LES PIQUES DE L'AS DE CE MARDI

Cheikh Kanté bat le «tam-tam» du Pse
Ça semblait battre de l’aile. Mais le Plan Sénégal émergent est plus que jamais d’actualité. Son titulaire Dr Cheikh Kanté n’entend pas laisser le covid-19 brouiller l’image d’un Sénégal installé sur les rampes de l’émergence par Macky Sall. Il a anticipé sur l’après-coronavirus dans un magazine dédié. Tam Tam entend résonner fort pour rendre visibles les réalisations du chef de l’Etat. On y lit un éditorial du Dr Cheikh Kanté qui campe l’enjeu, des analyses de tous les grands ministères notamment les Finances, les Affaires étrangères, l’Agriculture et last but not least , une lecture avisée du patronat sénégalais par son président Baïdy Agne. Cheikh Kanté n’entend pas baisser la garde pour que le Plan Sénégal émergent puisse faire valoir son droit.
Leral Tv en force
Lentement et sûrement, le groupe de presse dirigé par Dame Dieng est en train de grandir. Le jeune prodige révélé à l’opinion dans l’affaire des chantiers de Thiès qui avait valu à son mentor la prison, n’a jamais baissé les bras. Informaticien de métiers, Dame Dieng a le flair d’un businessman doué. Il a déjà finalisé leraltv. Une télévision adossée sur le site leral.net qui est en train de faire des émules sur le bouquet du TNT. Les échos qui nous viennent de là-bas, après la visite du ministre Abdoulaye Diop, sont rassurants à bien des égards pour le jeune entrepreneur.
Sédhiou entre dans la danse du corona
Jusque-là, dix régions avaient contracté le virus du covid-19. Mais depuis hier, la région septentrionale a rejoint le lot. Sédhiou a enregistré un premier cas dit communautaire. D’après nos sources, le sujet en question a quitté récemment Dakar pour se rendre au sud. Un voyage lourd de conséquences d’autant plus qu’il a mis en danger ses amis, ses proches et toute une région qui est désormais sur le qui-vive. Il ne reste plus que les régions de Kédougou, Kaffrine et Matam pour boucler la boucle.
La commerçante de Djender a contaminé 13 personnes
A Pout, le nombre de cas de Coronavirus monte en flèche. La commerçante de Djender testée positive la veille a contaminé en moyenne 13 autres personnes de son entourage. Ce qui porte à 20 le nombre de cas de Coronavirus dans cette localité. Ils sont tous des contacts de la vendeuse de légumes testée positive en fin de semaine dernière. C’est inquiétant.
Chanvre indien
La brigade régionale des stupéfiants de Thiès (Ocrtis) a saisi 33 kg et 72 cornets de chanvre indien. Les limiers qui ont exploité des renseignements ont interpellé, samedi dernier, M. Diouf et M. Thiaw en possession de l’herbe prohibée. Cette opération, qui s’est déroulée entre la commune de Mbour et celle de Somone, a permis d’interpeller les deux mis à cause. Ils ont été déférés au parquet du tribunal de grande instance de Mbour, lundi.
Répartitions des 64 cas
On en sait un peu plus sur la répartition dans les différents districts des 64 cas d’hier, dont 14 sont issus de la transmission communautaire. Le gros lot vient du district de Dakar-Centre qui a enregistré 13 nouveaux cas ce qui fait un total 68 cas. Avec 10 nouveaux cas, le district de Touba totalisait à la date d’hier 86 cas confirmés. Dakar-Sud a enregistré 9 cas, ce qui porte à 118 son nombre total. Mbao se situe à 33 cas avec ses 7 nouveaux. Quant au district de Dakar-Nord, les nouveaux cas qui y sont notés hier s’élèvent à 6. Il comptabilise 62 cas confirmés. Dans le district de Pout, on a détecté 6 nouveaux cas, ce qui porte le nombre de patients à 14. Pikine est à 32 cas si on ajoute ses 5 cas d’hier. Yeumbeul compte 20 cas avec ses 3 nouveaux, Diamniadio a un total de 5 cas si on comptabilise les 3 d’hier. Le district de Guédiawaye est à 23 cas avec ses 02 nouveaux. Sangalkam a enregistré hier un cas portant à 9 le total. Rufisque qui comptait dix cas en a enregistré un autre et Sédhiou a noté son premier cas.
Birahime Seck prend la défense de Pr Seydi
Le coordonnateur du Forum Civil prend la défense du Pr Moussa Seydi qui est dans le viseur de sa tutelle. Pour Birahime Seck, si les services administratifs du ministère de la Santé en veulent au Pr Moussa Seydi, ils ont complètement tort. A l’en croire, il y a une volonté des administratifs d’étouffer la réalité des hôpitaux et que le Pr Seydi n’a dit que la vérité. Choqué, Birahime Seck dira que c’est une attitude irresponsable de la part du ministère de vouloir s’en prendre au chef du Service des maladies infectieuses de Fann qui est dans son rôle de soignant en demandant que tout ce qu’il faut soit mis à la disposition des équipes de terrain. Il souligne que les hôpitaux ont besoin de matériels pour faire face convenablement à la pandémie. L’urgence, dit-il, est de doter ces hôpitaux de moyens adéquats par le biais d’un plan d’investissement documenté et diffusé. C’est cela la transparence et l’efficacité, clame M. Seck. Il se demande à quoi servent les ressources allouées au secteur de la santé avant la maladie liée au Covid-19.
Cnra et Cdeps sur la sécurité sanitaire sur les plateaux de télévision
Le Préfet de Dakar avait fait une descente dans les locaux du groupe Walfadjri pour intimer l’ordre aux animateurs d’une émission et à leurs invités de porter des masques. Le Conseil national de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra) et le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (Cdeps) ont été saisis sur l’inapplicabilité de cette mesure qui ferait du Sénégal une exception dans le monde. C’est ainsi que le Cnra et le Cdeps ont rencontré le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur et le Préfet de Dakar pour trouver une solution. A l’issue de la rencontre, il a été déterminé les conditions dans lesquelles les animateurs d’émission et leurs invités pourraient ne pas porter de masque. Un plateau de télévision, en plus des animateurs, ne pourra accueillir pas plus de 5 invités ; une distanciation physique d’au moins un mètre entre les participants de l’émission sera observée. Babacar Diagne et Mamadou Ibra Kane, respectivement président du Cnra et du Cdeps, ont rassuré les autorités du ministère de l’Intérieur que toutes les mesures de santé publique contre le coronavirus sont respectées par les entreprises de presse, notamment le port de masque dans l’entreprise, lors des reportages et dans le transport de service. En plus du lavage des mains au savon ou au gel hydro alcoolisé et la désinfection des locaux de l’entreprise.
Macky Sall à la session extraordinaire de l’Uemoa
La visioconférence est en vogue dans ce contexte de pandémie du Covid-19. Les Etats ne dépensent plus rien pour des sommets et autres sessions. En effet, le Président Macky Sall a pris part, en visioconférence, à une session extraordinaire de l’Union économique et monétaire Ouest africaine (Uemoa) pour évaluer l’impact de la crise sanitaire dans l’espace. Il s’agissait pour les chefs d’Etats de l’Union d’apporter des réponses appropriées face à la pandémie, à travers notamment des mécanismes de financements adéquats pour soutenir les différents programmes de riposte des États membres.
La Croix Rouge, premier contact
Durant la période du couvre-feu, les populations ont des difficultés pour trouver un véhicule pour l’évacuation des malades vers les centres de santé. Cette situation ayant entraîné la perte en vie humaine de quelques Sénégalais, a fini par émouvoir beaucoup de personnes dans le département de Mbour. Pour résoudre ce problème d’évacuation, la Croix Rouge, dont les actions ont été salutaires depuis le début de la lutte contre la propagation du virus covid-19, a franchi un nouveau palier. «Nous sommes présents dans tout le département. Nous faisons de la sensibilisation et de la formation. Au niveau de l’hôpital départemental grand-Mbour, c’est la Croix Rouge qui gère les patients, les oriente. Nos membres font les premiers contacts en vérifiant les températures des patients avec un thermo-flash. Et si jamais on constate que la température n’est pas normale, nous conduisons le concerné vers un médecin», a soutenu Bassirou Seck, président du comité départemental de la Croix Rouge, au sortir du bureau du préfet. Les membres de la croix rouge présentaient au chef des lieux, Mor Talla Tine, le nouveau matériel qui a été mis à leur disposition pour leur permettre d’accentuer la lutte contre la maladie du coronavirus.
La Croix Rouge de Mbour
Pour faciliter l’évacuation des malades, en plus des Sapeurs-pompiers qui sont disponibles, la Croix Rouge vient d’être équipée par Me Tambadou qui a mis à sa disposition des véhicules. Ainsi la Croix Rouge pourra secourir les malades entre 20h et à 6h du matin en les évacuant vers les postes de santé. Pour sa part, Me Tambadou qui vient de renforcer l’équipement de ces bénévoles avec du matériel composé d’une ambulance tout-terrain, d’une camionnette et d’un pick-up, estime que c’est une occasion pour lui de participer à l’effort de guerre. En plus de ce matériel, il a remis 2 mille masques à la Croix Rouge qui sera chargée de la distribution. Déjà avec les trois cas communautaires qui ont été testés positifs à Mbour dont un vieux de 90 ans habitant à Mbourokh Toucouleur (commune de Sandiara), la psychose a fini par gagner les populations.
Le SIENS s’oppose à la reprise des cours par mimétisme
A quelques jours de la fin de la période de suspension des enseignements dont l’échéance est fixée au lundi 04 mai 2020, le Syndicat des Inspectrices et Inspecteurs de l’Education Nationale du Sénégal (SIENS) tire la sonnette d’alarme et invite l’Etat à ne pas céder au mimétisme, ni à la précipitation. Les inspecteurs pensent en effet que ce contexte de l’évolution ascendante des cas communautaires de malades du Covid-19 ne semble pas du tout favorable pour la reprise des cours. Le cas échéant, le SIENS met sur la table quelques conditions préalables.
Les deux sites de Touba sans d’appareils respiratoires
Le nombre de malades à coronavirus internés au centre de traitement de l’épidémie de Touba était hier exactement de 72 patients. Le centre de santé de Darou Marnane, qui accueillait, jusqu’avant-hier, tous les patients, a, depuis belle lurette, dépassé le nombre de lits prévu. Alors qu’il était prévu pour 31 malades, aujourd’hui 52 malades y sont internés. Pour désengorger le site, les autorités sanitaires ont ouvert un second centre à la clinique de Ndiouroul. Le site qui a une plus grande capacité que le centre de Darou Marnane, accueille déjà 20 malades. Il y a à craindre avec l’explosion des cas issus de la transmission communautaire. En plus d’être confrontées à un nombre important de malades (72, Ndlr), les blouses blanches de Touba, sont parfois obligées d’envoyer leurs patients à Dakar. Pour cause, d’après Dakaractu, aucun des deux centres ne dispose d’appareils respiratoires pour la prise en charge des cas grave.