle. Il suffit juste que les Sénégalais soient déterminés.
Idrissa Seck dans le Saloum
En toute discrétion, le président de Rewmi est en train de sillonner le Saloum. Idrissa Seck bat sa petite campagne en allant à la rencontre des populations de cette partie du pays pour s’enquérir de leur situation et solliciter leur soutien pour son élection à la tête du pays en 2019. Mais la fausse note de cette tournée du leader de Rewmi, c’est la présence massive des éléments des renseignements généraux (Rg) dans le cortège des rewmistes. Selon les partisans de Idy, ces derniers sont dotés d’un véhicule 4x4 tout neuf pour suivre pas à pas l’ancien Premier ministre dans ses moindres déplacements.
Caravane de Taxawu Sénégal dans la banlieue
Les maires de Mermoz/Sacré- Coeur, de Dieuppeul-Derklé et de Grand-Yoff ont conduit hier une caravane pour le parrainage de leur candidat Khalifa Sall dans la banlieue. Le long cortège de Taxawu Sénégal a sillonné les marchés et places publiques de Guédiawaye pour porter le message de leur candidat Khalifa Ababacar Sall à la population et collecter des signatures. Cette caravane a conduit Cheikh Guèye, coordonnateur régional du parrainage de Khalifa Sall dans la région de Dakar, Barthélemy Dias et Madiop Diop jusqu’au rond point «Case bi».
Barthelemy Dias sur le fichier électoral
Restons avec la caravane de Taxawu Sénégal pour dire que Barthelemy Dias s’est prononcé sur le fichier électoral qui suscite actuellement la polémique. Selon Dias-fils, le ministre de l’Intérieur n’a pas mis en ligne le bon fichier et il le sait très bien. Il soutient que la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena) est consciente que ce n’est pas le bon fichier qui est mis à la disposition des Sénégalais. Barthelemy Dias demande à Macky Sall et son régime de nous épargner de leurs enfantillages, parce qu’on ne peut plus tromper le peuple en matière électorale. Il invite le Président Macky Sall à faire dans la transparence pour un scrutin apaisé. Pour Dias-fils, le chef de l’Etat ne doit pas faire moins que ses prédécesseurs par rapport à la transparence des élections. C’est la seule manière, dit-il, d’épargner le pays de violences post électorales.
Le Cnra a reçu le président de la Ligue pro
Le président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP) de football, Saer Seck a été reçu hier, par le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) pour échanger sur le contrat de la structure qu’il dirige avec Startime pour la diffusion des matchs. Cette rencontre fait suite à la saisine du président du Cnra Babacar Diagne par Excaf qui s’est opposé à la diffusion des matchs de la Ligue professionnelle sur la TNT. A ce propos, le Cnra a fait savoir à Saër Seck qu’il n’a pas le pouvoir d’annuler un contrat privé entre deux structures. Toutefois, Babacar Diagne a signifié au président de la Ligue professionnelle que Startime n’est pas en conformité avec la loi parce qu’elle n’est pas une société de droit sénégalais, alors que les textes l’exigent. En plus de cela, 51% du capital de la société doivent être détenus par des nationaux. Ainsi, Startime a intérêt à se conformer à la loi.
Un nouveau poste de gendarmerie à Hann Maristes
Les récurrents problèmes d’insécurité dans la zone de Hann Maristes sont en passe de devenir un vieux souvenir avec le nouveau poste de gendarmerie qui vient d’être inauguré par le Haut Commandant de la Gendarmerie, le Général Cheikh Sène. D’un coût global de plus 69 millions FCFA, ce nouveau poste de gendarmerie a été entièrement pris en charge par le budget de la commune de Hann Bel-air Babacar Mbengue. Devant les populations de cette localité qui sont très ravies de l’inauguration de ce nouveau poste, le Général Cheikh Sène s’est réjoui doublement. Selon le Général Sène, c’est une concrétisation de son voeu parce qu’il s’était engagé à poursuivre le maillage territorial en développant une stratégie de prévention de proximité. Le maire de Hann- Bel-Air qui a eu droit à des applaudissements nourris de la part des populations a estimé que la question sécuritaire est certes une question régalienne de l’Etat, mais compte tenu du niveau d’insécurité dans sa commune, il a décidé de construire ce poste de gendarmerie. Devant la maire de Dakar Soham Wardini, Babacar Mbengue pense que les efforts consentis par la mairie porteront certainement ses fruits et viendront à bout à la délinquance.
Procès du meurtre de Médinatoul Salam
Les organisations de défense desn droits humains réclament le procès des jeunes thiantacounes arrêtés dans l’affaire du meurtre de Médinatoul Salam. En effet, selon Seydi Gassama d’Amnesty international, rien n’empêche la tenue du procès après six ans et demi de détention provisoire alors que l’instruction est bouclée depuis 2013. A l’en croire, seul le manque de volonté des autorités judiciaires empêche la tenue du procès des personnes poursuivies pour le meurtre de Bara Sow et de Ababacar Diagne en 2012, en violation flagrante de leurs droits d'être jugés dans un délai raisonnable. Pour Seydi Gassama, l'Etat sera tenu responsable de tout acte de désespoir qu'ils pourraient entreprendre face au mépris de leurs droits.