LES PIQUES DE L'AS DE CE MERCREDI

Idrissa Seck condamne l’attentat
L’attaque perpétrée contre un bus Aftu à Yarakh a suscité une vague d’indignations. Le président du parti Rewmi, Idrissa Seck, est sorti de sa réserve pour condamner fermement ce qu’il qualifie « d’attentat terroriste » sur un bus de transport public ayant entraîné la mort de deux personnes et de graves blessures pour 6 autres. A ses yeux, cet acte ignoble ne doit pas rester impuni. L’ancien maire de Thiès présente ses condoléances émues aux familles des disparus et prie pour un prompt rétablissement des blessés.
Pastef aussi
Réagissant à son tour à l’attaque perpétrée contre un bus Aftu à Yarakh, Pastef-Les Patriotes a condamné avec la dernière énergie cet acte ignoble et cruel. Les partisans d’Ousmane Sonko rappellent, en effet, à l’Etat sa responsabilité dans l’instauration de la stabilité politique par le respect des libertés démocratiques et individuelles et la garantie d’une justice indépendante et impartiale. Pastef réclame l’ouverture rapide d’une enquête objective pour que les auteurs de cet acte odieux soient pourchassés, arrêtés, jugés et punis à la hauteur de leur crime. Ils souhaitent un prompt rétablissement à toutes les victimes et présentent leurs condoléances aux familles éplorées .
Lamine Ba lâche Idrissa Seck
A l’issue d’une réunion du bureau politique du PLC/DJ qui a tiré le bilan de l’alliance électorale entre Mamadou Lamine Ba et Idrissa Seck, scellée depuis l’élection présidentielle de 2012, il a été décidé de mettre fin au compagnonnage. A cet effet, le bureau engage le président du Parti PLC/DJ à travailler à une large consultation en perspective des futures échéances électorales, avec toutes les forces politiques, sans exclusive, sous-tendue par une large convergence citoyenne pour la préservation des valeurs, dans un contexte de périls et défis multiformes auxquels notre Nation est confrontée, dans sa marche inexorable vers le progrès. Par ailleurs, le bureau politique dit prendre acte de la décision du Président Macky Sall de ne pas briguer les suffrages des Sénégalais plus de deux fois consécutives, conformément à la Constitution. Par conséquent, le PLC appelle les forces politiques et citoyennes à s'inscrire dans une dynamique de consolidation et de renforcement des acquis démocratiques que notre peuple a obtenus à la suite d'épiques luttes démocratiques et de concertations, dans le but d’une prise en charge correcte et efficiente des aspirations du peuple sénégalais.
Le Sames accule l’État
Le Sames est très inquiet sur la situation qui prévaut dans le pays. Dans un communiqué reçu à «L’As », le bureau exécutif national du Sames interpelle tous les acteurs de quelque secteur que ce soit sur les menaces qui se profilent à l'horizon. « Nous informons l'opinion nationale que les structures sanitaires et pharmaceutiques souffrent non seulement de l'affluence des victimes mais également d'attaques. Le personnel de ces structures sanitaires se déplace difficilement vers leurs lieux de travail, occasionnant des sous effectifs notoires qui affectent la qualité de l'offre de soins », souligne le Ben qui ajoute que des ambulances en service sont également caillassées, mettant en péril la vie des malades et du personnel å bord. « A titre préventif, le BEN rappelle à l'Etat du Sénégal son obligation d'assurer la protection et la sécurité du personnel sanitaire pour que ce dernier puisse exercer correctement son métier pour le bénéfice de toute la population sénégalaise », dit-il.
Le Sames accule l’État (bis)
Le secrétaire général du Sames, Mamadou Demba Ndour, dénonce également l’arrestation depuis quelque temps de médecins, pharmaciens et chirurgiens dentistes sans pour autant consulter leurs ordres respectifs. « II faut le rappeler, ces actes qui portent atteinte à la dignité du personnel médical sont consignés dans un point crucial de notre dernière plateforme revendicative», souligne-t-il. Il déplore le manque manifeste de volonté de trouver des solutions de la part de l'Etat. «Devant cet état de fait, le Sames marque son désaccord face à cette procédure répétitive au courant de ces derniers mois et n'hésitera pas à mobiliser tous ses membres pour défendre vigoureusement la liberté des camarades», clame-t-il. Par la même occasion, le syndicat manifeste son soutien total et sans faille à Dr Toussaint Manga, ancien député, médecin au centre de santé Philippe Senghor, détenu depuis lundi à la Dic «comme tout camarade médecin, pharmacien et chirurgien-dentiste se trouvant dans des difficultés de quelque nature que cela puisse être ».
Pape Alé Niang retourne en prison
Notre confrère Pape Alé Niang qui est sous contrôle judiciaire retourne en prison. Arrêté par le Section de Recherches depuis samedi passé, il a été envoyé en prison hier par le juge du 2e cabinet d’instruction. Le directeur de Dakarmatin est poursuivi pour appel à l’insurrection et acte ou manœuvre de nature à compromettre la sécurité publique. L’état de santé de notre confrère est préoccupant parce qu’il a entamé une grève de la faim depuis son arrestation. C’est pourquoi il est détenu au pavillon spécial.
RSF se solidarise
Restons avec notre confrère pour dire que Reporters sans frontières (RSF) dénonce la persécution judiciaire d’un journaliste critique incarcéré pour la troisième fois en moins d’un an. L’organisation appelle à sa libération immédiate. Selon le Directeur du bureau Afrique subsaharienne de RSF, Sadibou Marong, la faute du directeur de Dakarmatin, c’est d’avoir fait un live Facebook pour commenter l’arrestation de l'opposant politique Ousmane Sonko. Il est alors inculpé pour, entre autres, “appel à l’insurrection”, dans un contexte où le pouvoir en place vient de suspendre l’accès à Internet via les données mobiles pour “raisons sécuritaires", fustige M. Marong. Affaibli par une grève de la faim de protestation entamée dès sa mise en garde à vue le 29 juillet dernier, souligne RSF, «Pape Alé Niang a été transféré au pavillon spécial de l’hôpital Aristide le Dantec, en centre-ville de Dakar, selon son avocat Me Moussa Sarr ».A l’en croire, Pape Alé Niang est particulièrement ciblé par les autorités en raison de son travail journalistique et de son ton critique. Cet acharnement judiciaire doit cesser et Pape Alé Niang doit être immédiatement libéré, déclare Sadibou Marong.
Rejet de la Lp de Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax
Une mauvaise nouvelle pour Cheikh Oumar Diagne et Karim Xrum Xax ! Le professeur et l’activiste vont continuer leur séjour carcéral. D’après leur avocat, Me Moussa Sarr, la chambre d’accusation a confirmé, hier, les ordonnances de refus de mise en liberté provisoire du duo. Pour rappel, Cheikh Oumar Diagne et Abdou Karim Guèye Xrum Xax ont été placés sous mandat de dépôt pour «atteinte à la sûreté de l’Etat» depuis le 23 mars 2023
Recensement des enseignants contractuels
Une bonne nouvelle pour les enseignants contractuels. Dans une circulaire, le ministère de l’Education Nationale annonce le recensement exhaustif de tous les agents de son département qui sont passés par la contractualisation. A cet effet, ses services vont utiliser Mirador. A cet effet, un module de recensement est créé à MIRADOR et il sera ouvert du lundi 31 juillet au mardi 22 août 2023. Ce recensement va faciliter la résolution de la question des cotisations sociales des enseignants contractuels qui a été régulièrement posée dans le cadre des différentes rencontres entre le gouvernement et les organisations syndicales de l’enseignement. Dans le protocole d’accord de 2018, le gouvernement s’engageait à régulariser ces cotisations. A cet effet, plusieurs activités ont été menées pour régulariser les déclarations immatriculées à l’IPRES et à la CSS de l’ensemble des enseignants qui sont passés par la contractualisation afin de retracer leur carrière de contractuel et calculer les montants à verser pour chaque agent. Si la situation n’est pas réglée dans les prochaines années, plusieurs de cette catégorie d’enseignants iront à la retraite et seront confrontés aux difficultés de liquidation de leurs pensions de retraite par l’IPRES, faute d’informations fiables. Ainsi il urge de parachever définitivement le travail entamé depuis plusieurs années.
Pape Djibril Fall apporte son soutien à Sonko
Le président du mouvement Les Serviteurs s’indigne de l’emprisonnement du leader de Pastef. Le député Papa Djibril Fall et ses camarades expriment toute leur compassion à l’endroit d’Ousmane Sonko. En ces moments difficiles et devant tant d’épreuves, ils témoignent également leur soutien et leur solidarité à l’endroit de sa famille, de ses militants et des sympathisants du parti Pastef. Le journaliste estime que la décision de dissolution de Pastef est disproportionnée et inopportune. D’autant que, indiquent-ils, ce parti compte des femmes et des hommes de valeur, des jeunes plein d’énergie qui ont une grande préoccupation pour l’avenir du Sénégal. De son avis, cette décision est d’autant plus regrettable qu’elle survient à un semestre de la Présidentielle de février 2024. Par conséquent, Les Serviteurs interpellent la classe politique dans son entièreté ettoutes les forces vives de la nation pour travailler à la consolidation des acquis démocratiques et à la stabilité de notre chère Nation. Ils appellent, en outre, les autorités dûment habilitées à travailler pour une élection libre, démocratique et transparente.
Abdoul Mbaye exprime sa solidarité aux militants de Pastef
Restons sur l’arrestation d’Ousmane Sonko pour dire qu’il y a un élan de solidarité de l’opposition. Le Bureau politique de l’ACT exprime son entière solidarité aux militants du Pastef et à leur président Ousmane Sonko. Abdoul Mbaye et ses camarades condamnent la décision de dissoudre le parti Pastef et regrettent celle prise à l’encontre de son Président Ousmane Sonko. Ils estiment, en effet, que l’emprisonnement de Sonko est loin de contribuer à l’instauration d’un processus de baisse des tensions politiques vécues par le Sénégal depuis l’année 2019 lorsque notre peuple a été informé par la chaîne BBC du scandale de l’attribution d’un puits majeur de gaz et de pétrole à la société PetroTim en violation de la loi, grâce à un faux rapport de présentation ayant conduit à la signature du décret d’attribution dudit puits. A les en croire, ces deux décisions précitées rendent pessimistes sur la tenue d’élections inclusives et apaisées qui permettraient aux électeurs sénégalais de choisir librement leur futur Président. Pour eux, il appartient aux avocats de Sonko et du Pastef de défendre leurs droits respectifs, et au Peuple sénégalais de voter en février 2024 dans un sens autorisant la restauration de la démocratie sénégalaise, seule garante d’une paix durable dans une région soumise à toutes sortes de turbulences économiques et politiques.
Assome Diatta soutient à Sonko
Manifestement, entre l'ex-ministre du Commerce Assome Aminata Diatta et la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), le divorce est consommé. Et ceux qui voyaient sa démission comme un prétexte pour rejoindre le parti Pastef auront davantage de quoi étayer leurs propos. Dans un communiqué, elle a apporté son soutien indéfectible à Ousmane Sonko. «Profondément attaché à l'Etat droit, à une justice équitable, à la préservation des libertés individuelles et à la démocratie, le PS Jappo apporte son soutien moral au Parti Pastef et à son leader Ousmane Sonko dans ces durs moments », révèle l'énarque non sans faire savoir que ce dossier du maire de Ziguinchor doit être traité en toute impartialité. Par ailleurs, elle s'est inclinée devant les mémoires des personnes décédées après le placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko.
114 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine
La marine royale marocaine a procédé au sauvetage en mer de 114 migrants sénégalais à bord d’une embarcation qui avait quitté Mbour pour rallier l’Espagne, a appris l’APS mardi du Consul général du Sénégal à Dakhla. Au total, 184 migrants sénégalais sont en attente de rapatriement à Dakhla. Parmi ces candidats à l’émigration figurent une vingtaine de malades et de blessés en observation au centre hospitalier de la ville.